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Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
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Mahfoud BOUCEBCI est né le 22 novembre 1937 à Miliana.
Après des études de médecine puis de psychiatrie à Nice, il rentre à Alger en 1967 où il poursuit une carrière hospitalo-universitaire. Il passe son agrégation en 1972 et part au CHU d'Oran où il exercera pendant 2 ans, puis revient à Alger pour être nommé professeur, chef de service de psychiatrie à la clinique « Les Oliviers ».
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En 1940, les étudiants marocains et tunisiens qui allaient habituellement faire leurs études supérieures en France (médecine, pharmacie, lettres) viennent s'inscrire à l'université d'Alger, unique université alors pour tout le Maghreb dit "Afrique du Nord". Novembre 1942 : nommée au concours des hôpitaux d'Alger et, peu après, élue présidente de l'association des internes et anciens internes des hôpitaux d'Alger, la plupart de mes condisciples ayant été appelés sous les drapeaux, j'étais ainsi la première étudiante en médecine algérienne et premier élément algérien interne des hôpitaux...
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L'expression dz | Algérie | 20/06/2022 | Lire l'article original
Les services vétérinaires ont lancé des appels aux éleveurs, afin de suivre à la lettre les mesures nécessaires pour endiguer la maladie.
Des cas de brucellose viennent d'être signalés dans certaines localités de la wilaya de Tizi-Ouzou, telles que Larbaa Naït Irathen.
Maladie animale très connue et fréquente, la brucellose touche essentiellement le cheptel ovin et caprin. L'autre caractéristique de cette pathologie est qu'elle peut être transmise de l'animal à l'être humain via le contact. Aussi, les services vétérinaires de la wilaya font le guet pour traquer la maladie, qui reste pour l'instant localisée avec des effets connus pour être à faible risque de mortalité mais qui peut induire des pertes de poids et donc de rentabilité dans le cheptel.
De leur côté, les services vétérinaires concernés par la lutte et la prévention ont lancé des appels aux éleveurs, afin de suivre à la lettre les mesures nécessaires pour endiguer l'avancée et la propagation de la maladie.
Des conseils et des orientations sont prodigués aux éleveurs pour déceler des signes annonçant la maladie dans un cheptel et ainsi réagir rapidement, en signalant les cas aux services concernés. Jusqu'à présent, les quelques cas signalés sont localisés, alors que les cheptels atteints sont isolés, afin d'éviter la hausse du nombre d'ovins touchés. En tout état de cause, les services concernés n'ont pas été alarmistes, en déclarant les cas présents. Au contraire, ces derniers appellent à surveiller de très près leurs cheptels mais encore plus à participer aux efforts de lutte contre les incendies.
En fait, la maladie est connue pour être méditerranéenne. Avant de prendre le nom de brucellose, les anciens éleveurs l'appelaient fièvre de Malte, en référence à ce pays méditerranéen connu pour l'élevage ovin et caprin. C'est une maladie transmise par les animaux, due à des bactéries du genre Brucella, en rapport avec le docteur David Bruce (1855-1931). Sous sa forme humaine, la fièvre de Malte provient du contact avec les animaux domestiques et du lait cru provenant d'animaux malades.
Les principaux symptômes sont décelables, pour peu de connaître les notions basiques de la maladie. Ils se résument, généralement, à une fièvre aiguë avec peu ou pas de signes localisés, mais qui peuvent évoluer vers une phase chronique, avec rechutes fébriles, asthénie, sueurs et douleurs diffuses.
Enfin, il convient de rappeler que, parallèlement aux vétérinaires, les éleveurs, essentiellement dans les zones de montagne, sont très riches en renseignements sur les différentes maladies qui touchent les ovins. Un fait résumé par un témoignage, d'ailleurs, d'un éleveur : «Une fois, mes moutons ont attrapé une maladie, alors j'ai appelé un vétérinaire. Venu quelques jours plus tard, celui-ci a trouvé le cheptel presque guéri. Curieux, il me demande avec quoi je les ai soignés. À ma réponse, le vétérinaire est resté bouche bée car, affirmait-il, les composants de la lotion d'une vieille voisine sont les mêmes que ceux contenus dans le médicament qu'il devait prescrire.»
Kamel Boudjadi
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