Pour M. El Ouardi, la baisse de 20 à 80 pc des prix de certains médicaments émane «d'une décision politique visant à permettre au citoyen d'accéder à des soins de qualité et à des médicaments à des prix abordables».

«Les médicaments seront vendus dans les pharmacies conformément au prix public de vente (PPV) et non pas conformément au prix public du marché (PPM)», a expliqué le ministre, lors de cette tournée en compagnie d'une délégation de journalistes.

M. El Ouardi a, d'ailleurs, relevé que tous les médicaments seront disponibles en pharmacie tandis que certains médicaments ne seront plus uniquement disponibles au niveau des centres hospitaliers universitaires (CHU), des pharmacies relevant de la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) et chez certains grands distributeurs.

«Le citoyen pourra acquérir ses médicaments là où il se trouve et n'aura plus à faire le déplacement», s'est félicité le ministre, en précisant que «tout nouveau produit commercialisé au Maroc sera mis en vente au prix le plus bas du benchmark (NDLR prix de référence), ce qui signifie de nouvelles baisses dans les mois à venir».

Selon le ministère de la Santé, la révision des prix des médicaments a permis, grâce à l'engagement des acteurs du secteur des médicaments, d'aboutir à la baisse des prix de 1.578 médicaments, soit 30 pc de l'ensemble des médicaments commercialisés au Maroc, toutes classes thérapeutiques confondues.

Les médicaments qui ont été fortement concernés par cette baisse des prix sont principalement les médicaments indiqués dans les maladies chroniques les plus fréquentes, dont les maladies cardiovasculaires et les maladies métaboliques, outre les médicaments hospitaliers et les médicaments antinéoplasiques, utilisés dans le traitement de certains cancers.

Cette baisse, appliquée conformément à l'arrêté 784.14 publié le 8 avril 2014 au Bulletin officiel, fixant la liste complète des nouveaux PPV, marque le début d'un processus de révision des prix des médicaments commercialisés au Maroc, qui garantira aux citoyens un accès équitable aux traitements médicamenteux et aux acteurs de l'industrie pharmaceutique.

El Hossein Louardi, ministre de la santé