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Professeur Larbi Abid
Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid


Bloc notes

Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.

Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.

Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.

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Histoire de l'Algérie médicale

Les hommes et les femmes


BENABADJI Mohamed

Né le 5 septembre 1925 à Tlemcen, le professeur M. BENABADJI a obtenu le diplôme de docteur en médecine en 1952 à la faculté de médecine de Montpellier. En 1962 il fait son entré dans le secteur public où il est nommé le 8 novembre 1962 médecin-chef du Centre de Transfusion Sanguine (CTS) du CHU Mustapha d'Alger. Ce CTS fut érigé en janvier 1963 en Centre Algérien de Transfusion Sanguine.

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Naissance de la médecine algérienne

La Médecine Arabe dans l’Algérie médiévale

Il est difficile de faire une approche sélective de l’histoire maghrébine et de traiter séparément telle ou telle région suivant le concept géopolitique actuel, car le Maghreb tout au long de cette période qui a duré sept siècles a vu des empires, des royaumes et des dynasties se faire et se défaire. Depuis que Okba Ibn Nafaa a étendu l’Islam au Maghreb et fonda la ville de Kairouan en 670, les changements politiques ont été nombreux au Maghreb.

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Point de vue


Revendications des résidents et service civil, beaucoup reste à faire

Proposé par Larbi Abid - Algérie - Octobre 2018

Auteur : Pr. Omar Zemirli

Le service civil, auquel est astreint le médecin spécialiste en fin de cycle et ayant validé son résidanat après un examen de fin de cursus dit de première post-graduation, est considéré comme un devoir national pour pallier, un tant soi peu, le désert médical dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux, rendues peu attractives par leur niveau de développement.

Au-delà des textes réglementaires qui l'ont rendu obligatoire, il a constitué un des points de discorde, après huit mois de grève et une année universitaire pédagogiquement non validée, justifiée par la désertion des services et les absences à plusieurs conférences, que les raisons évoquées soient justifiées ou non. Si le problème du service civil a trouvé un tant soi peu une solution de compromis grâce à la sagesse des uns et des autres, il n'en est pas de même pour la validation de l'année dans le cursus du résidanat, qui met en inadéquation l'année pédagogique et l'année administrative, les avis sont partagés au sein même des différents comités pédagogiques quant à la validation ou non de l'année.

Quant à la qualifier d'«année blanche», de «suspension de l'année» et de «prolongement de l'année», ceci relève plus d'autres considérations que de la pédagogie et des prérogatives des comités pédagogiques. La non-validation de l'année pédagogique relève de critères strictement scientifiques de formation, l'année blanche suppose, en partie, la responsabilité des enseignants et de l'institution en donnant comme exemple le résident de première année, qui refait son année sans qu'il soit considéré comme redoublant. Quand à la prolongation de l'année, elle doit viser à compenser justement le nombre de mois d'absence dans les services formateurs et le nombre de conférences ratées.

Il y va de la qualité de la formation, tant de fois décriée par les enseignants et les apprenants. Doit-on, encore une fois, saucissonner l'année universitaire en voulant rattraper une année pédagogique, au risque d'en perdre deux en les chevauchant ou en les rétrécissant et en tenant compte du volume horaire à additionner pour les enseignants ? Quant à la session spéciale du DEMS, elle est pédagogiquement valable et équitable, objectivement recevable, matériellement réalisable, administrativement égalitaire, socialement profitable et politiquement acceptable. Cette session relève, bien entendu, de la volonté des comités pédagogiques et de l'accord administratif relevant du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Elle a pour but d'augmenter le nombre de spécialistes tant attendus par le ministère de la Santé pour les nombreux postes à pourvoir et soulager un tant soi peu ceux qui sont déjà affectés dans le cadre de leur service civil. Nonobstant la plateforme de revendications des résidents, toutes recevables et réalisables dans leur quasi-totalité dans le court et moyen termes, à l'exception du chapitre financier en ce moment de crise drastique liée à la chute du prix du baril de pétrole sur la scène internationale, ce supplément d'apport financier est à prévoir dans les enveloppes budgétaires attribuées annuellement aux différents ministères après étude et présentation de la loi de finances votée par le Parlement. Ne dit-on pas que «l'intelligence est la faculté de l'homme à s'adapter à une situation donnée ?»
Que ceux qui sont impliqués dans cette problématique fassent un effort de réflexion et s'adaptent à ces nouvelles situations. A l'ère de la télémédecine, sustentée par les technologies de l'information et de la communication (TIC), il est impératif d'adapter ce patrimoine national qu'est le service civil aux exigences de modernité et de démocratie participative que les pouvoirs publics ne cessent de promouvoir.

