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Revue de presse

Omicron se propage à grande vitesse : Faut-il craindre le pire ?

La presse | Tunisie | 06/01/2022

Au vu des derniers indicateurs épidémiologiques et des déclarations des médecins spécialistes, la Tunisie se dirige droit vers une nouvelle vague. Pour certains, nous sommes en plein dedans. Après une période de répit marquée notamment par la nette baisse des décès et des contaminations dus au coronavirus, la Tunisie doit craindre le pire, surtout si on sait que la propagation du nouveau variant Omicron s’accélère.

Alors que la stratégie de vaccination se poursuit, les doses de rappel font face à une forte réticence, notamment en raison de la manipulation et des fausses informations. Et tant que le seul remède à cette pandémie reste, pour le moment, la vaccination massive comme le confirme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il n’en demeure pas moins que la Tunisie est appelée à multiplier les efforts, notamment sur le plan de la sensibilisation.

Sept décès et 2.275 nouvelles contaminations par le coronavirus ont été enregistrés au 3 janvier à l’issue la publication des résultats de 23.361 analyses pour un taux de positivité de 9,74%. Ce pire bilan quotidien depuis plusieurs mois confirme le constat, la Tunisie fait face à une nouvelle vague de contaminations provoquée surtout par la propagation du variant Omicron.

Dans des déclarations alarmantes, la membre au sein du comité scientifique de lutte contre le coronavirus, Dr Jalila Ben Khelil, a averti contre la hausse de tous les indicateurs, mettant en garde contre la nette dégradation de la situation sanitaire en Tunisie.

« La Tunisie a enregistré jusqu’à présent 33 cas du variant Omicron, mais ce bilan devrait s’alourdir davantage», a-t-elle dit, faisant état, en effet, d’une hausse de tous les indicateurs épidémiologiques dont notamment le nombre de contaminations et le taux de contamination. Jalila Ben Khelil a ajouté que ce variant touchait, en particulier, les personnes non vaccinées, soulignant que les vaccinés pourraient être contaminés, également, mais ne présenteraient que de légers symptômes. Et d’affirmer que le nombre de contaminations par ce nouveau variant devrait augmenter durant les prochains jours.

Mahjoub El Ouni, membre du comité scientifique, a souligné, pour sa part, que si cette période connaît une hausse des contaminations, il convient de renforcer la vaccination pour éviter une nouvelle vague du coronavirus.
Écartant toute possibilité d’observer, de nouveau, un confinement général, Dr Mahjoub El Ouni insiste sur le fait que «la Tunisie a atteint un niveau important d’immunité qui peut la protéger de la cinquième vague du coronavirus due au nouveau variant Omicron connu pour sa forte propagation ».

Dans ce contexte, il a souligné l’importance d’appliquer toutes les mesures préventives mises en vigueur, appelant les citoyens à se faire vacciner et à terminer leur schéma vaccinal pour être protégés contre le coronavirus.

Omicron, prochain ennemi

Toute la menace réside donc dans la forte propagation du variant Omicron. Après Delta qui a provoqué une vague mortelle l’été dernier en Tunisie, Omicron inquiète également les spécialistes d’autant plus qu’il se propage actuellement à grande vitesse.

Selon le directeur de l’Institut Pasteur et membre de la commission scientifique de lutte contre le coronavirus, Hechmi Louzir, les analyses effectuées sur les cas de contamination par le virus Omicron ont connu, ces derniers jours, une augmentation de 30 à 40% à l’issue des opérations de séquençage. L’analyse des cas de contamination par Omicron a dépassé les 30%, parmi la totalité des séquençages effectués à l’institut Pasteur, ajoutant que ce variant pourrait prendre le dessus sur Delta qui représente, actuellement, environ 60% des cas de contamination.
Partout dans le monde, le variant Omicron est une source d’inquiétude.

Découvert en Afrique du Sud et au Botswana, le variant Omicron a été désigné comme variant préoccupant par l’OMS sur le fondement des éléments de preuve selon lesquels Omicron présente plusieurs mutations susceptibles d’avoir un impact sur son comportement. Selon l’OMS, à l’heure actuelle, on ignore si le variant Omicron est plus ou moins virulent ou contagieux que les autres souches du Covid-19, y compris Delta, mais des études sont en cours.

Aussi, les chercheurs sont en train d’étudier l’incidence potentielle du variant Omicron sur l’efficacité des vaccins contre le Covid-19. D’après l’OMS, bien que les données soient encore peu nombreuses, on peut raisonnablement partir du principe que les vaccins disponibles à l’heure actuelle protègent dans une certaine mesure contre les formes graves de la maladie et les décès.

Le passe sanitaire, mort-né ?

Ce qui a également enfoncé le clou, c’est aussi la question de la non-application du passe sanitaire ou vaccinal en Tunisie. Pour certains, c’est une mesure mort-née, car, dès le départ, il était impossible de l’appliquer dans l’espace public, notamment dans les moyens de transport et les stations et arrêts. Vous l’aurez remarqué, rares sont les établissements, à l’exception de quelques grandes surfaces et administrations, qui exigent ce passe sanitaire. Un état de laxisme est observé depuis le 22 décembre, date de l’entrée en vigueur d’une telle mesure.
Pourtant, le comité scientifique de lutte contre le coronavirus ne cesse d’avertir contre les répercussions d’un tel relâchement, appelant les autorités concernées à montrer plus de fermeté en ce qui concerne l’obligation du passe sanitaire dans l’espace public.
Il faut dire aussi que les campagnes anti-vaccination ont considérablement nui à la lutte contre la contamination en Tunisie. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont les Tunisiens qui ont adhéré à ce genre de campagnes, appelant à mettre fin à la vaccination et notamment à l’obligation du passe sanitaire.

Interpellée sur les campagnes anti-vaccination sur les réseaux sociaux et la désinformation autour des répercussions du vaccin anti-Covid, Dr Jalil Ben Khelil a reconnu que le comité scientifique devrait sensibiliser davantage la population à l’utilité du vaccin et lui expliquer ses effets secondaires.

Mohamed Khalil JELASSI

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