L’été s’annonce très chaud cette année. Le thermomètre ne cesse de grimper, des températures record sont enregistrées ça et là. Pour se rafraîchir et profiter pleinement de ses vacances ou tout simplement passer un bon week-end à bronzer au bord de la mer, certains oublient que de longues expositions au soleil par ces fortes chaleurs auxquelles peuvent représenter un réel danger pour leur santé. Nous avons rencontré le Professeur Ahmed Bourra, spécialiste en dermatologie avec lequel nous avons eu un long entretien. Voici pour nos lecteurs les conseils de cet éminent praticien, en espérant qu’ils permettront à chacun de passer un été en toute sérénité.

Al Bayane : Quelles sont les précautions que doivent prendre les personnes sensibles au soleil ?

Docteur Ahmed Bourra : Les personnes ayant la peau blanche sont considérées comme des personnes particulièrement sensibles au soleil. Il s’agit généralement des particuliers victimes de coups de soleil à chaque exposition ou ayant des antécédents de cancer cutané. Pour ces personnes, nous conseillons une protection optimale, c’est-à-dire qu’elles doivent utiliser une crème pourvue d’un indice 15 à 29 lors de leur vie quotidienne, et une crème dotée d’un indice d’au moins 50 (plus haut niveau de protection) lorsqu’ils pratiquent une activité en extérieur ou lorsqu’ils partent à la plage.

Est-ce que les personnes dites à peaux intermédiaires sont aussi concernées ?

Les personnes issues de cette catégorie ont également la peau claire mais ne prennent que rarement des coups de soleil, généralement lors d’exposition longue et intense. Ces personnes sont appelées à utiliser des protections différentes selon le type d’activité qu’elles pratiquent. Ainsi, une crème avec un indice faible de 6 à 14 sera nécessaire pour une exposition quotidienne, alors qu’un indice de 15 à 29 sera conseillé pour des activités en extérieur. Enfin, mieux vaut choisir un indice compris entre 30 et 50 pour les départs en vacances et les expositions au soleil.

Et ceux qui ont la peau mate, doivent-ils également se protéger ?

S’ils sont moins exposés que les personnes à peau claire ou sensible, les usagers à peau mate qui bronze facilement sans prendre de coups de soleil doivent toutefois utiliser une protection solaire pour réduire les risques de vieillissement de la peau et de cancer cutané. Si une faible protection convient parfaitement aux activités quotidiennes, les particuliers à peau mate devront néanmoins choisir un indice variant de 15 à 29 pour les activités en plein air ou à la mer. En revanche, il faudra s’acquitter d’un indice supérieur à 30 pour une exposition dite extrême, à savoir une longue journée à la plage par exemple.

Est-ce à dire qu’il faut un produit pour chaque partie du corps ?

Les crèmes et protections solaires doivent également être adaptées à chaque partie du corps et chaque zone du visage. Ainsi, je recommande à vos lectrices et lecteurs d’utiliser des crèmes pour le visage et des laits, gels ou sprays pour le corps, il y a un très grand choix au niveau de la pharmacie et question prix, c’est à la portée de toutes les bourses. Les sticks sont préférés pour les lèvres. Ne pas oublier d’appliquer une protection solaire avant chaque exposition. Les particuliers sont invités à renouveler ces applications toutes les deux heures environ, ou plus régulièrement en cas de transpiration ou de baignade. Outre les protections sous forme de gel, de spray ou de crème, les particuliers, et notamment les enfants, sont invités à porter une tenue vestimentaire complète, un chapeau et des lunettes de soleil pour se protéger au mieux du soleil. En outre, il est vivement conseillé d’éviter les expositions entre 11 et 16 heures, moment de la journée où les rayons sont particulièrement dangereux. A noter, le sable et l’eau réfléchissent plus de la moitié des rayons solaires sur la peau.

Qu’en est-il des rayons UV du soleil et du cancer de la peau ?

Il est prouvé scientifiquement qu’une exposition prolongée et excessive aux rayons ultraviolets peut être néfaste, voire même dangereuse, car elle augmente le risque du cancer de la peau. Il existe deux principaux cancers cutanés : les carcinomes et les mélanomes.

