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Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
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L'Algérie et la médecine algérienne ont perdu le 23 mars 2004 un de ses valeureux enfants : le professeur Abdelkader BOUKHROUFA.
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Il est difficile de faire une approche sélective de l’histoire maghrébine et de traiter séparément telle ou telle région suivant le concept géopolitique actuel, car le Maghreb tout au long de cette période qui a duré sept siècles a vu des empires, des royaumes et des dynasties se faire et se défaire. Depuis que Okba Ibn Nafaa a étendu l’Islam au Maghreb et fonda la ville de Kairouan en 670, les changements politiques ont été nombreux au Maghreb.
Professeur Larbi Abid - Algérie - Avril 2019
L’hôpital public n’est certainement pas une entreprise, mis il est encore moins une administration, bien que la plupart des directeurs d’hôpitaux les considèrent et gèrent comme une administration.
Des règles de gestion interne, un système de financement (on est encore au budget global), une gestion de la ressource humaine dépassée (instabilité des cadres administratifs, selon le bon vouloir aussi bien du ministère pour ce qui est du directeur de l’établissement que du directeur lui-même pour ce qui est des autres cadres qui doivent pratiquement prêter allégeance à chaque fois qu’un nouveau directeur est installé, au risque d’être relevé avec l’accord des DSP et même de la tutelle ! ) mettent l’hôpital en situation difficile vis-à-vis de sa mission qui est de répondre aux besoins de santé de la population qu’il dessert.
Pour ce qui du personnel de santé (médical et paramédical), l’époque est révolue où l’on se retranchait derrière la formule « la santé n’a pas de prix ». À l’heure actuelle on est confronté à une réduction insidieuse du personnel paramédical par le non remplacement des infirmiers et infirmières arrivés à l’âge de la retraite ou tout simplement démissionnant car ne supportant plus le stress quotidien. Cette réduction de personnel paramédical semble être la réponse du secteur de la santé à la décision gouvernementale de dégraissage des effectifs dans la fonction publique.
Les impératifs financiers ne devraient pas interférer sur la qualité et l’humanité des soins. En chirurgie par exemple, la qualité du soin ne dépend pas seulement de la qualité du plateau technique mais également de l’environnement. Même lorsque l’on a la technicité et le plateau technique idoine, a-t-on le droit de réaliser un acte chirurgical lourd pour laisser le malade en postopératoire sous la surveillance d’un seul paramédical qui doit également surveiller tous les malades d’un service de 25/30 lits ? Doit-on refuser d’opérer des patients car nous ne sommes pas sûrs d’assurer une surveillance postopératoire adéquate ?
Que fait la direction de l’établissement vis-à- vis de ce problème ? Elle préfère plutôt s’occuper de l’embellissement extérieur de l’établissement (el madaher, c’est ce qui importe le plus, hélas !) et laisser au médecin de trouver une réponse à ce problème.
La phrase magique : Allah Ghaleb machi fi yedi !
Le médecin chef de service est responsable de la compétence technique et du dévouement aux malades de son équipe mais la gestion de la ressource humaine lui échappe, laissée aux administrateurs qui saupoudrent de manière identique, les différents services hospitaliers (médicaux ou chirurgicaux) du même nombre d’agents paramédicaux considérant ainsi être équitable envers les uns et les autres, en agissant ainsi.
La promotion du service public hospitalier, support essentiel du progrès médical et garant de la qualité des soins, mérite la remise en cause des certitudes ancrées sous le crane de beaucoup de directeurs d’établissements hospitaliers.
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