Revue de presse

La première greffe hépatique en Algérie a eu lieu en 2003. Et en tout et pour tout 38 greffes hépatiques sur adultes ont été réalisées depuis cette date jusqu'à nos jours. Ce qui est infime par rapport au nombre de patients inscrits sur la liste d'attente, sans parler des nouveaux inscrits. Les professionnels de la santé estiment que 50% de patients atteints d'une cirrhose sous traitement au niveau des structures hospitalières ont besoin en urgence d'une greffe hépatique.

C'est d'ailleurs ce qu'a indiqué la présidente de l'Association nationale d'aide aux malades transplantés hépatiques (ANATH), Mme. Bekka Zahia, dans une déclaration faite au « Le Quotidien d'Oran », relevant l'importance d'adopter un plan national pour la transplantation hépatique.

D'autant plus, dit-elle, que les pouvoirs publics ont décidé de réduire le transfert des malades algériens vers les hôpitaux étrangers. Précisant que seuls les enfants ayant besoin de transplantation hépatique sont transférés actuellement aux hôpitaux étrangers, en Belgique et en Turquie.

Pour rappel, le Premier ministre, Nadir Larbaoui, avait étudié avec son staff gouvernemental, tout récemment, les textes d'application liés à la loi de la santé 11/18, notamment ceux en relation avec l'amélioration de la couverture sanitaire nationale et la réduction de transfert de malades vers des hôpitaux étrangers. Le gouvernement a ainsi exigé une approche adaptée devant permettre aux professionnels de la santé d'acquérir de nouvelles connaissances sur les techniques avancées de diagnostic et de traitement des maladies à travers la coopération avec des établissements sanitaires et des spécialistes étrangers.

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