Les sujets qui sont les plus touchés sont ceux qui ont la peau claire, les blonds ou les roux qui ont des tâches de rousseur, bronzent difficilement et ont facilement des coups de soleil. Chaque individu a un capital soleil qui varie suivant son type de peau et correspond au nombre d'heures d'exposition au soleil que la peau est capable de tolérer.

Parlez-nous du mélanome malin ?

Il faut tout d’abord rappeler que le cancer de la peau est habituellement causé par l’exposition de la peau aux rayons ultraviolets du soleil. Plus vous êtes exposé au soleil au cours de votre vie, plus vous risquez de développer un cancer. On estime que jusqu’à 80 % de l’exposition totale d’une personne au soleil se produit avant l’âge de18 ans. Pour cette raison, il est bon d’apprendre de bonnes habitudes aux enfants dès le départ.

Concernant le mélanome malin, c’est une forme de cancer de la peau heureusement assez rare, mais c’est le cancer cutané le plus dangereux. Il faut savoir que plusieurs personnes à travers la planète en meurent. Son incidence dans le monde ne cesse de progresser.

Il faut donc s’en inquiéter parce le mélanome malin peut développer des métastases, envahir facilement d’autres parties du corps et causer la mort. Au contraire des autres types de cancer de la peau, les mélanomes n’apparaissent pas nécessairement sur les parties du corps qui sont exposées au soleil. Le très grand potentiel de dissémination métastatique, autrement dit de généralisation de ce cancer, fait que seuls un diagnostic précoce et l’extraction chirurgicale large de la lésion avant que celle-ci ne devienne trop profonde, permettent d’entrevoir une guérison définitive.

Et concernant le dépistage de ce type de cancer ?

La plupart des mélanomes sont décelés par le malade lui-même qui s’inquiète de l’apparition de cette tache pigmentée. L’auto-examen est, au moins potentiellement, une méthode de détection précoce qui ne requiert pas de technique coûteuse de dépistage, c’est dire toute l’importance que revêt aujourd’hui une bonne information de notre population concernant la prévention, mais aussi les bonnes attitudes à prendre chaque fois que l’on est face à une situation anormale.

Les dermatologues utilisent une méthode toute simple pour reconnaître la nature éventuellement maligne d’une tâche pigmentée, c’est le dépistage " ABCDE ", le mélanome malin présente en général les caractéristiques suivantes.

Il s'agit soit d'un grain de beauté qui se modifie dans sa forme et sa coloration, soit d'une lésion nouvelle brune ou noire qui apparaît et s'élargit. Les caractéristiques du mélanome peuvent être décrites à l'aide de la règle ABCD :

• A pour Asymétrie. La lésion est asymétrique.
• B pour Bord. Le contour est irrégulier, en carte de géographie.
• C pour Couleur. La lésion est polychrome.
• D pour Dimension. Diamètre > 8 mm.
• E pour Evolution. La lésion évolue : taille, prurit, couleur, saignement, etc.

Si on ne reconnaît pas le mélanome à sa phase initiale, il peut croître et générer des métastases. Le risque de mélanome est plus fortement influencé par l'exposition au soleil dans l'enfance qu'à l'âge adulte.

Ces lésions ont une croissance relativement lente et se développent souvent depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, avant d’être vues par le médecin. C’est pourquoi une éducation sanitaire axée sur une détection précoce serait à tout moment bénéfique pour un pourcentage significatif de la population présentant de telles lésions.

Les mélanomes superficiels extensifs ont généralement un diamètre plus grand que celui de la plupart des grains de beauté (supérieur à 5 mm), ils présentent des contours irréguliers et sont de couleur variable. Afin de faciliter l’identification de telles lésions, il convient donc de consulter un médecin dès qu’un grain de beauté change de forme, de couleur ou de taille, ou saigne facilement.

Quels sont les données concernant le mélanome ?

