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Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid
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Comme toutes les franges de la population, le corps de la santé a participé à la lutte pour l’indépendance du pays. BEDJ Messaouda, née le 7 mai 1933 à Chlef (anciennement Orléansville), est l’une des représentantes de ce corps. A l’âge scolaire, sa famille l’inscrit à l’école de filles de la ville, ce qui était assez rare à l’époque. Studieuse, elle passe sa 6ème est on la retrouve en 1945, à l’âge de 12 ans au lycée où elle apprend les événements sanglants du 8 mai 45 à Sétif, Guelma et Kherrata.
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La période coloniale peut être schématiquement divisée en deux périodes : le XIX ème siècle où la médecine a été utilisée comme moyen de propagande, de pénétration et d'information ; la deuxième période concerne le XX ème siècle et va jusqu'au recouvrement de l'indépendance, marquée par la marginalisation progressive de la population locale et l'accès de quelques musulmans aux études médicales.
La tenue du IIIème Congrès de l’Académie algérienne d’allergologie a été l’occasion d’honorer une grande figure de la médecine algérienne, en l’occurrence le Pr Jean-Paul Grangaud auquel a été décerné le 1er Prix « Tedjini Haddam ».
Né en Algérie en 1938, Jean-Paul Grangaud est un professeur émérite en pédiatrie. Toujours proche des algériens, il avait noué durant sa jeunesse de solides amitiés avec des membres des scouts musulmans et à l’époque où il était interne des hôpitaux (1961-1962), il n’avait pas hésité à alimenter des amis du FLN en médicaments et en sang, volés à l’hôpital.
Alors que ses parents quittent l’Algérie, en 1962, lui, qui n’a que 24 ans à l’époque, décide de rester. Depuis, il n’a jamais pensé à partir, même durant les années de terrorisme. En 1968, il obtient la nationalité algérienne et se consacre entièrement au développement de la pédiatrie en Algérie, montant les services de pédiatrie de l’hôpital de Beni-Messous puis celui d’Aïn Taya. Il sera également derrière l’introduction de la médecine ambulatoire et l’hospitalisation des enfants avec leurs mères, ce qui entraîne une réduction considérable du nombre de décès infantiles.
En 1994, il est nommé conseiller du ministre de la santé de l’époque chargé des problèmes de santé infantile et maternelle, tout en poursuivant ses activités hospitalières.
Note du 05/11/2019 11:03:27.
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