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Revue de presse

100 millions de traitements produit par Sanofi Maroc en 2013 : démocratisation de l’accès aux traitements antipaludiques

Albayane | Maroc | 07/05/2014

Le paludisme menace la vie et la santé de plusieurs centaines de millions d’individus à travers la planète, mais c’est l’Afrique qui paie un lourd tribut et ce au moment où les conditions d’accès aux médicaments posent un réel problème aux populations démunies. Le paludisme fait partie des maladies à transmission vectorielle, c’est-à-dire transmises à l’homme par un insecte hématophage (qui se nourrit de sang). Le paludisme est une maladie redoutable qui fait beaucoup plus de ravages que le sida. On connaît 4 espèces plasmodiales à l’origine des cas humains de paludisme. Leur répartition géographique et leur dangerosité sont variables :
  • Plasmodium falciparum, en cause dans les formes mortelles, est l’espèce la plus répandue mais elle vit uniquement dans les pays chauds ;
  • Plasmodium vivax, également très répandu sauf en Afrique, donne généralement des formes bénignes ;
  • Plasmodium malariae, Plasmodium ovale sont retrouvés surtout en Afrique sub-saharienne.

La transmission de la maladie se fait par l’intermédiaire d’un moustique femelle appelée anophèle.

Elle s’infecte en piquant un homme porteur du Plasmodium qu’elle inocule ensuite à un autre homme sain. Les anophèles piquent habituellement la nuit, du crépuscule au lever du soleil et se reproduisent dans des nappes d’eau douce peu profondes et stagnantes comme les flaques d’eau et les rizières. La transmission du paludisme est plus ou moins intense selon l’espèce parasitaire, l’espèce du moustique vecteur, l’état d’immunité des personnes vis-à-vis de la maladie et les conditions climatiques et environnementales. Le paludisme sévit soit à l’état endémique (toute l’année), soit par épidémies saisonnières pendant ou juste après la saison des pluies.

Chaque minute, un enfant meurt en Afrique du paludisme

Le paludisme est la maladie parasitaire la plus fréquente et la plus mortelle. Environ 41% de la population mondiale, soit 2,3 milliards de personnes sont exposés au risque. Selon les dernières estimations publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en décembre 2013, on a enregistré 207 millions de cas de paludisme qui ont causé 627.000 décès, dont 90 % en Afrique, en 2012.

Le problème auquel font face les malades atteints de paludisme est l’accès aux traitements, celui-ci n’est pas à la portée de toutes les bourses. La plupart des décès surviennent chez des enfants vivant en Afrique, où un enfant meurt chaque minute du paludisme. En plus d’être un enjeu majeur de santé publique, le paludisme pèse lourdement sur le budget des familles affectées et sur les économies des pays d’endémie. Le diagnostic et le traitement précoces du paludisme peuvent permettre de réduire la gravité de la maladie et sa transmission et éviter le décès des personnes infectées.

Les chiffres de cette guerre d’usure contre le paludisme en Afrique ne peuvent laisser indifférent, et cette lutte suppose une modification radicale de la coopération entre les pays riches du nord et les pays pauvres africains qui sont directement touchés.

Prise en charge : une préoccupation constante

La prise en charge des cas de paludisme ne peut être efficace que si elle passe par l’éducation et la prise de conscience des populations concernées, mais aussi grâce à un diagnostic rapide ainsi qu'un traitement approprié du paludisme. L’objectif premier du traitement est de garantir l’élimination rapide et complète des plasmodies dans le sang du patient pour éviter qu’un paludisme non compliqué n’évolue vers une forme grave potentiellement mortelle ou vers une infection chronique provoquant une anémie et la mort .

Du point de vue de la santé publique, le traitement est destiné à réduire la transmission de l’infection en diminuant le réservoir infectieux, et à éviter l’apparition et la propagation d’une résistance aux antipaludiques. Mais il faut dire que la prise en charges les malades atteints de paludisme en Afrique n’est pas une affaire simple, elle est souvent contrariée par le manque de moyens, par le sous-financement de la santé alors que le rôle premier de financement des soins de santé revient d'abord et avant tout aux pouvoirs publics, qui, censés protéger leurs citoyens, en assument la totale responsabilité conformément aux lois et règlements en vigueur au niveau de tous les pays de la planète, mais face à la crise économique qui a ébranlé des économies fortes, les pays africains souffrent encore plus et sont constamment aux prises avec des guerres qui compliquent encore plus la situation, un véritable dilemme pour les malades qui n’ont plus accès aux soins, aux médicaments, surtout quand pour se soigner certains sont obligés de s’adresser aux structures des soins du privé lucratif pour une prise en charge correcte du paludisme. Autant dire que c’est impossible.

