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Revue de presse

L’Ordre des médecins a un nouveau président : Il est pour la première fois élu par ses pairs ; Il doit préparer le code de déontologie et réguler la formation médicale continue ; La hausse du budget alloué à l’Ordre, une nécessité

L'économiste | Maroc | 09/07/2014

Le nouveau président du Conseil national de l’ordre des médecins, El Houssain Maaouni, a du pain sur la planche. Il compte, entre autres, plaider en faveur de l’élargissement de la couverture médicale aux professionnels du secteur privé.

Un vent nouveau souffle désormais sur le Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom). Ses membres, élus fin juin, ont choisi leur nouveau président dimanche dernier. Il s’agit d’El Houssain Maaouni, obstétricien-gynécologue à la Maternité Souissi du CHU de Rabat. Les professionnels du secteur de la santé se félicitent de ce scrutin. Car «c’est la première fois que le président du Cnom est élu par ses pairs», se réjouit Dr Jaafar Heikel, président du Collège national des médecins gestionnaires, qui vient d’être porté à la tête du Conseil régional de l’ordre des médecins de Casablanca. Même son de cloche auprès du Dr Mohamed Naciri Bennani, président du syndicat national des médecins du secteur libéral, qui qualifie cette expérience d’«historique». A ce titre, il faut rappeler que le Conseil a été présidé pendant plus de 20 ans par le général Dr My Driss Archane, désigné en 1984 par Feu Hassan II, avant de céder sa place en 2006 à Dr Moulay Tahar El Alaoui, nommé par le Souverain Mohammed VI pour préparer la refonte de la loi régissant cette instance.

Néanmoins, cette expérience démocratique reste en demi-teinte. En cause, les défaillances qui ont entaché le vote. Dr. Jaafar Heikel évoque notamment la politisation de la campagne électorale. «Nous avons eu des listes de candidats par syndicat ou par type d’obédience politique. Or, l’Ordre des médecins doit préserver son indépendance», dit-il. Selon lui, «l’influence exercée par certains courants a biaisé l’égalité des chances». Il cite également l’absence de fixation d’une date de début et de clôture de la campagne électorale. Par conséquent, «certains candidats ont poursuivi leur campagne le jour du vote», déplore-t-il. Autre grief: «Les bulletins de vote n’ont pas été dûment cachetés», ajoute Dr Mohamed Naciri.

D’autant plus que «les médecins ont dû attendre plusieurs heures pour voter en raison de l’insuffisance des urnes», ajoute le Dr Heikel. Pour le nouveau président de l’Ordre des médecins, «ces anomalies n’ont pas freiné l’engouement pour ces élections». El Houssain Maaouni a donc du pain sur la planche. «Nous devons préparer le code de déontologie des médecins, comme prévu par la nouvelle loi réglementant l’instance et réguler la formation médicale continue», précise-t-il. Le nouveau président du Cnom compte également plaider en faveur de l’élargissement de la couverture médicale aux médecins du secteur privé. Parallèlement, les blouses blanches veulent qu’«il réponde aux attentes des professionnels du secteur, particulièrement en matière d’assainissement du milieu médical du charlatanisme et de toute forme d’exercice illégal».

El Houssain Maaouni reste toutefois pragmatique: pour mener ces projets, «le gouvernement doit consacrer davantage de ressources à l’Ordre des médecins», dit-il. Il qualifie d’ailleurs le budget alloué actuellement à cette instance de «dérisoire», puisqu’il ne dépasse pas 2 millions de DH. D’ailleurs, «4 conseils régionaux ne disposent même pas de siège pour exercer leurs activités», déplore-t-il. Jaafar Heikel abonde dans le même sens. «Il ne faut pas rêver en couleur. Ce groupement ordinal de médecins, dont l’objectif est de soutenir des projets de nature à améliorer l’exercice de la profession, ne peut pas se donner plus de pouvoir qu’il en a», dit-il. Pour lui, «la nouvelle loi qui régit le conseil est, certes, une avancée, mais elle ne lui octroie qu’un rôle consultatif». En clair, le président du Collège national des médecins gestionnaires réclame un avis décisionnel, particulièrement en matière d’ouverture de cliniques privées.

27 membres

Le Conseil national de l’Ordre des médecins comprend désormais 24 élus, en plus de 3 médecins militaires qui seront nommés par le Souverain. Sur les 24 élus, 12 proviennent du secteur privé, 9 du public et 3 du monde universitaire. Les nouveaux conseils régionaux sont également représentatifs de ces 3 secteurs. A noter que seul le Conseil régional de Oued Eddahab Lagouira n’a pas encore organisé ses élections.

Hajar BENEZHA

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