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Revue de presse

Au Maroc, la mortalité infantile continue de baisser mais sans rassurer : pas de quoi être fier cependant

Libération | Maroc | 19/09/2014

Bon dans l’ensemble, mais peut mieux faire. C’est l’impression générale qui se dégage du dernier rapport mondial de l’Unicef sur la mortalité infantile, publié récemment. Une appréciation qui s’applique aisément au Maroc. En effet, bien que le Royaume ait fait de la baisse de la mortalité infantile l’une de ses grandes priorités, beaucoup d’efforts doivent être encore consentis, ne serait-ce que par rapport à ses voisins du Maghreb qui font mieux que lui.

Les chiffres publiés en attestent. Par ailleurs, de par le monde, les données diffusées par les Nations unies indiquent que les taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans ont diminué de 49% entre 1990 et 2013. La réduction annuelle moyenne s’est accélérée, dans certains pays elle a même triplé, mais l’ensemble des progrès ne satisfont toujours pas les objectifs mondiaux qui sont la diminution de deux tiers de la mortalité chez les moins de cinq ans d’ici 2015.

Le Maroc s’inscrit dans cette logique. Le taux de mortalité infantile a certes baissé mais continue à toucher 30/1000 naissances pour les moins de 5 ans, ce qui le place loin derrière les autres pays du Maghreb. En effet, la Tunisie a réussi à réduire ce taux pour arriver à 15/1000 ainsi que la Libye. Quant à l’Algérie, elle affiche pour sa part un taux 25/1000.

Qu’en est-il de la mortalité des moins d’un an ? Là encore le Royaume a enregistré une baisse, passant à 26/1000 en 2013 alors qu’en 2012, il en était à 27/1000. Mais encore une fois, il cède la place à la Libye (12/1000), la Tunisie (13/1000) et l’Algérie (22/1000).

Le constat est le même s’agissant du taux de mortalité néonatale (avant 28 jours). Encore une fois, notre pays demeure à la traîne. On relève ainsi 18 décès/1000 en 2013 derrière la Tunisie et la Libye (9/1000) et l’Algérie (14/1000).

A ce propos, il faut noter que le plan d’action 2012-2016, établi par le ministère de la Santé, cible la proportion de 12 décès /1000 naissances. Il va sans dire que la lutte contre la mortalité infantile passe essentiellement par l’amélioration des services et des soins de santé. Afin d’atteindre les Objectifs du millénaire (OMD), le ministère aspire à réaliser un taux d’accouchement en milieu surveillé de 90% et de porter les accouchements surveillés en milieu rural à 75%. Mais entre les pronostics et la réalité sur le terrain, il y a tout un chemin à parcourir.

Concernant les autres régions du monde, le rapport indique qu’«un million d’enfants décèdent encore chaque année le jour de leur naissance». Et d’ajouter: «Lorsque l’on sait que 2,8 millions n’ont pas vécu plus de 28 jours en 2013, on se rend compte à quel point le premier mois s’avère une période cruciale dans la vie d’un enfant. Une grande part de ces décès pourrait être prévenue par des interventions simples et peu coûteuses avant, pendant ou juste après la naissance ». De ce fait, le document insiste, entre autres, sur la nécessité d’une aide médicale ainsi que sur l’éducation, l’âge et le milieu social de la maman. Il s’avère ainsi que des bébés nés de mamans de moins de 20 ans ou de plus de 40 ans courent davantage de risques de décéder durant leurs premières années. Des jeunes enfants dont les mamans ne sont jamais allées à l’école risquent deux fois plus de mourir que des bébés dont les mères ont terminé leurs études secondaires.

Nezha Mounir

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