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Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
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Le professeur Mohamed Aboulola est né à Ghardaïa le 19 septembre 1929. Après avoir suivi des études primaire à Guelma où il fut témoin des massacres de 1945 perpétrés par l’armée coloniale, il rejoint Alger pour effectuer ses
études secondaire. Il part par la suite à Lyon poursuivre ses études en médecine. Il fut externe puis interne des hôpitaux de Lyon où il a exercé auprès de maîtres illustres de la chirurgie générale et pédiatrique dont les professeurs Mallet Guy, Marion et Jaubert de Beaujeu, ce dernier l’orientant vers la chirurgie pédiatrique qu’il développera par la suite à son retour en Algérie.
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Si à l’'université, les étudiantes sont majoritaires dans les amphis, si la prédominance féminine à la faculté de médecine algérienne est manifeste depuis plus d’une vingtaine d’année , si le dernier bastion masculin (à savoir la chirurgie) vient également de tomber et si au XXIème siècle, la plupart des pays garantissent aux femmes un accès aux études médicales égal à celui des hommes, bien que tous n'assurent pas l'égalité des possibilités d'emploi, historiquement, cette place a souvent été restreinte dans de nombreux endroits du monde, alors même que le rôle des femmes en tant que soignantes est très important. Cette proportion élevée de femmes s’explique assez aisément car les bachelières reçues au baccalauréat scientifique se dirigent plus volontiers vers les sciences de la vie et de la nature (professions médicales et paramédicales).
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El Watan | Algérie | 08/09/2020 | Lire l'article original
La liste des produits pharmaceutiques et les dispositifs médicaux au profit des établissements publics, dans le cadre de la procédure d’achat pour compte, a été signée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière le 16 août dernier.
Elle compte 988 médicaments Dénominations communes internationales (DCI), dont 105 produits sont destinés à la cancérologie et 124 dispositifs médicaux. Les thérapeutiques innovantes, dont l’immunothérapie et l’hormonothérapie, enregistrées en 2018, ne figurent pas sur cette liste.
Après avoir été promis par les ministres de la Santé qui se sont succédé depuis cette date, la PCH avait évoqué l’année dernière la nécessité d’un appel d’offres alors que ces molécules sont uniques et ne sont pas tombées dans le domaine public.
Ainsi, ces produits sont bloqués pour la troisième année consécutive. Ce qui sera dramatique pour les malades et leurs familles, « les cliniciens et les spécialistes, qu’ils soient hématologues, radiologues, oncologues ou anatomistes pathologistes (anpath,) conscients des enjeux, sont aujourd’hui convaincus que le recours à l’immunothérapie et à la thérapie ciblée est incontournable. La non-commercialisation de ces molécules réduit encore une fois les chances pour les personnes atteintes de cancer, sauf s’il y a une révision urgente », regrette le Pr Kamel Bouzid, chef de service d’oncologie au CPMC et président de la Société algérienne d’oncologie.
D’autant que « pour certaines pathologies cancéreuses, il n’y a pas d’alternative, notamment le mélanome malin métastatique, le cancer du sein métastatique, le cancer du poumon non à petites cellules et certaines formes du cancer du sein », déplore-t-il tout en réfutant les arguments avancés, il y a six mois, par l’actuel ministre de la Santé, le Pr Abderhmane Benbouzid, que « ces molécules sont hors de prix ». Le Pr Bouzid déclare : « Je ne sais pas qui souffle ces énormités aux ministres successifs. J’en subodore la source, qui n’est certainement pas un oncologue médical algérien. A un précédent ministre, on avait même expliqué que les oncologues algériens ne maîtrisent pas ces traitements.
Nous utilisons, par exemple, un médicament pour le cancer de la prostate qui coûte 600 000 Da par mois depuis huit ans, pour une durée moyenne de traitement de cinq ans. Je tiens à préciser qu’aucun oncologue algérien n’a été consulté, encore moins les patients et leurs familles », a-t-il signalé, en précisant que les traitements innovants ne se résument pas à l’immunothérapie.
Et de lancer : « Les oncologues médicaux algériens ne sont ni des imbéciles ni des criminels », en faisant référence à la citation de B. Brecht à propos du nazisme et des camps de la mort : « Celui qui ne sait pas est un imbécile, celui qui sait et ne dit rien est un criminel.» (1947). Le président de la Société algérienne d’oncologie se félicite du raccourcissement des délais pour les soins en radiothérapie et l’amélioration sensible des capacités de prise en charge.
Par ailleurs, le Pr Bouzid souligne que l’épidémie de Covid-19 impacte lourdement les possibilités de diagnostic précoce et de dépistage du cancer et autres pathologies en Algérie et dans le monde, en se référant aux études chinoises et européennes. L’oncologue plaide au passage, eu égard au nombre de soignants contaminés et décédés par Covid-19, d’inscrire cette infection comme une maladie professionnelle, avant que «le combat cesse faute de combattants», a-t-il indiqué.
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