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Revue de presse

E-santé : une bouée de sauvetage pour le secteur de la santé

La presse | Tunisie | 15/02/2018

Mise en place d’un système e-santé qui permettra d’assurer la traçabilité de toutes les actions entreprises, surtout au niveau de la gestion des stocks de médicaments sporadiquement assujettis à des pénuries. Le « e-santé » ou la santé numérique poursuit son bout de chemin dans notre pays et se met au service de l’innovation du secteur de la santé grâce aux conventions de coopération signées en 2016 entre la France et la Tunisie.

Cette coopération a permis le lancement d’un programme visant le renforcement des capacités de pilotage des départements ministériels, l’émergence d’un programme d’investissement e-santé et le renforcement de la collaboration entre les deux pays en matière d’e-santé. Du côté des médecins, la tendance est plutôt à la méfiance surtout à l’égard de la télémédecine.

Un projet de rendez-vous à distance

Selon le ministère de la Santé, ce programme devrait contribuer à mettre en œuvre le volet e-santé du plan national stratégique (PNS Tunisie digital 2018) et pour le plan quinquennal stratégique du ministère de la Santé à l’horizon 2020. Et c’est justement au centre informatique relevant de ce ministère qu’incombe le rôle de la concrétisation et du suivi de cet objectif, nous a expliqué son directeur général, M. Faiez Khlil.

Ce centre a pour mission la conception et le développement des solutions des logiciels mis à la disposition des hôpitaux et des centres spécialisés au sein du même ministère. Les systèmes d’information hospitaliers (SIH) se composent de sous-systèmes liés à la gestion, au médical, au médico-administratif et médico-économique. Notre dernier nouveau-né est le système d’information d’aide à la prise de décision, ajoute-t-il. Il a aussi pour mission l’assistance technique pour les structures sanitaires publiques.

« On assure les services d’hébergement web, les services d’échange de données entre les structures sanitaires publiques, et tout ce qui est dématérialisation des services des procédures administratives », assure le directeur général de ce centre. Mais ceci n’est point suffisant pour le citoyen qui, le plus souvent, pointe du doigt la lenteur et les « magouilles » des services d’accueil dans les hôpitaux quand il s’agit de prendre rendez-vous pour une consultation.
Sur ce point, M. Faiez Khlil nous répond que pour les rendez-vous de visite, un projet de télé-rendez-vous au sein des structures des services sanitaires publics et au profit du patient est en cours d’étude. « Nous allons nous attaquer au volet des prises de rendez-vous en ligne. Ceci nécessite plus de coordination avec toutes les parties prenantes mais aussi, et surtout, plus de moyens. La gestion des rendez-vous contribuera assurément à l’amélioration de la qualité d’accueil des patients en réduisant les délais d’attente et l’optimisation des ressources du service. Aujourd’hui, notre programme ne concerne que la prise de rendez-vous à distance entre les structures de deuxième et de troisième ligne ».

Il va sans dire que l’appréhension des normes légales en matière de prévention et de lutte contre la corruption dans le secteur de la santé passe inéluctablement par la mise en place d’un système e-santé qui permettra d’assurer la traçabilité de toutes les actions entreprises, surtout au niveau de la gestion des stocks de médicaments sporadiquement assujettis à des pénuries qui laissent planer le doute de la corruption et de la contrebande.

Le danger de la télémédecine

S’il est vrai que le e-santé contribuera à apporter un nouveau souffle au secteur de la santé et ancrera une nouvelle tendance chez le Tunisien portée vers la consultation à distance grâce au développement des TIC, il n’en est pas de même pour les professionnels du métier qui se méfient des dangers de la télémédecine qui se présente comme une nouvelle forme de pratique médicale à distance utilisant les technologies de l’information et de la communication.
Dr Sami Smaoui, membre du Conseil national de l’Ordre des médecins tunisiens (Cnomt), est de cet avis. Il souligne la nécessité de doter la télémédecine de chartes et de lois, en vue de préserver la médecine. Une consultation en ligne, sans voir le malade ou discuter avec lui, peut constituer un danger pour le patient. « Il est vrai que c’est un domaine qui est tout à fait nouveau mais il est important de respecter la pratique médicale qui oblige le médecin à se mettre en contact avec le patient et l’examiner. Peut-être il y a quelques domaines où on pourrait donner des conseils par internet, mais ce n’est pas suffisant pour parler d’une consultation », ajoute-t-il.

La télémédecine commence à se mettre en place en Tunisie mais d’une façon non réglementaire et en l’absence d’un cadre juridique légal qui précise les modalités de la consultation en ligne, d’où le grand danger. Si la tendance est d’aller en avant dans ce domaine, la prudence doit toutefois être de mise car en fin de compte il est question de la santé d’une personne. Il faut penser aussi à l’organisation de la télémédecine pour éviter que la médecine ne devienne un commerce. En effet, l’éthique médicale repose sur des principes fondamentaux qu’il faut impérativement respecter. La médecine ne peut être pratiquée comme un commerce à travers l’utilisation des outils de communication, d’où l’impératif de préserver le caractère humanitaire de la médecine et de la santé.

Samir Dridi

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