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Revue de presse

Les rhumatologues mobilisés jusqu’au 12 novembre 2014 : campagne de sensibilisation sur les maladies rhumatismales

Albayane | Maroc | 12/10/2014

Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, les maladies rhumatismales communément appelées (Brouda) ne sont pas des affections de la personne âgée. Malheureusement ces idées circulent encore de nos jours. Or elles sont totalement fausses. En effet, les maladies des os et des articulations peuvent survenir à tous les âges, même chez l’enfant. Certes, en vieillissant, l’appareil locomoteur fragilisé devient le terrain privilégié de ces affections qui sont en constante augmentation dans le monde.

Les affections rhumatismales sont des maladies très répandues, très coûteuses et de complications graves. Elles s’attaquent progressivement aux os et aux articulations. La problématique du retard de consultation et de diagnostic aboutit à des déformations et des handicaps. Les rhumatismes sont des maladies de tous les âges. Les formes les plus répandues sont l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde, l’ostéoporose, la goutte, etc. Les affections rhumatismales s’attaquent aux os et aux articulations. Elles touchent les adultes, mais aussi les jeunes personnes et les enfants à partir de deux ans. Comme chef de file des maladies rhumatismales, l’arthrose est une forme commune des rhumatismes. Cette maladie se caractérise par l'usure du cartilage articulaire, qui peut ainsi disparaître. Les os se touchent, des raideurs apparaissent et, parfois même, des blocages. Cette maladie apparaît après 45 ans et peut atteindre de nombreuses articulations comme les genoux, la hanche, la colonne vertébrale et les doigts. Connue pour être douloureuse, l'arthrose limite les activités habituelles et peut créer un handicap. De façon générale, les rhumatismes nécessitent un traitement à vie. En cas de déformation, un acte chirurgical s’impose. Un diagnostic et une prise en charge précoces permettent de prévenir les complications, précise, Pr Abellah El Maghraoui, président de la Société marocaine de rhumatologie.

300.000 Marocains concernés par la polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde est la forme la plus fréquente des rhumatismes inflammatoires. Elle atteint les mains et les pieds et provoque à court terme une vive douleur et à, long terme, des déformations pouvant mener au handicap et à l’invalidité. Les femmes sont les plus concernées. Jusqu’à aujourd’hui, les causes de cette maladie sont méconnues. Les études ont prouvé que le terrain génétique joue un rôle dans son apparition. Chez les malades atteints de polyarthrite rhumatoïdes, l’organisme ne reconnaît plus l’articulation comme étant sienne et réagit contre elle, détruisant le cartilage, parfois les os et les tendons. La polyarthrite rhumatoïde (PR) est le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires chroniques. Sa prévalence est de 1- 2 % de la population. Elle est fréquente entre 40 et 60 ans Selon les estimations actuelles, 300.000 personnes sont atteintes de polyarthrite rhumatoïde au Maroc.

La polyarthrite rhumatoïde n'est pas une maladie bénigne, courante que l'on peut traiter aisément pendant une semaine et puis tout rentre dans l'ordre. Non, la PR est une affection lourde dont la prise en charge nécessite beaucoup de moyens, de compétences multidisciplinaires, c'est une affection de longue durée. C'est une maladie qui bouleverse la vie du malade avec parfois des conséquences qui pèsent lourdement sur les relations avec son entourage immédiat, ce qui influe négativement sur l'état psychoaffectif du malade, un véritable problème de santé publique au Maroc.

Son poids est aussi social, les patientes qui souffrent de polyarthrite rhumatoïde voient leur vie basculer. Cette maladie est responsable d'une augmentation du taux des divorces ainsi que du taux d'abandons scolaires, notamment chez les petites filles souvent déscolarisées pour s'occuper de leur mère malade. De nombreuses complications, plus ou moins graves, peuvent survenir. Si on laisse persister l'inflammation au sein des articulations, cela entraîne des dégâts qui, progressivement, vont devenir irréversibles. Sur le plan social, les conséquences sont également énormes : rejets de l'entourage familial ou discriminations dans la sphère professionnelle. Avec cette maladie inflammatoire auto-immune, le corps considère ses propres articulations comme un corps étranger, y déclenchant des inflammations et pouvant y causer des destructions irréversibles. Malgré sa prévalence (1% de la population) et sa gravité, la polyarthrite rhumatoïde reste encore méconnue du grand public. Conséquences : le diagnostic est encore souvent trop long à être posé, retardant une prise en charge rapide et adaptée par un rhumatologue, indispensable pour limiter les dommages à long terme. Beaucoup de temps est encore perdu contre une maladie qui demande une prise en charge précoce pour être efficace, Dr Houda Kadiri, membre de la société Marocaine de rhumatologie.