Vous savez, il y a peu d’information sur le sujet chez nous au Maroc. Cela est inhérent au manque d’études et d’enquêtes sérieuses concernant le mélanome. Ceci étant, nous relevons que l’incidence mondiale de tous les cancers cutanés a augmenté continuellement durant ces 30 dernières années. Les données épidémiologiques suivantes permettent de se faire une idée globale de l’incidence du mélanome et de ses conséquences. Chaque année, dans le monde, environ 130.000 mélanomes sont diagnostiqués ; approximativement 37.000 personnes en décèdent. Le taux d’accroissement annuel de nouveaux cas oscille entre 0 et 8%. Le mélanome survient le plus souvent dans une tranche d’âge de 40 à 60 ans. L’excision chirurgicale d’un mélanome à un stade précoce (mélanome fin) procure un excellent pronostic de survie (90 à 95% de survie à 5 ans).

Et au Maroc ?

Sur la base des données disponibles sur le registre du centre hospitalier Hassan II de Fès, les cancers cutanés étaient classés en deuxième position après les cancers digestifs sur l’ensemble des cancers enregistrés entre 2004 et 2007. Le nombre total des cancers cutanés était de 423 cas, avec une sex-ratio de 1,85 et un âge moyen de 62 ans. Pour le registre du centre hospitalier de Marrakech, les proportions des cancers de la peau étaient de 14,33 % chez les hommes et de 7,12 % chez les femmes par rapport à l’ensemble des cancers enregistrés en 2007

L’incidence standardisée estimée du mélanome de la peau chez les deux sexes au Maroc (0,4 pour 100 000 personnes/an) était similaire à celle estimée en Algérie et en Tunisie.

En revanche, elle était très faible par rapport à celle estimée dans d’autres pays comme la France (6,6 pour 100 000/an chez les hommes versus 11,2 pour 100 000/an chez les femmes) et les Etats Unis d’Amérique (21,4/100 000/an chez les hommes versus 12,1 /100 000/an chez les femmes)

Peut-on prévenir le mélanome ?

Oui, bien sûr. Il suffit comme je vous l’ai dit de prendre des mesures préventives simples, de se garder des excès. Il faut savoir que la prévention du mélanome ne signifie pas se priver totalement des bains de soleil, mais qu’il est indispensable de bien se protéger contre les effets nocifs des UV.

Les vêtements créent une véritable barrière contre le soleil, ils seront toujours plus efficaces que la crème solaire. La tenue de plage idéale est donc T-shirt, short ou pantalon en lin, chapeau, lunettes de soleil. Quant à l'heure idéale de l'exposition au soleil elle se situe après 16 heures pour éviter les rayons les plus directs et une température excessive.

Sachez que la couleur blanche est aussi à privilégier : elle permet de dévier les rayons du soleil, contrairement aux couleurs foncées qui les absorbent. En plus, la sensation de chaleur est diminuée ce qui est aussi un avantage. Préférez le chapeau à la casquette car il couvre l'ensemble de la tête.

La casquette laisse dépasser les oreilles et la nuque qui, en cas de coups de soleil, seront très douloureuses, il est essentiel de protéger vos yeux par le port de lunette. Le mieux est de choisir un verre capable de s'opposer au passage des UV, de respecter les couleurs le plus fidèlement possible et d'avoir une bonne qualité optique.

L'exposition au soleil doit être protégée, notamment par de la crème solaire. Elle doit être appliquée toutes les deux heures au minimum et immédiatement après chaque baignade si vous êtes adepte de l'eau. L’indice 50+ est à privilégier pour les enfants qui ont une peau très sensibles. La crème solaire doit être choisie selon le phototype chez l'adulte, il est utile de demander conseil au médecin traitant ou au pharmacien.