Principaux partenaires et bailleurs de fonds

Le Programme mondial de lutte antipaludique travaille en étroite coopération avec tous les grands partenaires de la communauté mondiale engagée dans la lutte contre le paludisme: les gouvernements et les autorités de réglementation des pays d’endémie, les institutions des Nations Unies, les organisations intergouvernementales, les partenariats public-privé et les groupes militants. Il participe également à tous les grands groupes spécialisés interinstitutionnels ainsi qu’aux initiatives multipartites et multisectorielles contre le paludisme. Ses experts dirigent plusieurs groupes de travail techniques dans le cadre du partenariat «Faire reculer le paludisme», dont l’OMS est un des partenaires fondateurs.

Les activités du Programme mondial de lutte contre le paludisme sont actuellement financées par l’Agence canadienne de développement international, l’Agence des États-Unis pour le développement international, la Fondation Bill & Melinda Gates, le gouvernement de l’Australie, le gouvernement du Japon, le gouvernement de la Norvège, le gouvernement de la Fédération de Russie et le gouvernement du Royaume-Uni. Il reçoit également des fonds de l’opération Médicaments antipaludiques, de la Fondation pour des outils diagnostics nouveaux et novateurs, du Fonds mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et du budget de base de l’OMS.

Assurer l’accès aux traitements Antipaludiques

Les laboratoires Sanofi ont mis au point un médicament antipaludique efficace, le ASAQ Winthrop, qui est une association d’artesunate et d’amodiaquine à dose fixe, pour améliorer l’observance thérapeutique et réduire le risque de résistance (conformément aux lignes directrices de l’OMS qui recommandent l’utilisation d’une association médicamenteuse comportant de l’artémisinine). Ce médicament est fabriqué sur le site industriel de Sanofi Maroc à Casablanca Zenata. C’est un traitement médical facile à prendre (une seule dose par jour), ce médicament est disponible à un prix inférieur à 1$ pour les adultes et à 0,50 $ pour les enfants, pour 3 jours de traitement. «Au-delà de l’innovation thérapeutique et industrielle de ce médicament, le vrai succès de ce projet tient à l’innovation sociale», a indiqué le Dr Robert Sebbag, vice-président d’Accès au médicament de Sanofi. «En renonçant au brevet de ce médicament et en appliquant des prix différenciés pouvant aller jusqu’au modèle “sans perte ni profit” au secteur public et aux grandes organisations internationales de santé, Sanofi et la Drugs for neglected diseases initiative (DNDI) ont franchi une étape décisive qui a amélioré l’accès aux traitements antipaludiques.»

Le site industriel de Zenata, certifié par l'OMS (Organisation mondiale de la santé) a produit 100 millions de traitements ASAQ Winthrop® en 2013, contre 80 millions en 2012, soit une progression de +25%. Cette activité de production destinée à l’export vers le continent africain est valorisante pour l’industrie pharmaceutique marocaine.

Le Maroc donne l’exemple

A l’heure de la mondialisation, de la crise mondiale qui n’a épargné aucun pays, des changements climatiques, de l’émergence de maladies nouvelles, nombre de pays africains sont aujourd’hui confrontés à de nouveaux défis et au regard des moyens limités dont disposent certains pays, le Maroc n’a pas hésité un seul instant pour promouvoir et développer plus la coopération Sud-Sud.

La dernière tournée effectuée par SM le Roi Mohammed VI dans quatre pays africains illustre l’intérêt et l’importance que le Maroc ne cesse d’accorder à l’Afrique, pour promouvoir un véritable développement durable dans le continent africain.

Le Maroc est un pays qui donne l’exemple dans le continent africain en matière de coopération Sud-Sud, il a toujours manifesté sa volonté d’établir des partenariats dans les domaines en relation avec le développement durable et dans lesquels le Maroc dispose d’une expertise qu’il désire partager avec ses partenaires afin de consolider la coopération Sud-Sud au bénéfice des populations africaines. C’est encore plus vrai quand il s’agit de la santé,

l’hydraulique, l’agriculture, la formation des cadres pour laquelle le Maroc dispose d’une expérience de près d’une trentaine d’années qu’il met au service de tous ces pays africains frères et amis du Maroc auxquels nous lient des liens de fraternité, d’amitié solides et séculaires.

Journée mondiale de la sage –femme Maroc : le plus beau métier du monde

A l’instar de la communauté internationale, le Maroc a célébré lundi 5 mai, la journée mondiale de la sage-femme. Une journée dédiée à l'un des plus beaux métiers du monde, une profession qui comporte de multiples facettes et qui reste méconnue du grand public. Que connaît-on vraiment des sages-femmes? Que sait-on de celles qui prennent en charge des centaines de milliers de naissances par an ?

Le 5 Mai est pour nous, l'occasion de vous faire découvrir ce métier de donneuse de vie, de rendre hommage aux femmes qui pratiquent cette noble profession et de montrer leur importance au sein de notre société.

