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Professeur Larbi Abid
Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid


Bloc notes

Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.

Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.

Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
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Histoire de l'Algérie médicale

Les hommes et les femmes


AROUA Ahmed

Docteur Aroua AhmedLe docteur Ahmed AROUA est né le 11 mai 1926 à M'doukal, Hodna (wilaya de Batna). Il doit sa formation arabe et islamique essentiellement à son père Mohamed Esseddik, lui-même formé à l'université islamique Zitouna de Tunis. Il fit ses études de médecine à la faculté de Montpellier où il soutint sa thèse de doctorat en médecine en octobre 1955.

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Naissance de la médecine algérienne

Devenir Chirurgien : un rêve d’enfant pour Ahmed Nekhla

De derrière son bureau feutré parsemé de brochures scientifiques et d’un Coran rouge brique discrètement entre des feuillets épars, le professeur Nekhla semble perdu dans ses contemplations. Il vient de sortir du bloc opératoire, et dans sa tête défilent les images de l’acte chirurgical qu’il venait d’accomplir. A-t-il fait tout ce qu’il fallait pour annihiler la lourde pathologie qu’il venait d’opérer ?

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Histoire de l'Algérie médicale : Naissance de la médecine algérienne


La lutte anticancéreuse en AlgérieEnvoyer cette page par e-mail Ajouter cette page à mes favoris

Vue de la porte d'entrée du Centre Pierre et Marie Curie - Avenue BattandlerLa lutte anticancéreuse en Algérie débuta sous l'occupation française. C'est en 1928 qu'intervient la création de principe du centre anticancéreux d'Alger, suivant de peu la réalisation des centres de Bordeaux, Paris et Lyon en 1923 ; De Montpellier, Strasbourg, Lille Rennes, Reims, Caen et Toulouse en 1924 ; de Marseille et Angers en 1925 ; et de Nancy en 1927.

Le centre anticancéreux d'Alger était installé par le professeur Constantini dans les locaux de la clinique A de l'hôpital Mustapha. Ce centre, s'il avait le mérite de constituer le premier maillon dans la chaîne de la lutte anticancéreuse en Algérie ne pouvait prétendre à assumer ni le dépistage, ni le traitement de tous les cancers observés. Néanmoins le départ était ainsi donné et une consultation anticancéreuse fut instituée par les docteurs Laffont, Ferrari, Viallet et Duboucher.

La seconde guerre mondiale interrompit l'essor de l'institut qui reprit ses activités à la fin de l'année 44. Mais ce n'est qu'en 1947 que le professeur Montpellier, chef de service d'anatomie pathologique et d'oncologie humaine, obtint la possibilité d'asseoir la lutte anticancéreuse selon des bases géographiques. Il créa alors l'organisation appelée RALAC : Réseau Algérien de Lutte Anti-Cancéreuse de même que naissait la Société de Carcinologie. La publication d'un Bulletin Cancérologique organe officiel du RALAC et de la société de carcinologie fut également décidée. Le premier numéro de ce bulletin paraît en janvier 1948.

En 1949, une ligue algérienne de lutte contre le cancer était constituée sous la présidence de madame Charles-Vallin.
En 1950, le Centre Algérien de Lutte Contre le Cancer quitte les locaux de la clinique universitaire pour s'installer dans les bâtiments de la place Pierre et Marie Curie, la direction ayant été confiée au professeur Montpellier le 9 novembre 1949.
En 1955, M. Montpellier crée les centres anti-cancéreux d'Oran et Constantine.
En 1956, la première pierre du centre anti-cancéreux Pierre et Marie Curie (CPMC) est posée avenue Batandier. Le professeur J. BREHANT, chirurgien des hôpitaux, après le départ à la retraite du professeur Montpellier prend la direction du CPMC (et la chefferie de service de chirurgie) au mois de mars 1958.

En 1959, le CPMC comprenait les services suivants :

Depuis le janvier 1950 et jusqu'au 31 décembre 1958, le RALAC a recensé au fichier central d'Alger 8706 cas de cancers qui ont fait l'objet d'une étude exhaustive dans le Bulletin Algérien de Carcinologie vol 1, n°35 de 1959. Ces 8706 cas de cancers se répartissaient selon l'ethnie en :

A travers ces quelques chiffres on doit admettre ( vu le nombre de cas de cancer chez l'autochtone rapporté à la population générale ) que la lutte anti-cancéreuse s'adressait avant tout à l'Européen d'origine et n'atteignait que très peu la population indigène.
De même on peut relever certaines affirmations (qui se relèveront erronées) :

Epithélioma du cuir chevelu

A l'indépendance, les problèmes de santé publique énormes auxquels était confronté le personnel médical extrêmement réduit a quelques peu occulté la prise en charge du cancer en Algérie. Certes le CPMC continuait à recevoir de tout le pays les patients atteints d'affections malignes (le plus souvent à un stade avancé) mais ils ne recevaient le plus souvent qu'un traitement symptomatique au point ou pour beaucoup de collègues médecins, le service de médecine du professeur MERIOUA était considéré comme un mouroir.

Cependant au fur et à mesure du développement des connaissances médicales, de la meilleure couverture sanitaire du pays, le problème de la prise en charge de la maladie cancéreuse est bien sur revenu à la surface.

