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Odonto-Stomatologie tropicale - 1ère revue dentaire internationale panafricaine - Plus d'informations

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Professeur Larbi Abid
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Histoire de l'Algérie médicale

Les hommes et les femmes


BOUBAKEUR Dalil

Docteur Dalil BoubakeurMédecin, Universitaire
Directeur de l'Institut Musulman de la Mosquée de Paris
Né le 2 Novembre 1940 à Skikda - Algérie.
Fils de Si Hamza Boubakeur, Ancien Recteur de la Mosquée de Paris.

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Naissance de la médecine algérienne

L'enseignement de la pharmacie en Algérie (durant la période coloniale)

L'intendant civil Genty de Bussy, qui avait la responsabilité de l'hygiène et de la santé dans la Régence, signa, le 12 septembre 1832, un décret instituant à Alger un jury de médecine appelé à examiner et à recevoir les candidats français et étrangers aspirant à devenir pharmaciens. Ce jury, composé d'un médecin, d'un chirurgien et de trois pharmaciens militaires, pouvait délivrer un diplôme de pharmacien permettant d'exercer la pharmacie dans la Régence d'Alger.

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Revue de presse

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Algérie Envenimation scorpionique : Le recours à la médecine traditionnelle pose problème

El Moudjahid | Algérie | 07/09/2020 | Lire l'article original

Les envenimations scorpioniques ont connu, cette année, une nette baisse, que ce soit en nombre de cas ou de décès, révèle le docteur Mohamed Lamine Saïdani, membre expert dans la lutte contre l’envenimation scorpionique au niveau de la direction de la prévention au ministère de la Santé.

« Nous avons eu cette année un bon indice. C’est la baisse du nombre de décès estimé à 15 personnes contre 39 victimes déplorées en 2019 suite à 46.000 piqûres de scorpion », confie-t-il à El Moudjahid en attendant les statistiques définitives à la fin du mois de décembre. En moyenne, le pays enregistre annuellement entre 40.000 et 50.000 piqûres. L’expert fait savoir que l’application du plan de lutte contre l’envenimation scorpionique est intervenue un peu en retard cette année en raison de la situation sanitaire induite par la pandémie du coronavirus. « Il était question de refaire le consensus national de lutte contre le scorpionisme entre février et avril et d’organiser des journées d’information au niveau des wilayas cibles, en sus des campagnes de sensibilisation », explique-t-il. S’exprimant sur les causes d'envenimations scorpioniques, l’expert les impute au non-respect de la propreté de l'environnement et à la prolifération des habitations précaires et des ordures ménagères, qui constituent des conditions favorables à la multiplication des nids de scorpions. « La lutte contre l’envenimation scorpionique est multisectorielle et concerne les ministères de la Santé, de l’Habitat et de l’Intérieur», note-t-il.
Il fait part de l’existence d’une cartographie qui classe les wilayas en fonction du nombre de piqûres de scorpions et de décès et du genre de scorpions qui existent dans chaque région.

Quelques wilayas sont classées rouge telles Ouargla, Biskra et Tamanrasset, d’autres classées orange, à l’image d’El Bayadh, Naâma, Médéa, Batna et Tébessa tandis que Relizane, Chlef et Tipaza sont classées en zone blanche. « Plusieurs espèces de scorpions existent en Algérie mais seule une est dangereuse et peut être mortelle pour l’être humain », affirme le Dr Saidani. Le Dr Saidani informe que les piqûres de scorpions sont considérées comme des accidents domestiques inhérents aux envenimations qui se multiplient généralement entre le début du mois de mai et la fin septembre, soit durant la période des fortes chaleurs, et signale que l’apogée des piqûres est enregistrée entre juillet et août.

« Le scorpion s'introduit dans les maisons à la recherche de l’humidité et les piqûres se produisent entre 18h et minuit. La catégorie la plus touchée par les piqûres de scorpions est les petits enfants qui représentent plus de 50% des proies des scorpions. Raison pour laquelle, l’institut Pasteur a organisé ces trois dernières années des caravanes nationales de sensibilisation qui ont touché plus de 7000 écoliers, notamment dans les wilayas qui enregistrent le plus grand nombre de piqûres », révèle-t-il encore. S’agissant des cas de décès par envenimation scorpionique, l’expert dira qu’ils sont dus notamment au retard enregistré dans l’administration du sérum et relève à ce propos la nécessité de se diriger rapidement au centre médical le plus proche, c'est-à-dire dans les trois premières heures qui suivent la piqûre afin d'éviter que le poison n'arrive aux organes vitaux et entraîne la mort.

98% des cas d’envenimation scorpionique sont sauvés

Le Dr Saidani déplore le recours de certains citoyens à la médecine traditionnelle comme la scarification qui fait perdre un temps précieux à la victime en vue d’une prise en charge adéquate à l’hôpital. «98% des cas d’envenimation scorpionique sont sauvés. Le facteur temps constitue la course entre le sérum et venin », rapporte-t-il. La fabrication du sérum anti-venin se fait selon les besoins, soit entre 80.000 à 100 000 par année. « Depuis 2015, nous arrivons à couvrir largement les besoins en matière de sérum à travers le territoire national », se félicite-t-il. Abordant le volet prévention, il assure que la collecte des scorpions aide à diminuer le nombre de ces derniers, notamment en milieu urbain, et permet de fabriquer le sérum à partir de la matière première de son venin, révélant que des gîtes de scorpions existaient à Ouargla et Adrar depuis plus de 450 millions d’années. « Les opérations de collecte sont importantes et précieuses. Elles doivent toutefois s’effectuer le soir, à l’aide de rayons ultraviolets et d’une pince d’une longueur de 25 cm », recommande le Dr Saidani.

Kamélia Hadjib

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