Devant le doute, il vaut mieux s’abstenir et comme dit l’adage : «mieux vaut prévenir, que guérir».

Limiter la transmission

Conscientes des réels dangers et risques que peuvent courir les pèlerins qui se rendent par millions à la Mecque pour accomplir les rites de la Omra en ce mois sacré du Ramadan les autorités saoudiennes n’ont pas hésité un seul instant pour déconseiller fortement aux personnes fragiles d’effectuer la Omra ou d’effectuer cette année le pèlerinage à la Mecque.

Le nouveau coronavirus circule depuis 2012 en Arabie saoudite qui est le premier foyer de la maladie dans le monde et qui est aussi le pays le plus touché dans le monde et ou le virus a entrainé la mort de 300 personnes. Nos connaissances sur ce nouveau virus sont limitées et le risque de transmission d’homme à homme en cas de contact rapproché est fortement plausible et ce jusqu’à preuve du contraire. Or les grands rassemblements comme les pèlerinages ou se retrouvent près de 3 millions de croyants pourraient augmenter les risques d’infection et favoriser par la même occasion les risques de mutation du virus. Les autorités saoudiennes sont motivées par un souci responsable et scientifique qui vise à contenir et à limiter la transmission de ce syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) en attendant que des solutions rapides adaptées et ciblées voient le jour pour lutter efficacement contre ce virus

Mieux vaut prévenir que guérir

Face à la propagation du syndrome respiratoire du Moyen Orient, en Arabie saoudite, au nombre de décès qui connaît une courbe exponentielle (+ 300) et parce que nous sommes en face d’un virus d’un nouveau genre, un virus énigmatique et de surcroit très dangereux pour lequel il n’existe pour l’heure aucun traitement ou vaccin, la raison nous dicte d’être très vigilant, faire preuve de prudence, et ce au moment ou l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui au terme de sa 6e réunion d'urgence sur le coronavirus MERS, a estimé que la situation restait «grave».

Le ministre de la Santé, le professeur Louardi, connaissant parfaitement tous les dangers et risques que peut faire courir pour la santé des individus un tel virus, qui n’a pas encore dévoilé sa véritable capacité de nuisance et dont les scientifiques du monde ne sont pas encore parvenus à ce jour à mettre à nu ses points faibles pour mieux le combattre. Le professeur Louardi, après concertation avec plusieurs parties, en particulier l'Organisation mondiale de la santé et les ministres arabes de la Santé, opte pour une décision sage et courageuse, celle de dire haut et fort à ses concitoyens, de recommander aux citoyens qui prévoient de se rendre au pèlerinage cette année à renoncer à cette décision pour éviter le risque de contamination au coronavirus MERS.

La vigilance est de mise

Dans un récent communiqué qui nous est parvenu le jeudi 19 juin 2014, le ministère de la Santé confirme et réaffirme que les personnes qui ont une santé fragile ou atteintes de maladies cardiaques, rénales, respiratoires, diabète, VIH) et des maladies congénitales et acquises, oncologiques, les femmes enceintes et les enfants, doivent renoncer cette année à se rendre à la Mecque pour effectuer la Omra ou le Hadj.

Bien plus et dans le souci de préserver la santé des citoyens face à la recrudescence des cas, et vu que le coronavirus «est une maladie dangereuse qui tue une personne atteinte sur trois»,

Et parce que la situation continue d'être préoccupante, en particulier en raison de l'augmentation des voyages prévus vers la Mecque pour la Omra (petit pèlerinage), le Ramadan et le Hajj (grand pèlerinage) en Arabie saoudite, premier foyer de la maladie , le ministre de la santé a tenu a réaffirmer que ces recommandations sont destinées à l'ensemble des citoyens marocains. «Nous conseillons de ne pas se rendre dans les lieux saints»,

La vigilance est donc de mise puisque nous ne savons pas grand-chose de ce nouveau virus, et surtout qu’il n’y a pas de traitement spécifique susceptible de venir à bout du virus.

Il n’en demeure pas moins vrai que l’information et la transparence sont une exigence, afin que chacun puisse assumer pleinement ses responsabilités.

Écrit par Ouardirhi Abdelaziz