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Professeur Larbi Abid
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Médecin mécène, philosophe et homme de science. Abdelkader Belabbes est né le 6 septembre 1915 à Béjaïa dans une famille relativement aisée pour l’époque. Son père Ahmed habitait l’actuelle rue Allaoua Touati (en haut du lycée Ibn Sina). Après avoir terminé l’enseignement primaire, il ira à Alger et plus précisément au lycée de Ben Aknoun où il décrochera son bac en 1933, à l’âge de 18 ans. Voulant devenir médecin, il ira en France, à Tours plus exactement, où il effectuera sa médecine et obtiendra son doctorat en 1940.
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Depuis l’antiquité, la tuberculose est présente dans le bassin méditerranéen : en témoignent les séquelles de tuberculose du rachis sur une momie égyptienne de la XXIème dynastie, ainsi que les traces d’établissement "sanatoriaux" pour phtisiques en Egypte 1000 ans avant l’ère chrétienne. Pendant toute la période qui s’étende du 8ème au 19ème siècle, les migrations humaines entre las pays du Maghreb et ceux du moyen orient, l’arrivée au Maghreb des réfugiés de l’Andalousie ont favorisé en Algérie à la fois l’entretien de la maladie et la diffusion des connaissances empiriques de l’époque.
La tenue du IIIème Congrès de l’Académie algérienne d’allergologie a été l’occasion d’honorer une grande figure de la médecine algérienne, en l’occurrence le Pr Jean-Paul Grangaud auquel a été décerné le 1er Prix « Tedjini Haddam ».
Né en Algérie en 1938, Jean-Paul Grangaud est un professeur émérite en pédiatrie. Toujours proche des algériens, il avait noué durant sa jeunesse de solides amitiés avec des membres des scouts musulmans et à l’époque où il était interne des hôpitaux (1961-1962), il n’avait pas hésité à alimenter des amis du FLN en médicaments et en sang, volés à l’hôpital.
Alors que ses parents quittent l’Algérie, en 1962, lui, qui n’a que 24 ans à l’époque, décide de rester. Depuis, il n’a jamais pensé à partir, même durant les années de terrorisme. En 1968, il obtient la nationalité algérienne et se consacre entièrement au développement de la pédiatrie en Algérie, montant les services de pédiatrie de l’hôpital de Beni-Messous puis celui d’Aïn Taya. Il sera également derrière l’introduction de la médecine ambulatoire et l’hospitalisation des enfants avec leurs mères, ce qui entraîne une réduction considérable du nombre de décès infantiles.
En 1994, il est nommé conseiller du ministre de la santé de l’époque chargé des problèmes de santé infantile et maternelle, tout en poursuivant ses activités hospitalières.
Note du 05/11/2019 11:03:27.
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