Bronzer en toute sécurité

Les précautions à prendre

L’été vient de commencer, mais d’ores et déjà on peut dire que celui-ci s’annonce très chaud. Pour rechercher un peu de fraîcheur, nombreuses sont les personnes qui optent pour les plages, les piscines où elles peuvent se baigner, mais aussi bronzer. Il est vrai que le soleil attire à lui des millions d’adeptes qui sont à la recherche de sensations de béatitude, de chaleur, de douceur que procurent ses rayons. Mais ce que désirent le plus ceux qui s’exposent au soleil toute la journée, c’est bronzer, voir leur peau prendre un teint cuivré qui est synonyme de beauté et de santé. Mais, il faut faire très attention, car si le soleil est agréable et même euphorisant et qu’il apporte de nombreux bienfaits à notre organisme, il n’en demeure pas moins vrai qu’il peut être dangereux. Oui au bronzage, mais prudence.

Il est vraiment difficile de résister aux rayons du soleil. Quand on est au bord de la mer ou à la piscine, on finit par céder, par faire comme tout le monde, c’est humain. Il faut dire que dans notre société, nous avons le culte du corps, nous aimons ce qui est beau, sain, propre et dans ce registre le teint de la peau ne nous est pas indifférent, nous aimons la peau halée, le corps bronzé. Mais face aux nombreux risques qui peuvent découler d’une exposition prolongée aux rayons du soleil, nous ne savons plus quoi faire : bronzer ou ne pas bronzer? Telle est la question. Bien sûr il y a deux clans, deux avis différents sur cette question. Ceux et celles qui recherchent un teint bronzé pour paraître en santé défendront ardemment leur point de vue, malgré les risques associés à cette pratique, et puis il y a ceux qui redoutent les expositions au soleil, mais qui recherchent tous ses bienfaits.

Les bienfaits du soleil

Le soleil est nécessaire dans la croissance des enfants. Un ensoleillement suffisant permet la transformation dans la peau de certaines substances chimiques en vitamines, ce qui protège l’enfant du rachitisme et l’adulte de certaines maladies osseuses.

Il permet la fixation du calcium. Au cours de l’adolescence, les bains de soleil, une alimentation équilibrée et un apport en calcium constituent la meilleure garantie d’une bonne ossification. Mais pas seulement, il faut savoir que c’est également le soleil qui permet à la vitamine D de fixer le calcium sur les os. Quelques minutes d’exposition solaire raisonnable permettent d’induire une pigmentation photo-protectrice et d’assurer la synthèse de vitamine D, indispensable à la différenciation épidermique et à la solidité osseuse. Ce qui aide la croissance osseuse chez les enfants et réduit les risques d’ostéoporose chez les personnes âgées.

Les bains de soleil favorisent la guérison de certaines maladies. C’est connu, un temps gris est souvent assimilé à la tristesse, alors que le beau temps, la lumière du soleil est synonyme de joie, de béatitude et donc bénéfique pour notre moral. La lumière solaire reçue par nos yeux recharge nos batteries, booste notre moral et permet dans certains cas de lutter contre la dépression puisqu’elle développe la mélatonine, une hormone qui joue un rôle antidépresseur dans notre rythme biologique.

Le soleil participe également à la guérison de certaines pathologies cutanées, car en faisant transpirer la peau, celle-ci s’assouplit. Et sous l’effet du soleil des réactions inflammatoires, connaissent une nette amélioration. Dès l’arrivée des beaux jours, ceux qui ont des plaques de psoriasis ont tout intérêt à s’exposer sans complexe. Le soleil calme les démangeaisons et les rougeurs de l’eczéma s’atténuent. Les rayons UV (Ultraviolet) sont parfois même utilisés comme traitement de certaines pathologies cutanées, notamment le vitiligo, le rachitisme, l’eczéma… Mais le degré d’exposition doit être rigoureusement contrôlé. Ces bains de soleil doivent être réduits, modérés et toujours progressifs.

Les méfaits du soleil

Les beaux jours ensoleillés de l’été nous rappellent les vacances, les baignades et les bienfaits du soleil sur l’organisme humain. Mais il est également crucial, à l’orée de la saison estivale, de mettre les dangers du soleil en avant. Parce que s’il est bénéfique pour le corps et pour le moral, le soleil a des méfaits tout aussi réels.

Les coups de soleil d’abord. En se rappelant que ceux-ci sont de réelles brûlures, il est donc important de distinguer plusieurs stades de coup de soleil. La lucite estivale (allergie solaire) qui les guette au bout de leur voyage. Oui, le soleil en veut parfois à notre peau.

