Cette étude a été coordonnée par deux professeurs : Mondher Ltaïef (CHU Monastir, médecine préventive) et Mohamed Salah Ammar (CHU La Marsa, anesthésie-réanimation).
Suite à la réussite de cette étude dans ces deux CHU, on a chargé notre pays pour compléter le panel des outils et des méthodes nécessaires afin d’asseoir une culture d’évaluation et de développement des mesures qui réduiraient l’incidence des événements indésirables liés aux différents soins.

Et c’est dans ce contexte que le ministère de la Santé publique et une délégation de l’OMS conduite par Mme Lariz Qoitia, responsable de la recherche sur la sécurité des patients et M. Philippe Michel, responsable du projet et médecin au CHU de Bordeaux, ont organisé, du 2 au 4 avril, à l’hôpital de Kairouan, un workshop impliquant les professionnels de la santé, notamment des médecins et des infirmiers.

Durant ces trois jours, les participants étaient amenés à utiliser des outils spécifiques pour évaluer la fréquence des événements indésirables, sachant que ces outils sont au nombre de trois.

• L’entretien du staff technique ;
• L’observation des injections ;
• La méthode du groupe nominal, c’est-à-dire la réunion en petits groupes et les discussions structurées sur les problèmes et les solutions pour mieux les prévenir.

Fatma ZAGHOUANI