Revue de presse

Lors d’un congrès, les professionnels ont déploré la pratique illégale de la médecine esthétique qui représente des risques importants sur la santé des patients. Les spécialistes ont mis en exergue l’importance de la formation continue qui permet au médecin d’approfondir son savoir.

Casablanca a accueilli du 18 au 20 avril un congrès sur la médecine esthétique régénérative et fonctionnelle. La lutte contre l’exercice illégal de la profession a été au centre de la clôture des travaux du congrès organisé par la Société marocaine de médecine esthétique régénérative et fonctionnelle. Lors de cet évènement, la présidente du Congrès de médecine esthétique régénérative et fonctionnelle, Badia Falky Zaki, a appelé à la mobilisation de toutes les instances concernées pour lutter contre l’exercice illégal de la médecine esthétique, qui représente des risques importants sur la santé des patients.

A travers ce congrès, «nous visons à sensibiliser le grand public au danger lié à cette pratique», a-t-elle affirmé dans une déclaration à la MAP, expliquant que tout acte médical irresponsable pourra avoir de lourdes conséquences, notamment la nécrose et la cécité. Elle a ainsi déploré l’exercice non autorisé et illégal de la médecine esthétique, insistant sur la nécessité de la formation continue qui permet au médecin d’aiguiser ses connaissances et d’approfondir son savoir. La présidente du congrès a mis en avant la variété de l’offre de formation au Maroc aussi bien dans les facultés publiques que privées, notant que le premier diplôme en Afrique en matière des lasers médicaux à visée esthétique a été lancé depuis huit ans au Maroc. Elle a indiqué que cette manifestation aspire à offrir aux jeunes spécialistes une plateforme d’échange avec des experts de renom aux niveaux national et international. En outre, les débats se sont penchés sur l’actualité et les dernières avancées du domaine.

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