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Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
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Le professeur Messaoud BENDIB est né le 8 février 1918 à Ain Taghrout, wilaya de Sétif. Il entreprend des études de médecine, d'abord à Alger, où il devient en 1945, président de l'Association des Etudiants Musulmans Nord-Africains, qui regroupait alors l'ensemble des étudiants des trois pays du Maghreb et qui deviendra par la suite l’Union Générale des Etudiants Musulmans Algériens (UGEMA). Il continuera ensuite ses études à Paris où il obtient son diplôme de docteur en médecine puis celui de spécialiste en radiologie. Ses études achevées, il rentre en Algérie en 1949 où il se consacre aussitôt à la médecine hospitalière, à la recherche et à la préparation du concours qui le conduira quelques années plus tard à accéder aux fonctions de radiologiste des hôpitaux.
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C'est en 1950 que fut crée l'Institut d'Odonto-Stomatologie par l'arrêté du 27 juillet 1950. Depuis cette date et jusqu'à l'indépendance, l'enseignement était réalisé par des chirurgiens dentistes à mi-temps et des prothésistes. Les matières fondamentales et médicales étant enseignées par la faculté de médecine. Cet institut formait des chirurgiens dentistes à orientation vers le secteur privé.
Publié dans Médecine du Maghreb 241 - Nov./Déc. 2016 - pages 33-41
Auteurs : M. Kastali, S.A. Ouldarbi, K. Bendjebbar, A. Boulgheraif, C. Beldjazia, E.M Si-Ahmed - Algérie
Introduction : L’objectif de cette étude était d’identifier les infections observées au cours de la première année post-transplantation, la date d’apparition, le site d’infection et les germes isolés.
Patients et méthodes : C’est une étude prospective de 113 patients transplantés rénaux dans le service d’un âge moyen est de 34,0 ± 10,4 ans et dont le greffon rénal provient de 2 donneurs en état de mort encéphalique et 109 donneurs vivants apparentés (98,2%).
Résultats : Au cours de la 1ère année de la transplantation rénale, on a colligé 109 épisodes infectieux (0,96 épisode/patient/an) observés chez 59 patients (52,2%), 41 épisodes infectieux (37,6%) se sont développés au cours du 1er mois, 37,6% entre le 2ème et le 6ème mois et 24,8% au-delà du 6ème mois post-transplantation. L’infection urinaire représente 56,9% des infections décrites chez les patients. La mise en place d’une sonde double J (p = 0,04), le traitement d’induction par les anticorps anti-thymoglobuline (p = 0,01) et le donneur en état de mort encéphalique (p = 0,06) sont retrouvés comme des facteurs de risque de survenue d’infection urinaire au cours de la première année post-transplantation rénale en analyse univariée. Les pneumopathies sont la deuxième cause avec 17,4%, puis les infections virales 12,8%. En analyse multivariée, seul le traitement d’induction par les anticorps anti–thymoglobuline (ATG) est statistiquement significatif (OR : 3,3 ; IC : 1,11-11,13 ; p = 0,03).
Conclusion : Soixante-quinze virgule deux pour cent (75,2%) des infections ont été observées au cours des six premiers mois post-transplantation rénale et l’infection urinaire représente la cause la plus importante des infections (70,7%) au 1er mois post-transplantation. Le traitement immuno-suppresseur d’induction joue un rôle important dans le développement de ces infections.
Introduction: The objective of this study was to identify the infections observed during the first-year post-transplant, timing, the site of infection and the microorganisms that are isolated.
Patients and methods: This was a prospective study. One hundred and thirteen (113) patients had been transplanted in our center from 109 living related donors (98.2%) and two donors in brain death. Mean recipient age was 34.0 ± 10.4 years.
Results: During the first year of renal transplantation, we compiled 109 infectious episodes (0.96 episodes/patient/year) observed in 59 patients (52.2%), 41 infectious episodes (37.6%) were developed during the first month, 37.6% between the 2nd and 6th months and 24.8% after the 6th month post-transplantation. Urinary tract infection represents 56.9% of infections in patients treated. The double J stent (P = 0.04), induction therapy with anti-thymocyte globulin (ATG) (p = 0.01) and the donor brain-dead (p = 0.06) were found to be risk factors for occurrence of urinary tract infection in the first year post renal transplant in univariate analysis. Pneumonia was the second cause with 17.4% and 12.8% viral infections. In multivariate analysis, only the induction treatment with the anti-thymocyte globulin (ATG) was statistically significant (OR: 3.3; CI: 1.11 to 11.13; P = 0.03).
Conclusion: 75.2% of infections were observed during the first six months post renal transplant, urinary tract infection was the most important cause of infections (70.7%) at 1 month post-transplantation. The induction immunosuppressive therapy plays an important role in the development of these infections.
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