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Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.
Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.
Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.
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Le docteur Abdelkader Abid est né à 1950 à Ain Témouchent dans une famille de commerçants aisés et lettrés. Ce n’est pas un hasard s’il fut prénommé en l’honneur de l’émir Abdelkader symbole de la résistance algérienne dans cette famille révolutionnaire de l’ouest.
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Il est difficile de faire une approche sélective de l’histoire maghrébine et de traiter séparément telle ou telle région suivant le concept géopolitique actuel, car le Maghreb tout au long de cette période qui a duré sept siècles a vu des empires, des royaumes et des dynasties se faire et se défaire. Depuis que Okba Ibn Nafaa a étendu l’Islam au Maghreb et fonda la ville de Kairouan en 670, les changements politiques ont été nombreux au Maghreb.
Par S. Arslan
Pour la majorité des algériens et même des constantinois le CHU de Constantine porte le nom de l’imam Abdelhamid BENBADIS alors qu’il s’agit en fait de son neveu Lakhdar Abdeslam BENBADIS né le 27 janvier 1923 à Constantine. Après des études primaires en langue française, il est inscrit au lycée d’Aumale (actuellement Réda Houhou) où il obtient son bac en 1941.
Il s’inscrit alors à la faculté de médecine d’Alger en 1942, avant de poursuivre son cursus, à partir de 1945 à la faculté de médecine à Paris jusqu’en 1950. Il entamera par la suite une spécialité en ophtalmologie d’abord à Paris à l’hôpital des Quinze-Vingt jusqu’en 1950 avant de rejoindre l’hôpital Charles Nicolle de Tunis dans le service du Dr. Rais, jusqu’en 1952. Il soutient sa thèse de doctorat en médecine à Paris en 1954 et revient à Constantine où il ouvre, pendant un temps, un cabinet médical au n°29 de la rue Georges Clemenceau (actuellement Larbi Ben M’hidi). Militant convaincu, il fut membre de l’association des étudiants musulmans algériens. Il se liera d’amitié avec plusieurs autres étudiants en médecine venus d’Algérie dont le docteur Messaoud Bendib qui sera le premier professeur de radiologie de l’Algérie indépendante.
Arrêté et interné en 1957, alors qu’il prenait part à la grève des six jours, il sera transféré vers le centre d’internement d’El Ghirane de Hamma Bouziane, à une dizaine de kilomètres au nord de Constantine, puis vers celui de Bir El Ogla aux environs de Ain Mlila et enfin au centre d’internement d’El Djorf.
Lors d’une sortie à M’sila pour alimenter le centre en médicaments, il réussit à s’évader et rejoint le maquis. Depuis cette date plus aucune nouvelle de lui jusqu’au jour où sa famille apprend sa mort au maquis par le biais de l’un de ses amis tunisiens qui leur a envoyé une coupure d’un article paru dans la presse. Le docteur Lakhdar Abdeslam Benbadis a trouvé la mort au champ d’honneur, déchiqueté par une mine à l’âge de 37 ans. En visite dans un hôpital du maquis, à Tadjerouine sur la frontière tunisienne, Benbella lui rend hommage et baptise cet hôpital «Benbadis ».
Après l’indépendance de l’Algérie, le 13 mars plus exactement, sa famille reçoit une attestation de la 5ème région militaire mentionnant que le docteur Lakhdar Abdeslam BENBADIS qui a rejoint les rangs de l’ALN en 1959 est tombé au champ d’honneur en 1960.
Quelques années plus tard, le professeur Messaoud BENDIB intervient auprès du Ministère de la Santé afin que le CHU de Constantine porte le nom de ce Chahid.
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