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Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.
Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.
Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.
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Hélène (Lola) Feyguine est née dans une famille juive de Samara le 21 mai 1881. La ville se situe au sud de la Russie près du Kazakhstan, sur les bords de la Volga. Ses parents, marchands de bois, migrent ensuite avec leurs enfants à Odessa, qui appartient alors à l’Empire russe. Plusieurs pogroms eurent lieu dans ce port situé sur la Mer Noire où se trouvait une population multiethnique comportant, outre les Russes et les Ukrainiens, des Juifs et des Grecs en conflit depuis le début du XIXème siècle. Vers 1890, l’émigration juive est importante. De plus, il existe un numerus clausus pour les étudiants juifs.
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La lutte anticancéreuse en Algérie débuta sous l’occupation française. C’est en 1928 qu’intervient la création de principe du centre anticancéreux d’Alger, suivant de peu la réalisation des centres de Bordeaux, Paris et Lyon en 1923 ; De Montpellier, Strasbourg, Lille Rennes, Reims, Caen et Toulouse en 1924 ; de Marseille et Angers en 1925 ; et de Nancy en 1927. Le centre anticancéreux d’Alger était installé par le professeur Constantini dans les locaux de la clinique A de l’hôpital Mustapha. Ce centre, s’il avait le mérite de constituer le premier maillon dans la chaîne de la lutte anticancéreuse en Algérie ne pouvait prétendre à assumer ni le dépistage, ni le traitement de tous les cancers observés. Néanmoins le départ était ainsi donné et une consultation anticancéreuse fut instituée par les docteurs Laffont, Ferrari, Viallet et Duboucher.

Interne à Alger en 1906, 6 ans avant le professeur Henri Duboucher, 2 ans après le Professeur Lombard, il est Prosecteur d'anatomie du rigoureux Professeur Trolard. Il part à Paris, élève de Lecène et d'Edouard Quénu, et revient Professeur à Alger en 1920, succédant à son maître Eugène Vincent en 1924, qui dirigeait les salles Lisfranc et Larrey. Il a alors 40 ans.
D'allure colossale c'était un opérateur rapide. Le premier il donne dès 1925 le système pavillonnaire à l'hôpital de Mustapha, transformant les deux salles de Vincent en un ensemble à quatre étages, avec ses deux parties, Eugène Vincent et Dupuytren. Il sera suivi par Georges Aubry en 1932, puis par la plupart des patrons. Il sera le maître d'Etienne Curtillet, d'Henri Liaras, de René Bourgeon, suivis de Louis Sirot, Paul Butori, Pierre Pantin, Jean Houël, André Leca. Il est mort accidentellement en août 1951, en France, a la suite d'une chute. Il a été professeur à 31 ans.
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