Durant les années 70 et 80, outre le professeur MERIOUA déjà cité, au niveau du CPMC d'autres professeurs avaient en charge le traitement de cette affection :

Ces 3 professeurs ont été les précurseurs de la lutte anti-cancéreuse de l'Algérie post-indépendance. Ils ont non seulement pris en charge des malades mais également mis en place les structures nécessaires à cette prise en charge et enfin formés les médecins spécialisés actuels.

Ainsi le service d'oncologie médicale mis en place au CPMC (à la place du service de médecine) a eu pour premier chef de service, le professeur T. HENNI ancien assistant d'hématologie du professeur P. COLONNA. Après le départ à l'étranger du professeur T. HENNI, l'actuel chef de ce service, le professeur K.BOUZID est également un spécialiste d'hématologie formé par le professeur COLONNA.

Les chefs de service de radiothérapie du CPMC et de Blida ont également été des assistants du professeur GHOUADNI.
Quant au professeur ALLOUACHE qui a pendant longtemps présidé le conseil scientifique du CPMC, il a était le cancérologue par excellence, s'intéressant aux différentes localisations cancéreuses et orientant ses assistants vers la spécialisation ; cancérologie digestive, gynécologique, sénologique ; osseuse etc. Il a été également l'instigateur du registre du cancer puisque c'est à la suite des différentes tentatives d'évaluation épidémiologique du cancer dans notre pays qu'il avait faites que nous avons mis en place le premier registre de population des cancers digestifs à Alger en 1986 qui a englobé à partir de l'année 1993 toutes les localisations cancéreuses.

Depuis son départ en France, un service de sénologie a été crée au CPMC par un de ses assistants et la cancérologie osseuse est traitée essentiellement au service d'orthopédie de Blida. Concernant la cancérologie digestive, même si aucun service ne s'est spécialisé, il faut reconnaître que tant dans les services de chirurgie oncologique que dans certains services de chirurgie viscérale , des chirurgiens se spécialisent dans le traitement des cancers du tube digestif , d'autres vers le traitement cancers de la sphère hépato-bilio-pancréatique .

Souhaitons que les localisations pleuro pulmonaires (où n'existe qu'il seul service de chirurgie) et surtout urologiques puissent se développer vu l'incidence élevée des localisations néoplasiques pour ces deux appareils. De même, il faudrait que nos collègues gynécologues puissent développer la cancérologie gynécologique qui est à l'heure actuelle traitée essentiellement dans les services de chirurgie viscérale.

Parallèlement, à la faculté de médecine, un résidanat de radiothérapie puis d'oncologie médicale (grâce aux professeurs L. DJELLALI du CHU d'Oran, T.HENNI et A.BENDIB du CPMC) a vu le jour. Ces deux spécialités sont actuellement enseignées dans leur globalité en Algérie et plusieurs thèses d'agrégation ont été soutenues en chirurgie oncologique, en radiothérapie et en oncologie médicale (aux CHU d'Oran et de Constantine).

Actuellement, le CPMC comprend les services suivants :

Sur le plan des infrastructures, en dehors du CPMC, tous les CHU d'Algérie ainsi que plusieurs hôpitaux de secteur sanitaire prennent en charge le traitement du cancer et il existe plusieurs Centres Anticancéreux (CAC) :

Des sociétés savantes ont également vu le jour :

Sur le plan épidémiologique, plusieurs wilayas sont couvertes par un registre du cancer : Alger, Oran, Sétif, Sidi Bel Abbes, Batna, Constantine, Annaba, Tlemcen. Ces registres créés sur initiative personnelle sont malheureusement tous situés dans le nord de l'Algérie. Souhaitons d'une part qu'ils se fédèrent et que d'autres registres dans les régions des hauts plateaux et du sud algérien voient le jour.

Plusieurs associations de malades ont vu le jour dans différentes villes et récemment (28juillet 2005) la ligue algérienne de lutte contre le cancer ( succédant au RALAC ) renaît grâce à l'initiative de monsieur F.Y CHALLAL et de nombreuses personnes de la société civile.

A priori, même si les infrastructures existantes son insuffisantes pour prendre en charge l'ensemble des cancers diagnostiqués chaque année (estimé à 30 000 nouveaux cas /an), il semble à la lecture de ce tour d'horizon que la lutte anticancéreuse en Algérie est partie sur de bonnes bases. En fait elle souffre d'un péché commun à beaucoup d'initiatives : le problème du leadership. En effet plusieurs chefs de service des spécialités prenant en charge la maladie cancéreuse considèrent qu'ils détiennent le monopole de la lutte anticancéreuse en Algérie et que rien ne pourra se faire sans eux. Mieux encore, si la notion de concertation pluridisciplinaire est un leitmotiv lors des différentes manifestations scientifiques qui se déroulent en Algérie. Dans la pratique , selon la spécialité où est reçu le patient le protocole de traitement est institué , les autres spécialités intervenant dans le traitement ne recevant le malade qu'après qu'il ait reçu le traitement préconisé par le premier spécialiste( que celui-ci soit ou non indiqué en premier ) . C'est malheureusement ainsi qu'est vu la notion ‘' de concertation pluridisciplinaire''.

Ce handicap sera-t-il dépassé un jour ? Nous le souhaitons dans l'intérêt d'une meilleure prise en charge thérapeutique du malade.

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