Plusieurs individus sont sujets à l’éruption de petits boutons rouges qui démangent dès la première exposition au soleil. La lucite estivale bénigne épargne généralement le visage pour se localiser sur le décolleté, les épaules, les bras, les jambes et parfois sur le dos des pieds et ce, dès le deuxième jour d’exposition solaire intense. Lorsqu’un coup de soleil survient, les vaisseaux sanguins dans la peau se dilatent, il y a sensation de brûlure, la peau devient rouge, douloureuse et elle pèle. Ce qui signe la mort de millions de cellules. Et plus les couches de la peau sont touchées en profondeur, plus les conséquences sont graves.

Le vieillissement prématuré de la peau ensuite. Il se manifeste par l’apparition de rides, de tâches brunes, le durcissement de la peau, la perte d’élasticité. A ce sujet, il est opportun de rappeler ici que l'Organisation mondiale de la santé (O.M.S) attribue à l'exposition excessive aux rayons UVA et UVB des brûlures, une fragilisation du tissu cutané et, à long terme, un vieillissement prématuré de la peau. Ce dernier serait attribuable à la dégradation du collagène présent dans la peau qui, par ricochet, réduirait son élasticité. Cette dégradation de l'enveloppe charnelle entraînerait l'apparition de rides. Or, les personnes qui recherchent généralement le teint bronzé qui leur semble gage de bonne santé sont les mêmes qui acceptent difficilement l'apparition de ces signes de vieillissement.

Lésions précancéreuses, enfin. La répétition de ces coups de soleil, surtout s’ils se sont produits durant l’enfance, augmente, en effet, le risque de cancer cutané. Le cancer de la peau lié aux surexpositions solaires est devenu d’ailleurs, un véritable problème de santé publique avec plus de 200.000 mélanomes malins par an dans le monde. Les agressions des UV à la peau sont cumulatives, elles endommagent l’ADN des cellules de la peau. Et plus la peau est claire, plus elle est agressée par les rayons ultraviolets. Les ultraviolets diminuent également les capacités de l’organisme à lutter contre les risques d’infection. Elles sont même responsables de cataractes, première cause de cécité dans le monde et peuvent être à l’origine des brûlures oculaires.

Vigilance

Le soleil a du bon, c’est clair et net, mais il faut savoir en toute bonne chose raison garder. Une exposition exagérée aux rayons du soleil ça laisse toujours des marques et de mauvais souvenirs, par contre savoir utiliser les rayons du soleil peut être très bénéfique surtout si on prend les précautions suivantes : il est indispensable d’appliquer des crèmes solaires protectrices en rapport avec le type de peau. Les applications devront être renouvelées après chaque baignade et en fonction du degré d’ensoleillement et de la sensibilité de la peau.

Pour les enfants, et les adultes à peau fragile, une protection par un chapeau large et des vêtements légers de couleur claire et en coton est strictement indispensable lors des périodes d’ensoleillement important. Il est nécessaire de boire environ 1,5 l d’eau par jour

Ne pas se rendre aux plages qu’avant 11 heures et après 16 heures. Porter des lunettes à verres filtrants. En cas d’allergie au soleil : lucite estivale bénigne et surtout lucite polymorphe, il faut éviter le soleil. Il faut absolument éviter le soleil en cas de prise de médicaments par voie orale : antibiotiques et psoralènes. Il faut également éviter le soleil en cas d’utilisation de décontracturants (des gels utilisés entre autres après le sport).
Il vaut mieux ne pas prendre un bain de soleil après avoir mis du parfum ou dessiné un tatouage au henné. Les nourrissons de moins d’un an, ne doivent jamais être exposés au soleil. Leur peau et leurs yeux sont encore très fragiles. Les enfants doivent être particulièrement protégés. Il est indispensable de leur faire garder des tee-shirts, car ils filtrent le soleil et constituent la meilleure protection contre ses rayons.

Écrit par Ouardirhi Abdelaziz