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Revue de presse

La FAO et l’OMS mettent en garde et prônent de nouvelles normes commerciales : le top ten des parasites d’origine alimentaire les plus dangereux

L'Opinion | Maroc | 07/07/2014

Une liste des dix parasites d’origine alimentaire les plus nuisibles à l’échelle mondiale a été publiée le premier juillet par la FAO et l’OMS qui annoncent l’élaboration de nouvelles directives de lutte contre ces organismes qui affectent la santé de millions de personnes chaque année. Les parasites d’origine alimentaire infectent les tissus et organes musculaires et causent des maladies comme l’épilepsie, le choc anaphylactique ou la dysenterie amibienne. Certains parasites peuvent vivre des années dans notre corps.

En dépit des énormes coûts sociaux et des impacts mondiaux, on manque généralement d’informations sur l’origine de ces parasites, la manière dont ils vivent dans l’organisme, et surtout, dont ils nous rendent malades.

Dans un premier temps, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont commencé par se pencher sur les dix principaux parasites d’origine alimentaire ayant le plus gros impact à l’échelle mondiale. Le classement figurant dans le rapport FAO-OMS publié le premier juillet, «Multicriteria-based ranking for risk management of food-borne parasites», se basent sur les effets des parasites sur la santé humaine et sur d’autres facteurs, et comprend des informations sur les aliments les plus susceptibles d’être contaminés.

Les dix principaux parasites sont les suivants :

  • Taenia solium: dans la viande de porc.
  • Echinococcus granulosus (ver hydatide): dans les produits frais.
  • Echinococcus multilocularis (type de ténia): dans les produits frais.
  • Toxoplasma gondii (protozoaire): dans la viande des petits ruminants, la viande de porc, de bœuf, de gibier (viande rouge et organes).
  • Cryptosporidium spp.(protozoaire): dans les produits frais, les jus de fruits, le lait.
  • Entamoeba histolytica (protozoaire): dans les produits frais.
  • Trichinella spiralis (ténia du porc): dans la viande de porc.
  • Opisthorchiidae (famille de vers plats): dans le poisson d’eau douce.
  • Ascaris spp. (petits vers ronds): dans les produits frais.
  • Trypanosoma cruzi (protozoaire): dans les jus de fruits.

La liste et le rapport ont été rédigés suite à une requête émise par la Commission du Codex Alimentarius (Codex), organe mondial des normes alimentaires, demandant à la FAO et à l’OMS d’examiner l’état actuel des connaissances sur les parasites présents dans les aliments et leurs impacts sur la santé publique et le commerce.

Le Service de la sécurité sanitaire et de la qualité des aliments de la FAO et l’OMS sont intervenus en organisant conjointement un appel mondial à l’information, auquel ont répondu 22 nations et un organe régional, qui a été suivi d’une évaluation et d’une analyse réalisée par 21 experts sur l’impact des parasites d’origine alimentaire.

A partir de ces travaux, une liste initiale de 93 parasites a été élaborée avant d’être restreinte aux 24 parasites les plus nuisibles, sur la base des critères suivants: 1) nombre de maladies mondiales, 2) répartition mondiale, 3) morbidité aiguë, 4) morbidité chronique, et 5) impact économique.

Prochaine étape

Le Comité du Codex sur l’hygiène alimentaire est désormais en train d’élaborer de nouvelles directives pour lutter contre ces parasites. La FAO et l’OMS soutiennent ce processus en dispensant des conseils scientifiques et techniques.

Le but est d’élaborer de nouvelles normes pour le commerce alimentaire mondial permettant d’aider les pays à contrôler la présence de ces parasites dans la chaîne alimentaire.

«Naturellement, il s’agit d’une perspective mondiale plus générale et la liste ne reflète pas nécessairement les classements des parasites au niveau national où chaque pays peut disposer d’informations plus précises», a déclaré Mme Renata Clarke, responsable de la sécurité sanitaire et de la qualité des aliments à la FAO.

«Cependant, au vu des problèmes qu’ils causent, ces parasites ne reçoivent pas l’attention qu’ils méritent. Nous espérons que la publication de cette liste permettra de sensibiliser davantage les responsables politiques, les médias et le grand public sur cet important problème de santé publique», a-t-elle ajouté.

Le rapport FAO/OMS énumère un certain nombre de moyens de réduire le risque d’infections dues aux parasites. Il conseille aux agriculteurs d’utiliser des engrais organiques et de contrôler attentivement leur compostage sans contamination fécale. La qualité de l’eau doit également être surveillée de près. Le rapport recommande en outre aux consommateurs de bien cuire toutes les viandes et de n’utiliser que de l’eau propre pour laver et préparer les légumes.

Les parasites par continent

Il est difficile de connaître la diffusion mondiale des parasites, classés biologiquement en protozoaires et helminthes (mais plus connus sous les noms de ténias, vers plats et vers ronds), car de nombreux pays n’imposent aucune obligation de notifier leur présence aux autorités de santé publique.

En Europe, plus de 2500 personnes sont victimes chaque année d’infections parasitaires d’origine alimentaire. En 2011, l’Union européenne comptait 268 cas de trichinellose et 781 cas d’échinococcose.

En Asie, il n’existe pas de données précises à l’échelle nationale mais les maladies parasitaires sont largement répandues et reconnues comme un problème majeur de santé publique dans de nombreux pays.

La plupart des pays africains ne disposent d’aucune donnée sur la prévalence des parasites d’origine alimentaire chez l’homme en raison d’un manque de systèmes de surveillance. Aux Etats-Unis, la neurocysticercose, causée par le Taenia solium, est la cause unique la plus répandue de crises épileptiques dans certaines régions où 2000 personnes en sont atteintes chaque année. La toxoplasmose est une cause principale de maladies et de décès d’origine alimentaire.

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