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Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.
Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.
Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.
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Le Doyen René Bourgeon nous a quittés le 4 novembre 1996. Chacun ici l'a connu et en garde un vivant souvenir, souvenir au moins de ces dernières années... Je dois d'être ici devant vous à l'affection de Marie Laure et d'André Bourgeon.
Etudiant anonyme de 1ère année de Médecine en 1950 à Alger, la providence m'a placé sur la route du professeur Bourgeon et celui-ci m'a accordé le privilège d'un parrainage dont la sollicitude ne s'est jamais démentie. Près de cinquante années ont passé. Vous comprendrez mon émotion et je vous demande de me la pardonner.
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Tous les secteurs de la vie économique, sociale, culturelle sont affectés. Le secteur de la santé ne fait pas exception. Médecins, professeurs d’Universités, personnels paramédicaux en majorité français quittent le pays. Les structures hospitalières publiques ou privées, la faculté de médecine, sont complètement désorganisés. De plus, nombreux bâtiments de soins ont été détruits par l’OAS* parfois avec la complicité de médecins. C’est le cas du service de neurochirurgie, installé à la «clinique Barbier Hugo». Le neurochirurgien et son équipe quittent les lieux après démolition par plastiquage des blocs opératoires. Il ne reste que quelques lits qui seront transportés à l’hôpital Ali Ait Idir : ils équiperont et pour longtemps le service de réanimation du nouveau service de neurochirurgie.

Par son fils le docteur Mahmoud AROUA, Président de la Société Algérienne d'Histoire de la Médecine
Le docteur Ahmed AROUA est né le 11 mai 1926 à M'doukal, Hodna (wilaya de Batna). Il doit sa formation arabe et islamique essentiellement à son père Mohamed Esseddik, lui-même formé à l'université islamique Zitouna de Tunis. Il fit ses études de médecine à la faculté de Montpellier où il soutint sa thèse de doctorat en médecine en octobre 1955.
Rentré à Alger, il ouvre un cabinet médical et ne tarde pas à s'intégrer au collectif des médecins de l'organisation politique du FLN. Il est arrêté en février 1957 et c'est dans différents camps et surtout à Bossuet, qu'il écrit de nombreux poèmes en arabe et en français parmi lesquels des chants nationaux. Après l'indépendance, il a continué ses activités médicales. En 1971, il s'intègre dans le secteur de la santé publique. En 1981, il obtient son doctorat en sciences médicales et devient professeur en médecine sociale.
Il a occupé des postes de responsabilité au Ministère de la Santé, à l'Institut National de Santé Publique et au CHU Mustapha. En 1989, il est nommé recteur de l'université des sciences islamiques de Constantine, poste qu'il assume jusqu'au 27 février 1992, date de son décès. En plus de ses fonctions officielles, il a participé à de nombreuses manifestations scientifiques, culturelles et sociales. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages de médecine préventive, d'histoire de la médecine et d'islamologie.
Le docteur AROUA a été membre fondateur et 1er vice-président de la Société Algérienne d'Histoire de la Médecine en 1979. Parmi ses écrits sur l'histoire de la médecine, un ouvrage intitulé "Hygiène et Prévention chez Ibn Sina" (ed. SNED, Alger, 1979) et de nombreux articles et communications dont :
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