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Professeur Larbi Abid
Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid


Bloc notes

Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.

Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.

Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.

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Histoire de l'Algérie médicale

Les hommes et les femmes


FEYGUINE Abadie Hélène (1881-1964)

Hélène Feyguine AbadieHélène (Lola) Feyguine est née dans une famille juive de Samara le 21 mai 1881. La ville se situe au sud de la Russie près du Kazakhstan, sur les bords de la Volga. Ses parents, marchands de bois, migrent ensuite avec leurs enfants à Odessa, qui appartient alors à l’Empire russe. Plusieurs pogroms eurent lieu dans ce port situé sur la Mer Noire où se trouvait une population multiethnique comportant, outre les Russes et les Ukrainiens, des Juifs et des Grecs en conflit depuis le début du XIXème siècle. Vers 1890, l’émigration juive est importante. De plus, il existe un numerus clausus pour les étudiants juifs.

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Naissance de la médecine algérienne

Naissance de la médecine algérienne

Dans cette évocation il ne sera question que de la médecine algérienne post-coloniale, celle qui a vu le jour après les accords d’Evian du 18 mars 1962 qui ont vu l’Algérie accéder à son indépendance après une exemplaire guerre de libération nationale qui aura duré plus de sept ans. Au lendemain du « cessez-le-feu » proclamé le 19 mars 1962, nous assisterons à un exode massif des pieds-noirs. Le départ massif et rapide de la population européenne allait plonger l’Algérie dans une dramatique situation.

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Histoire de l'Algérie médicale : Naissance de la médecine algérienne


La médecine en Algérie pendant la période coloniale française (1830-1962)Envoyer cette page par e-mail Ajouter cette page à mes favoris

Par M.KHIATI Professeur de pédiatrie
(In "histoire de la médecine en Algérie" Ed ANEP 2000)

La période coloniale peut être schématiquement divisée en deux périodes :

Dès le début de la colonisation, les français ont développé un système hospitalier militaire suivant la présence de leurs troupes et/ou colons :

Ces hôpitaux s'adressaient d'abord aux européens ; les algériens autochtones devaient bénéficier d'infirmeries indigènes implantées près des regroupements de tribus. Très peu disposaient d'un médecin permanent. En 1845, 18 médecins sont affectés dans les principales villes d'Algérie. Ils étaient secondés par 14 praticiens ruraux. Ces médecins ne suffisaient même pas à la population européenne. Devant cette pénurie, un appel des autorités coloniales fut adressé aux missions caritatives :

En 1845 une ordonnance instituant des médecins de colonisation a été signée suivie le 30 juin 1847 par une circulaire créant un service de santé auprès des bureaux arabes et imposant la tenue d'un registre d'observations médicales. Trois médecins sont affectés au niveau des bureaux arabes dans les 3 régions du pays.
Devant cette situation sanitaire, la population autochtone continuait donc à faire appel à la médecine populaire traditionnelle telle qu'elle se pratiquait avant l'occupation française.
L'enseignement médical européen a démarré en 1933 où un cours de pathologie fut dispensé à Alger. Il était bien sur réservé aux européens et se déroulait à l'hôpital militaire du Dey (Bab El Oued).

En 1849 la société de médecine d'Alger fut créée.
En 1850 (et jusqu'en 1959) un cours d'accouchement a également été ouvert.
Enfin l'école de médecine d'Alger fut créée par décret le 3 avril 1857.

Théoriquement ouverte également aux algériens, elle ne comptait que 5 arabes inscrits en 1865.
De 1875 à 1878, l'école a enregistré l'inscription de 85 étudiants en médecine qui ne pouvaient effectuer que les deux premières années d'étude.
A partir de la troisième année, ils étaient obligés de se rendre en métropole.
De 1879 à 1909 un seul diplômé algérien en médecine.
En 1939, on comptait 200 diplômés universitaires d'origine autochtone dont 41 médecins, 22 pharmaciens et 9 dentistes.
En 1954, à la veille du déclenchement de la révolution, le nombre de diplômés était de 165 médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes.

Etudiants algériens inscrits à l ‘université d’Alger
Année Nombre total d’étudiants Etudiants algériens Etudiants en médecine et pharmacie
1915-16 422 39 7
1919-20 1428 17 15
1925-26 1663 64 12
1929-30 2013 97 13
1935-36 2258 94 9
1939-40 1866 89 30
1945-46 4978 360 165
1949-50 4833 306 105
1955-56 5198 684 128
1959-60 6533 814 100
1960-61 7248 1317 150

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