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Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.
Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.
Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.
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Evoquer la mémoire et le parcours remarquable de celui qui fut et restera le fondateur de l’endocrinologie dans notre pays après l’indépendance renvoie à la douleur que sa disparition récente a gravé dans le cœur de ses proches, avec une pensée particulière et émue pour sa sœur Assia, fidèle d’entre les fidèles. La disparition du professeur Moulay Ben Miloud a aussi frappé d’une grande tristesse ses amis, ses pairs et ses nombreux élèves, présents en Algérie ou établis à l’étranger. D’ailleurs, beaucoup parmi ses disciples auraient pu lui rendre hommage tant l’autorité naturelle qui émanait de son élégante personne, suscitait d’emblée et unanimement le respect. Et ce respect allait bien au-delà de la simple considération due aux maîtres qu’impose aux médecins la tradition hippocratique.
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Il est difficile de faire une approche sélective de l’histoire maghrébine et de traiter séparément telle ou telle région suivant le concept géopolitique actuel, car le Maghreb tout au long de cette période qui a duré sept siècles a vu des empires, des royaumes et des dynasties se faire et se défaire. Depuis que Okba Ibn Nafaa a étendu l’Islam au Maghreb et fonda la ville de Kairouan en 670, les changements politiques ont été nombreux au Maghreb.

Interne à Alger en 1906, 6 ans avant le professeur Henri Duboucher, 2 ans après le Professeur Lombard, il est Prosecteur d'anatomie du rigoureux Professeur Trolard. Il part à Paris, élève de Lecène et d'Edouard Quénu, et revient Professeur à Alger en 1920, succédant à son maître Eugène Vincent en 1924, qui dirigeait les salles Lisfranc et Larrey. Il a alors 40 ans.
D'allure colossale c'était un opérateur rapide. Le premier il donne dès 1925 le système pavillonnaire à l'hôpital de Mustapha, transformant les deux salles de Vincent en un ensemble à quatre étages, avec ses deux parties, Eugène Vincent et Dupuytren. Il sera suivi par Georges Aubry en 1932, puis par la plupart des patrons. Il sera le maître d'Etienne Curtillet, d'Henri Liaras, de René Bourgeon, suivis de Louis Sirot, Paul Butori, Pierre Pantin, Jean Houël, André Leca. Il est mort accidentellement en août 1951, en France, a la suite d'une chute. Il a été professeur à 31 ans.
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