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Professeur Larbi Abid
Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid


Bloc notes

Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.

Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.

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Histoire de l'Algérie médicale

Les hommes et les femmes


BENABADJI Rachid

Professeur Rachid BenabadjiLe professeur Rachid BENABADJI a pris sa retraite en juillet 1998. Il avait exercé les fonctions de professeur chef de service de chirurgie générale à la clinique centrale de 1980 à 1986 puis au service de chirurgie générale de l’hôpital Bologhine de 1986 à 1998.

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Naissance de la médecine algérienne

La participation multiforme du corps médical algérien à la révolution

Avant d’évoquer les différents types d’activités assumés par le corps médical algérien pendant la guerre d’indépendance, nous devons faire quelques remarques préliminaires.
Quand nous parlons de corps médical, cette dénomination englobe médecins, pharmaciens, dentistes, étudiants en médecine et paramédicaux diplômés ou non, dont l’activité a été solidaire et inséparable...

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Editorial


Le sucre, un poison agréable

Proposé par Larbi Abid - Algérie - Mars 2019

Auteur : Dr. C. Bastid

La fête d’anniversaire bat son plein, les enfants se goinfrent de sucreries colorées, de gâteaux. Quoi de plus normal, tant ces images sont associées au caractère festif ?
Il faut pourtant reconsidérer sucreries et pâtisseries.

Le lobby du sucre et des industriels concernés conteste cette vision et considère qu’il n’y a pas de preuves suffisantes des effets délétères du sucre et continue de proposer aliments et boissons qui provoquent obésité, hypertension artérielle, diabète et maladies cardiaques.

Une étude récente montre que l’ingestion par excès de boissons sucrées diminue notablement le volume du cerveau.

Nombreux sont les analystes qui estiment que le débat actuel sur le sucre en est au stade du débat sur le tabac dans les années 1960.
Manifestement, beaucoup reste à dire et à révéler.
Pour ne pas effrayer le consommateur, l’industrie agro-alimentaire sait cacher la quantité de sucre sous diverses appellations : glucose - sirop de glucose - fructose – dextrose - sirop de maïs – lactose – saccharose. Mais il s’agit bien de sucres dans tous les cas.

On estime que depuis 30 ans la consommation de sucre dans le monde a augmenté de plus de 40%, et que la consommation d’aliments transformés et sucrés a au moins doublé en occident.
On évalue actuellement qu’au moins les trois quarts des plats cuisinés vendus en supermarché contiennent des sucres ajoutés.
Les industriels ajoutent du sucre dans de nombreux produits, y compris dans ceux qui sont salés.
Beaucoup de sucres consommés sont en effet dissimulés dans des aliments transformés et ultra-transformés, qui ne sont habituellement pas considérés comme sucrés.
On peut citer comme exemple : une cuillère à soupe de ketchup contient environ une cuillère à café de sucres libres et une canette de soda contient environ 10 cuillères à café.

Quand on déchiffre les étiquettes des produits industriels, la quantité de sucres apportée est effrayante.
L'OMS conseille aux enfants comme aux adultes de diminuer l’apport en sucres en dessous de 5% de la ration énergétique totale, soit environ 25 grammes par jour.
Cette précaution s'applique au sucre blanc comme aux autres types de sucres, même qualifiés de « sains ». Le sucre roux est du sucre blanc enrichi en minéraux.
En dehors de la présence de ces minéraux, il a les mêmes conséquences néfastes que le sucre blanc.
L’apport de 25 g de sucres libres par jour est l'équivalent de la quantité de sucre contenue dans un verre de coca de 220 ml. En comparaison, les Français consomment plus de 90 g de sucres totaux par jour.

Il est utile de lire les étiquettes. Les ingrédients sont habituellement listés par ordre décroissant de poids. Cela signifie que si le sucre et ses variantes figurent dans les premières positions, le produit que vous alliez acheter n’est pas pertinent.

On estime actuellement que la charge glycémique est plus dangereuse que le cholestérol pour le risque d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral.

L'index glycémique d’un aliment indique si le glucose qu’il contient passe rapidement ou non dans le sang.
La charge glycémique prend en compte un autre paramètre important : la quantité de glucides ingérés.

La charge glycémique est obtenue en multipliant l’index glycémique par la quantité de glucides de la portion consommée et en divisant par 100.

Prenons comme exemple une assiette de 150 g de purée de pommes de terre qui a un index glycémique de 90 (ce qui est élevé) et une teneur en glucides de 23 g, la charge glycémique est de 90 x 23 / 100 soit 20,7.

On considère que la charge glycémique est basse si elle ne dépasse pas 10, qu’elle est moyenne entre 11 et 19, et élevée au-dessus de 20.

L’imagerie médicale montre que le métabolisme du glucose au niveau du cerveau est ralenti en cas de maladie d’Alzheimer, sans qu’on sache s’il s’agit d’une cause ou d’une conséquence de l’affection. Or, on sait que le diabète de type 2 (qui ne nécessite pas d’injection d’insuline) majore très significativement le risque de développer une maladie d’Alzheimer, caractérisée par l’accumulation de plaques amyloïdes dans le cerveau. C’est aussi le cas du diabète de type 1 (dépendant de l’insuline).

On a démontré une perte de sensibilité à l’insuline au niveau des cellules cérébrales qui s’aggrave avec la sévérité de la démence.
Cette résistance progressive des cellules cérébrales à l’insuline a été qualifiée de diabète de type 3, probable cause de dégénérescence des neurones. Les connexions sont complexes entre le cerveau et le pancréas endocrine qui synthétise l’insuline. En 2016, on a mis en évidence un rôle actif sur la sécrétion pancréatique d’insuline par le NGF (Nerve Growth Factor – facteur de croissance des nerfs).
Parce qu’ils permettent une perte rapide de poids, les régimes pauvres en glucides sont tentants. Mais, à long terme, ils seraient dangereux pour la santé.

Une nouvelle étude présentée par l'Université de médecine de Lodz (Pologne) montre que les personnes consommant peu ou pas de glucides ont un risque accru de mourir prématurément (toutes causes confondues : maladie coronarienne, accident vasculaire cérébral, cancer) que les participants qui en mangent des quantités normales.

Ces résultats sont confirmés par une autre méta-analyse réalisée sur une cohorte de 450.000 personnes, suivies pendant 15 ans.
Une fois encore, c’est l’excès – en plus ou en moins – qui est néfaste.

Il faut apprécier les sucres naturels et par exemple utiliser le miel à la place du sucre. On peut aussi utiliser des figues ou du raisin pour sucrer des préparations culinaires.
Des alternatives au sucre, à consommer avec modération, sont nombreuses :

https://editions-amalthee.com/catalogue-livres-editions-nantes/ebooks/perdre-poids-prise-charge-globale-regime/
https://livre.fnac.com/a11223701/Caroline-Bastid-Perdre-du-poids-Pour-une-prise-en-charge-globale-sans-regime?omnsearchpos=15
https://www.docteurbastid.com/

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