Un métier noble, plein de valeurs humaines

Dans le répertoire des plus beaux métiers du monde, celui de sage-femme occupe indéniablement la première place. C’est un métier noble, plein de valeurs humaines, de générosité, de dévouement, d’altruisme. C’est pourquoi il est préférable de dire que l’on choisi de devenir sage–femme par vocation. Au-delà de toutes ces valeurs qui symbolisent le plus vieux métier médical du monde, que connaît-on vraiment des sages-femmes ?

Que sait-on de celles qui prennent en charge des centaines de milliers de naissances par an ? Cette profession comporte de multiples facettes, elle est encore trop méconnue du grand public.

Méconnaissance du grand public

Pour le grand public, toute personne qui porte une blouse blanche à l’intérieur d’un hôpital est une infirmière. Ce qui, bien entendu, est totalement faux, car il y a les médecins, les infirmiers, les techniciens de radiologie, de laboratoire, les étudiants en médecine, les étudiants des IFCS… Pendant longtemps, infirmières et sages-femmes ont été comprises comme des professions interchangeables et similaires. Or, dans la réalité, les deux métiers sont complètement différents. L’infirmière soignante s’occupe des soins qu’elle dispense aux patients hospitalisés au niveau des différents services hospitaliers, alors que la sage-femme occupe une place à part dans le monde des soins de santé, même si les deux professions appartiennent au même univers et qu’infirmières et sages femmes partagent le même terrain de travail. Mais, il faut savoir que ces deux métiers sont différents, tant en termes de formation que de compétences.

Qui est sage - femme ?

Pour le commun des mortels, il n’y a aucune différence entre une infirmière, une accoucheuse ou une sage–femme. Cela équivaudrait à dire qu’il n’y a aucune différence entre un sergent, un capitaine et un général. Ce genre d’amalgame, de confusion peut avoir de lourdes conséquences, c’est en grande partie ce qui explique certains dérapages.

S’agissant de la sage–femme, de son rôle et des missions qui sont les siennes, il faut savoir que dans le cadre de la maternité sans risques et afin de rendre la maternité plus sûre, il est indispensable qu’un professionnel de santé qualifié soit présent lors de l’accouchement, que ce soit au niveau des maternités des hôpitaux publics ou au niveau des cliniques privées.

De ce fait, il est fort utile de rappeler ici qu’il est indispensable de distinguer entre une accoucheuse qui apprend sur le tas, celle-ci pouvant être une infirmière auxiliaire qui doit assurer le service d’aide soignante et une infirmière diplômée d’Etat soignante (Bac + 3) qui a une expérience sur le terrain, et la sage-femme qui a suivi un programme de formation reconnu, bac plus 3 années de formation scientifique au sein d’une école spécialisée, créée par le ministère de la Santé. Si dans les faits, l’accoucheuse et l’infirmière diplômée d’Etat soignante participent et assurent certains accouchements, dans la réalité et légalement parlant la sage-femme est la seule professionnelle de la santé qui n’est pas médecin, mais qui est autorisée à suivre une grossesse, réaliser un accouchement.

Des professionnelles de santé très qualifiées

Les sages-femmes sont compétentes, qualifiées, très expérimentées, et accompagnent chaque année la naissance de centaines de milliers de Marocaines et de Marocains, contribuent à réduire la mortalité infantile et réalisent un travail magnifique.

Mais nos sages-femmes sont aussi compétentes dans l'examen post-natal dès lors que la grossesse a été normale et l'accouchement «eutocique», c'est-à-dire un accouchement normal, de même la sage femme peut être amenée à réaliser, en urgence, la réanimation du nouveau-né. Elle peut tout aussi bien pratiquer les soins nécessaires dans le cas de grossesse ou suites de couches physiologiques, et même pathologiques, intervenir d'autre part dans des structures PMI (protection maternelle et infantile), sans oublier bien sûr qu'elle même peut prescrire certaines thérapeutiques et contraceptifs. Elle peut aussi réaliser l'épisiotomie, l'anesthésie locorégionale lors du travail.

La sage-femme participe à la surveillance de la grossesse, sa grande compétence lui permet de détecter ou de suspecter des anomalies, et donc d'établir des diagnostics concrets et de solliciter une intervention médicale.

De nos jours, les vraies sages-femmes, celles qui ont une qualification, un diplôme, une formation sont très recherchées pour leur savoir et leur savoir faire. Cette reconnaissance pour autant de compétences est un signe de bonne vitalité et l'on se doit d'être fier et remercier toutes ces dames qui font le plus beau métier du monde, qui consiste à donner la vie

Le 5 Mai, journée mondiale des sages-femmes, nous rappelle chaque année si besoin est, l'importance des sages-femmes, leur rôle pour l'amélioration de la santé maternelle. Il s'agit pour nous tous de leur rendre hommage et de les remercier pour leur fantastique travail qui est celui de donner la vie. Quoique l’on fasse, on ne pourra jamais les remercier assez.

Écrit par Ouardirhi Abdelaziz

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