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Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.
Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.
Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.
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Le docteur Abdelkader Abid est né à 1950 à Ain Témouchent dans une famille de commerçants aisés et lettrés. Ce n’est pas un hasard s’il fut prénommé en l’honneur de l’émir Abdelkader symbole de la résistance algérienne dans cette famille révolutionnaire de l’ouest.
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La période coloniale peut être schématiquement divisée en deux périodes : le XIX ème siècle où la médecine a été utilisée comme moyen de propagande, de pénétration et d'information ; la deuxième période concerne le XX ème siècle et va jusqu'au recouvrement de l'indépendance, marquée par la marginalisation progressive de la population locale et l'accès de quelques musulmans aux études médicales.
par Larbi ABID
Mokrane Bouchouchi est né le 9 avril 1925. Il commence ses études primaires à Tablat, les poursuit à Tébessa, fait son collège à Miliana puis entre au lycée Bugeaud (actuel Emir Abdelkader). Il est reçu au baccalauréat en juin 1945 et entame des études de chirurgie dentaire à la faculté de médecine de Paris.
Il obtient son diplôme en 1953 et ouvre un cabinet près de la place Bugeaud (actuellement place Emir Abdelkader). Dès le début de la révolution il intègre le FLN et son cabinet devient une plaque tournante où se rencontrent les responsables dont Abane Ramdane et Benyoucef Ben Khedda.
Il est arrêté par les parachutistes en février 1957 et torturé. Il est ensuite emprisonné à Barberousse (actuel Serkadji) d'où il ne sort qu'en 1959. Au bout de 3 mois de mise au secret (même sa famille ne savait pas qui l'avait arrêté ni où il était détenu), c'est un officier de l'armée française qui lui avait vendu une villa à la Redoute, avec paiement à tempérament qui le recherchait qui a fini par le retrouver. C'est son intervention énergique qui a sauvé Mokrane d'une mort certaine.
Libéré, les militaires l'ont mis sous surveillance et ont exigé de lui de leur fournir des renseignements. Il arrive à déjouer leur vigilance et à Rallier l'Europe. Il va en Allemagne où il a un parent membre de la représentation FLN. Il rejoint ensuite le Maroc chez une tante installée à Essaouira.
A l'indépendance il retourne à Alger et ouvre à nouveau un cabinet dentaire. Avec un groupe restreint de chirurgiens-dentistes dont Mahiedine Hafiz et Mohammed Oucharef, il s'engage dans l'édification d'une école dentaire algérienne. Il abandonne son cabinet et entame une carrière universitaire. Il soutient une thèse de doctorat en 1969 ayant pour thème « Contribution à l'étude des fibromes ossifiants des maxillaires » et passe le concours d'agrégation en 1970. Il est alors nommé professeur chef de service de pathologie buccale.
Avec ses collègues, il met en place l'institut de chirurgie dentaire dont il a été Directeur pendant plus de 10 ans. Avec d'autres collègues, le Pr Bouchouchi a été à l'initiative de la création de la Société Algérienne de Pédodontie (actuellement Société Algérienne d'Odontologie Pédiatrique) dont il a été le premier président.
Il a aussi été président de la commission nationale chargée de la création des conseils de l'ordre. Il part à la retraite en 1990. Il a fini ses jours entre Alger et Paris où il est décédé le 18 avril 2015.
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