Il devient vital d'élaguer toutes les scories de ce noble devoir en gardant l'essentiel de sa substance et en éliminant tout ce qui ne constitue pas une utilité absolue ou qui peut être intégré ou rattaché à un espace donné qui doit être défini ou limité dans sa durée. Il est clairement prouvé, présentement, que l'affectation tournante, même régulière, de jeunes médecins spécialistes, n'a en rien réglé les problèmes sanitaires des populations, éloignées des plateaux techniques et des staffs médicaux référentiels. La problématique, qui est d'ordre organisationnel, ne peut trouver sa réponse que dans la mise en place d'une carte sanitaire spécifique à chacune des régions considérées.

N'est-il pas temps de dynamiser les nouveaux centres hospitalo-universitaires de Laghouat, Ouargla et Béchar, créés depuis plusieurs années déjà, et pour lesquels peu de professeurs et maîtres de conférences ont pris option ? Par le phénomène naturel d'irradiation, ces pôles universitaires inverseront la tendance actuelle de l'attractivité des CHU du nord du pays.

En dehors de l'option politique affichée, l'honnêteté intellectuelle et l'intérêt national doivent dicter une démarche volontariste à l'effet de maintenir les professeurs de plus de 67 ans à leurs postes de chefs de services ou de les mettre carrément à la retraite et ne pas les laisser redevenir les assistants de leurs anciens élèves. Les ex-chefs de service se retrouvent sans aucune responsabilité, même pas en qualité de chefs d'unités de services, bref n'ayant aucune prérogative au sein du service qu'ils ont, pour la plupart, créé, géré et développé.
Il faut avouer que les maîtres qui sont restés dans leurs services, depuis cinq ans déjà, attendent, impatiemment, l'amélioration du taux de leur retraite pour se libérer d'une situation très mal vécue. Le pays ne peut pas se payer le luxe de dilapider un patrimoine scientifique acquis de haute lutte par des centaines de professeurs dans toutes les spécialités, notamment la gynéco-obstétrique, la réanimation, la radiologie et la pédiatrie en tenant compte du seul critère de l'âge.

Plusieurs centaines de postes ouverts au concours de chef de service sont restés vacants, pour ne citer que les spécialités ORL et CCF, où six postes sont ouverts sans aucun postulant. A titre illustratif, aux Etats-Unis, seules la mort ou la maladie mettent fin à une carrière scientifique. Le cas, à ce titre, de l'éminent chirurgien américain De Bakey, Libanais de naissance, né en 1906, promoteur du cœur artificiel, demeura actif jusqu'à sa mort, en 2008.
Quant à la France, l'âge de la retraite est de 65 ans et en aucune façon nous ne pouvons nous comparer à cette vieille nation, tant le nombre de ses universitaires est légion où il y a une pléthore d'hospitalo-universitaires. Par ailleurs, si la France subit les conséquences du numerus clausus depuis quelques années, sa politique s'adapte à cette situation et pour pallier ses infimes déserts médicaux en nombre et en surface, elle favorise l'immigration sélective en facilitant l'intégration à l'emploi de milliers de médecins algériens, toutes spécialités confondues. D'ailleurs, en France, il es prévu la suppression de l'emblématique numerus clausus et de la première année commune aux études de santé en 2020.

Il est plus que nécessaire d'opérer un redéploiement des compétences en ouvrant des postes de santé publique et d'hospitalo-universitaires dans les nouveaux CHU et facultés de médecine du Sud et dans les services hospitalo-universitaires dépourvus de chefs de services. Il serait judicieux de maintenir les chefs de services titulaires jusqu'à leur retraite définitive et non pas seulement les «dégrader» dans la hiérarchie au sein de leur équipe.
A défaut, il faut les maintenir, même en tant qu'intérimaires, jusqu'à l'arrivée du nouveau chef de service titulaire après le concours de recrutement. Le respect déontologique à la hiérarchie tel qu'exigé dans tous les domaines de la vie, que ce soit familial, où le fils ne peut prendre la place du père de son vivant, ou militaire, où le chef ne peut devenir un simple soldat sans constituer une humiliante dégradation. Il en est de même en politique, un ministre ne peut rester au sein du cabinet de son département quand il est mis fin à son mandat. Au-delà de l'enseignant, du clinicien, du chirurgien, il est, essentiellement, le chef, le guide, le coordinateur, le maître dont l'expérience acquise durant des décennies lui confère un statut particulier.

