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Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.
Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.
Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.
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Médecin mécène, philosophe et homme de science. Abdelkader Belabbes est né le 6 septembre 1915 à Béjaïa dans une famille relativement aisée pour l’époque. Son père Ahmed habitait l’actuelle rue Allaoua Touati (en haut du lycée Ibn Sina). Après avoir terminé l’enseignement primaire, il ira à Alger et plus précisément au lycée de Ben Aknoun où il décrochera son bac en 1933, à l’âge de 18 ans. Voulant devenir médecin, il ira en France, à Tours plus exactement, où il effectuera sa médecine et obtiendra son doctorat en 1940.
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En 1940, les étudiants marocains et tunisiens qui allaient habituellement faire leurs études supérieures en France (médecine, pharmacie, lettres) viennent s'inscrire à l'université d'Alger, unique université alors pour tout le Maghreb dit "Afrique du Nord". Novembre 1942 : nommée au concours des hôpitaux d'Alger et, peu après, élue présidente de l'association des internes et anciens internes des hôpitaux d'Alger, la plupart de mes condisciples ayant été appelés sous les drapeaux, j'étais ainsi la première étudiante en médecine algérienne et premier élément algérien interne des hôpitaux...

Par Fadéla Belkhenchir
Djillali Belkhenchir est né le 30 mars 1941 à Oued Rhiou (Relizane). Sa vie a été marquée par une volonté constante de faire coïncider son métier de médecin et sa conviction profonde que l'être humain est un tout dont il faut considérer chacun des aspects avec une égale et bienveillante attention.
Les hommes, les femmes, les enfants peuvent malheureusement se trouver en butte aux maladies mais le médecin se doit avant tout de préserver leur intégrité physique et morale non seulement en défendant leur droit à la santé mais aussi leur droit à l'éducation, leur droit à un développement sain, leur droit à la vie.
Toute l'existence du professeur Belkhenchir a été une illustration de cette conviction : depuis le moment où, jeune médecin à Douéra en 1967, il n'a cessé de se tenir aux cotés de la population du village, jusqu'à cet hôpital de Birtraria (El Biar) où il a perdu la vie le 10 octobre 1993 et où il luttait chaque jour aussi bien pour la santé des petits malades que pour leur droit à être des personnes, leur droit à une scolarisation normale, leur droit aux loisirs, leur droit au bonheur…
Constamment sur la brèche dans le combat pour la dignité de l'Homme, il n'a pas ménagé ses efforts pour dénoncer les atteintes à l'intégrité physique et morale de ce dernier par le biais du comité algérien contre la torture qu'il a animé dès octobre 1988 jusqu'à la veille même de sa mort, de même qu'il a toujours répondu présent aux cotés des femmes luttant pour leurs droits de citoyennes notamment lors de la célébration du 8 mars.
(N.B. : l'hôpital Birtraria où il a dirigé le service de pédiatrie et où il est mort porte son nom)
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