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Revue de presse

Le don de sang ne devrait pas se limiter aux seules campagnes : sensibiliser davantage à une action humanitaire noble

Libération | Maroc | 14/06/2014

«C’est facile, c’est rapide et ça peut rapporter gros». On serait tenté de penser à une publicité du loto mais il n’en est rien. Il s’agit d’un geste plus altruiste et désintéressé, à savoir le don de sang. Belle preuve de générosité. Pourtant, on n’y accourt pas. C'est pourquoi le 14 juin de chaque année est une sorte de rappel à l'ordre. Et pour cause, c'est la Journée mondiale du donneur de sang. L'occasion de sensibiliser voire de vulgariser cette action humanitaire et d’encourager les plus réticents. Le thème choisi par l'OMS, cette année "Un sang sécurisé pour sauver des mères" tend à démontrer qu’un accès rapide à du sang et à des produits sanguins sécurisés est essentiel pour tous les pays dans le cadre d’une approche globale de prévention des décès maternels.

Quid du Maroc? On ne peut guère affirmer que les Marocains sont généreux quand il s'agit de donner de leur sang. En effet, le pourcentage de donneurs de sang par rapport à la population générale n’est que de 0,85%, alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande 3% comme taux minimum de donneurs réguliers pour pouvoir assurer l’autosuffisance.

Si on dit généralement qu’on a peur de ce qu’on ne connaît pas, cela se vérifie aisément s’agissant du don de sang. Que de préjugés alimentés par la désinformation et qui diabolisent l’acte ! D’aucuns ont peur de voir leur état de santé se détériorer suite à un don de sang. D’autres craignent de contracter le sida, l’hépatite C… De ce fait, il faut sensibiliser encore et toujours. Les responsables du secteur lancent un appel notamment aux associations qui, à travers les rencontres organisées, peuvent toucher le maximum de personnes et veiller, autant faire se peut, à les fidéliser. L’occasion pour les plus réticents de se départir de leur méfiance. Comme nous l’a expliqué, précédemment, Dr Najia El Amraoui, responsable de promotion et de communication au Centre national de transfusion et d’hématologie «lors des collectes de sang que nous organisons, les donneurs constatent de visu les efforts consentis pour que toutes les opérations se déroulent dans les meilleures conditions ». Avant d’ajouter :«Toute crainte de contamination doit être abandonnée puisque le matériel est stérilisé et à usage unique». Mais il ne suffit pas juste de franchir le pas, encore faut-il continuer sur sa lancée en soutenant la cadence. «Les citoyens doivent prendre conscience du fait que le don de sang devrait se faire régulièrement et non seulement lors de telle ou telle campagne», a-t-elle plaidé. En effet, ce geste salvateur, qui ne dure que quelques minutes, peut être effectué plusieurs fois par an : tous les deux mois pour les hommes et tous les trois mois pour les femmes. «Alors haro sur tous les préjugés ! Il faut juste se rappeler qu’un don de sang peut sauver trois vies», a-t-elle conclu.

Qui peut donner son sang ?

Toute femme ou tout homme en bonne santé, âgé de 18 à 65 ans, peut donner de son sang. Les moins de 18 ans doivent avoir l’accord de leurs parents. Pour les donneurs réguliers, la limite d’âge supérieure peut être dépassée en accord avec le médecin responsable. Avant chaque don, le personnel paramédical contrôle soigneusement si la personne peut donner de son sang. On vérifie que son poids est supérieur à 50 kg, et si sa tension artérielle, son pouls, son taux d’hémoglobine ainsi que sa température corporelle sont normaux. Le donneur doit être en bonne santé et se sentir en forme.

Vous voilà donc rassurés. Allez de ce pas sauver une vie !

Nezha Mounir

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