L'amputer de cette position socioprofessionnelle, c'est pratiquement lui dénier son appartenance professionnelle à la corporation, attenter à sa dignité, en lui confiant une mission de simple assistant, attendant que son nouveau chef, son ancien élève, le désigne pour donner un cours ou attendre le programme opératoire pour apprendre dans quelle intervention chirurgicale il a été désigné, attendre que «son élève chef», occupé dans son bureau, l'appelle pour commencer la visite ou démarrer le colloque du matin.

En tant que jeunes résidents en ORL au CHU Parnet (actuel Nefissa Hamoud), il nous est arrivé d'assister à un colloque à l'amphithéâtre de pédiatrie en attentant l'arrivée du chef de service en la personne du professeur défunt B. et dès son apparition, tout le monde se levait et restait debout jusqu'à ce qu'elle les invite à s'asseoir. Nous n'avons jamais oublié ce protocole qui n'était pas appliqué par tous les chefs de service, mais j'avoue avoir été marqué par ce cérémonial digne d'une rigueur et d'une discipline militaires.

Ce cérémonial incarnait le respect de la hiérarchie du maître, voire l'obéissance, ne dit-on pas : « A celui qui m’a appris une lettre, je deviendrai à jamais son obligé» (la traduction mot à mot en arabe est esclave), mais ne poussons pas jusqu'à donner l'impression d'une soumission, d'une allégeance ou d'une obéissance aveugle. Ces temps sont révolus, mais ne passons pas d'un extrême à un autre, où le maître n'a plus de considération et que du jour au lendemain, il passe du statut de chef à un autre de «moins que sous-chef», car il ne sera même pas adjoint de son élève, le poste n'étant pas prévu.

Que les responsables politiques ou autres qui connaissent parfaitement ce qu'est la hiérarchie se mettent à la place de ces «humiliés», ils sauront qu'ils ne seront en aucune façon à l'aise dans cette situation qui peut être considérée comme une sanction. Ne plus pouvoir exercer une fonction qui devient paradoxalement la seule que l'on assume pleinement à l'automne d'une vie professionnelle est un chemin de croix dont seuls ceux qui en sont victimes ressentent le calvaire. Assimilons ce chef de service à ce manager sportif ou d'un autre domaine et nous affirmerons tous sans exception que c'est une réalité dont nous devons tenir compte.

Et pourquoi ne pas l'appliquer pour, tout d'abord, préserver une ambiance sereine de travail au sein de l'équipe médicale et paramédicale puis dans l'intérêt de nos étudiants tous cycles confondus, graduation, première post-graduation (résidanat) et la deuxième post-graduation (maître assistant), dont la formation se fait essentiellement dans les services dirigés par les chefs hospitalo-universitaires dont les missions ne peuvent être dissociées de la prise en charge des patients et de la qualité des soins qui leur sont prodigués.

Que l'amélioration de la formation, savoir et savoir-faire, soit le leitmotiv de toute décision prise dans le cadre des cursus des différentes spécialités de résidanat en respectant une feuille de route et les objectifs à atteindre dans l'intérêt de la santé de nos citoyens en tenant compte de l'adéquation entre les besoins et les priorités de santé publique et les moyens pédagogiques à mettre à la disposition de nos universités et de nos services hospitalo-universitaires.

Que le service dit « civil » soit un devoir et un droit national pour toute compétence quel que soit l'âge professionnel « de 7 à 70 ans d'expérience ».

Que le critère de maintien ou de départ soit conditionné par l'état de santé attesté par un certificat médical pour tout poste de travail dans tous les domaines professionnels et a fortiori dans celui de la santé et de la formation universitaire en particulier en médecine. Que cette obligation citoyenne ne soit plus un alibi pour pallier virtuellement au désert médical, l'hirondelle ne faisant pas le printemps comme le dit l'adage, le médecin ne peut, à lui seul, être une oasis médicale dans cette immensité désertique.

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