Importance du diagnostic précoce

Dans toute maladie, l'importance du diagnostic précoce n'est plus à démontrer. Plus vite le diagnostic est posé et plus vite sera démarré le traitement adapté à la maladie et meilleur sera l'évolution de cette maladie, mais malheureusement ce n’est pas toujours le cas.

Le diagnostic tardif a des conséquences graves sur la vie des malades. En effet, une fois les déformations installées et les articulations détruites, il est trop tard pour agir. Par contre, un diagnostic et une prise en charge précoces permettent d'éviter ces destructions et de stopper l'évolution de la maladie. Les témoignages des malades confirment un délai de 2 à 5 ans entre les premiers symptômes et le diagnostic de la maladie. Tous se voient prescrire des antidouleurs et des anti-inflammatoires dans un premier temps, ces traitements ayant pour seul effet de soulager les douleurs. Ce n'est que quand la situation se détériore que les examens nécessaires au diagnostic sont réalisés, et dans certains cas, ils ne sont demandés qu'après apparition des déformations. C'est seulement à ce moment-là, 2 à 5 ans après les premiers symptômes, que le diagnostic est posé.

Cette maladie peut se déclarer à n’importe quel âge et touche principalement les femmes : 75% des personnes atteintes sont des femmes. Pr Redouane Niamane, rhumatologue au service de rhumatologie de l’hôpital militaire Avicennes de Marrakech, relève que la polyarthrite rhumatoïde a un grand impact physique mais aussi psychologique, professionnel, social et familial. La connaissance de cette maladie est essentielle pour le quotidien des patients mais pas seulement. L’objectif est également de favoriser un diagnostic plus précoce et un traitement rapide avant que la destruction articulaire ne soit trop avancée et qu’elle ne mène à un handicap (irréversible). On ne guérit toujours pas de la polyarthrite rhumatoïde. Toutefois, aujourd’hui, on peut freiner l’évolution de la maladie. Le handicap progressif n’est plus une fatalité, c’est un message très positif à faire passer.

Agir ensemble pour vaincre les maladies rhumatismales

Du fait de la gravité de ces maladies, Des médecins marocains spécialisés dans les maladies rhumatismales, exerçant dans les secteurs public, universitaire, militaire et privé, et qui sont regroupés au sein de la société (Association) Marocaine de Rhumatologie (SMR), lance le mois de sensibilisation sur les maladies rhumatismales au Maroc, du 12 octobre au 12 novembre 2014, en collaboration des services de rhumatologie des CHU du Royaume Cette période coïncide avec la Journée internationale contre les maladies rhumatismales (12 octobre 2014) et la Journée mondiale contre l’ostéoporose (20 octobre 2014), prônées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS)

Quelles sont les maladies rhumatismales les plus fréquentes au Maroc ? Quelles sont les complications sanitaires secondaires à des diagnostics tardifs des maladies rhumatismales ? Quelle est la place du médecin rhumatologue, pour une meilleure prise en charge de ces pathologies des articulations et des os ? Quelles sont les principales nouveautés diagnostiques et thérapeutiques en rhumatologie ? Ce sont quelques-unes des thématiques, qui seront développées par les rhumatologues marocains, durant «les 30 jours de sensibilisation contre les maladies rhumatismales» du 12 octobre au 12 novembre 2014, précise Pr Rachid Bahiri, médecin-chef de l’hôpital El Ayachi, établissement universitaire spécialisé dans les maladies rhumatismales du Centre Hospitalier Ibn Sina

Écrit par Ouardirhi Abdelaziz

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