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Revue de presse

VIH : 120 nouveaux cas recensés à fin juin 2009

Le matin | Maroc | 22/11/2009

Les 3.034 séropositifs au Maroc se retrouvent en danger en raison de la propagation de la grippe A. Plus que quelques jours avant la journée mondiale contre le Sida célébrée le premier décembre de chaque année. Même si la journée pourrait être éclipsée cette année par la grippe pandémique, cette dernière peut constituer un véritable danger pour les personnes vivantes avant le VIH. Car il est établi que les personnes souffrant de maladies d'immunodéficience comme le SIDA font partie des groupes à haut risque de décès et de complications dus à des maladies comme la grippe saisonnière et la grippe A. Le système immunitaire d'une personne déjà affaiblie par le VIH reste incapable de réagir devant la moindre affection appelée dans ce genre de cas maladie opportuniste, en l'absence d'une bonne prise en charge.

L'ONUSIDA a d'ailleurs lancé un appel aux gouvernements des différents pays pour prévoir des plans de prévention spéciaux pour les séropositifs même si aucun lien d'interaction, cliniquement prouvé, n'a été découvert encore entre le VIH et le H1N1.

La journée mondiale contre le Sida devrait donc sensibiliser à la fois les malades et les gouvernements quant aux risques potentiels de la grippe A mais également permettre de faire le point sur la situation épidémiologique du VIH.

Actuellement, le nombre des personnes vivantes avec la maladie est estimé à 40 millions dans le monde notamment en Afrique subsaharienne où les deux tiers des infections ont lieu chaque année. Au Maroc, les statistiques provisoires du ministère de la Santé montrent que 120 nouveaux cas ont été découverts jusqu'au 30 juin 2009. Bien évidemment, il s'agit uniquement des cas diagnostiqués par les services sanitaires. Le nombre des porteurs de virus sans le savoir pourrait être hélas bien plus supérieur.

Ainsi, depuis la découverte du premier cas en 1986, le nombre des cas cumulés au Maroc a atteint jusqu'à fin juin dernier 3034 séropositifs dont la majorité réside en milieu urbain avec 83% du nombre total. A peine 11% des personnes atteintes du Sida vivent dans le milieu rural alors que le lieu de résidence est inconnu pour 6% des cas.

La transmission du SIDA qui est une maladie transmissible mais non contagieuse, faut-il le rappeler, se transmet parmi les Marocains essentiellement par voie sexuelle dont 80% des cas par voie hétérosexuelle. La transmission homosexuelle et bisexuelle représente respectivement 3 et 4% des cas.
En dépit du faible taux de transmission par voies intraveineuses (4%), les spécialistes affirment que ce mode de transmission est entrain de prendre des proportions très importantes dans le Nord du pays notamment à Tanger et Tétouan où l'utilisation des drogues dures injectées «se démocratise» parmi les jeunes. Par ailleurs, la contamination par transfusion représente 1% alors que celle périnatale est de l'ordre de 3%. Enfin, le mode de transmission de 5% des cas reste encore inconnu.

La tranche d'âge la plus touchée est celle des 15-39 avec 54% des cas. Les 40 ans et plus représentent quant à eux 28% des cas alors que les moins de 15 ans forment 3% du nombre total. Enfin, la tranche d'âge de 5% des séropositifs reste inconnue pour les services du ministère de la Santé.

Les IST qui restent toujours dans l'ombre du sida sont également en train de se propager à très grande vitesse chaque année. Ainsi, les IST ont fait 433 910 victimes marocaines en 2008. Certes, le traitement de ce genre d'infections est plus au moins facile et à la portée mais elles peuvent avec le temps devenir une porte d'entrée pour le SIDA. En effet, ces infections augmentent les risques de contamination par le VIH car elles peuvent fragiliser les muqueuses et les rendre plus perméables au VIH. De plus, toute plaie au niveau des organes génitaux favorise la contamination avec le VIH/Sida. En 2009, le nombre des IST au Maroc pourrait dépasser la barre d'un demi million de personnes atteintes en l'absence de programmes efficaces de sensibilisation et de prévention notamment chez les jeunes.

Questions à :Hakima Himmich - présidente de l'ALCS, chef de service des maladies infectieuses au CHU Ibn Rochd à Casablanca.

«La prévalence dans la région de Souss Massa suscite l'inquiétude»

Est-ce que l'époux peut être un facteur de risque et quelle est la prévalence actuelle de la maladie au Maroc ?

Au Maroc, 35% des femmes infectées par le VIH ont été contaminées dans le cadre du mariage par leur époux. Ce dernier a pu avoir une vie sexuelle avant le mariage et au moment du mariage, l'homme était séropositif mais ne le savait pas. La contamination n'est donc découverte que par la suite. Certains maris quant à eux s'infectent après le mariage même si ce genre de cas est plutôt rare. On peut dire qu'il existe au Maroc une épidémie à deux vitesses. La prévalence du Sida dans notre pays est autour de 0,1%. Le ministère de la Santé estime au Maroc le nombre des porteurs du virus à environ 27.000 personnes. Cette prévalence est nettement moins importante en comparaison avec d'autres pays. Cependant, il y a des catégories de population marocaine où cette prévalence est très élevée et suscite de facto l'inquiétude. C'est le cas des professionnelles du sexe particulièrement à Souss-Massa-Draâ. Dans cette région, on passe de 0,1% comme prévalence générale à 5 ou 6% parmi les professionnelles du sexe. Celles-ci sont des migrantes originaires d'autres villes du pays qui s'installent dans la région pour travailler dans l'industrie agroalimentaire. Quand elles ne trouvent pas de travail ou se retrouvent au chômage, elles basculent dans la prostitution.

Repères

Séroprévalence VIH au Maroc

  • Professionnelles du sexe : 2,13%
  • Usagers de drogues : 1,64%
  • Prisonniers : 0,77%
  • Tuberculeux : 0,42%
  • Consultants IST : 0,28%
  • Femmes enceintes : 0,08%.

Par Mohamed Badrane

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