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Revue de presse

Le ministère de la santé catégorique : pas de fièvre Ebola au Maroc

Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 11/04/2014

Le ministère de la santé a vivement réagi aux informations selon lesquelles de premiers cas de la fièvre Ebola auraient été décelés sur le territoire. Dans un communiqué rendu public mercredi à Rabat, le département dirigé par Lhoussaine Louardi s’est insurgé contre la nouvelle publiée par un journal électronique indiquant que des Subsahariens atteints du virus auraient été admis à l’hôpital Sofi de Rabat.

Dérogeant pour la première fois à la tradition de discrétion et de mesure avec laquelle il répond d’ordinaire à ce genre d’écrits, le ministère n’a pas hésité cette fois-ci à citer nommément le nom du périodique et celui de l’auteur de l’article incriminé. Une dérogation qui serait due, selon certaines sources proches du ministère, au fait que les services épidémiologiques de ce département ont été «proprement outrés par la publication de ces informations quelques jours seulement après qu’ils ont fait part à la presse des mesures de prévention et de sauvegarde mises en place pour protéger la population».

Le ministère a indiqué que la mission d’investigation dépêchée à l’hôpital cité a conclu au fait qu’aucun cas d’infection par le virus de la fièvre hémorragique Ebola n’a été signalé dans l’établissement cité. Cette annonce est mensongère, a décrété le communiqué qui par ailleurs s’insurge contre le colportage de ce genre d’assertions.

Pour le département en effet, des informations de cette nature nuisent à la sécurité sanitaire collective en ce qu’elle suscite émoi et inquiétude, ce qui non seulement gêne la propagation de la vraie information, mais encore rend difficile la mise en place des dispositifs thérapeutiques en cas de réel danger. Les services du ministère ajoutent qu’outre les mesures de prévention mises en œuvre aux principales entrées dans le Royaume, ils sont en contact suivi avec leurs confrères de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de Guinée.

Ce dernier pays étant non seulement un des foyers de propagation de la maladie, mais encore comptant parmi ses habitants plusieurs milliers de ressortissants nationaux dont des hommes d’affaires qui font des séjours fréquents au Maroc. Réaffirmant leur volonté de rester fidèles à la ligne de transparence à laquelle ils se sont déclarés s’être astreints, les services du ministère s’engagent à informer la population le plus rapidement possible et dans le détail en cas de danger.

Pour autant cette volonté de communication totale n’est pas exempte de tout défaut. Ainsi, mis à part l’aéroport Mohammed V à Casablanca, le ministère est-il resté discret sur les emplacements des autres filtres installés aux entrées sur le territoire et sur leur nature. Mais quelle que soit leur étanchéité, il subsistera toujours un doute en ce qui concerne leur efficacité contre l’immigration illégale – de transit en particulier - par ailleurs en forte progression du fait de l’amélioration des conditions de traversée du détroit.

La nouvelle épidémie de fièvre hémorragique Ebola, du nom d’un fleuve congolais sur les rives duquel le virus a été scientifiquement décelé la première fois, a pris corps au mois de février dernier dans le sud de la Guinée.

C’est la toute première fois que ce virus a été décelé en Guinée. Le virus qui provoque la maladie se manifeste par une poussée de fièvre, des diarrhées, des vomissements, une fatigue prononcée et parfois un saignement. Il figure parmi les plus contagieux et les plus mortels chez l’Homme, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il n’existe aucun traitement ni vaccin contre la maladie.

Depuis son apparition, il a provoqué la mort d’au moins 1.200 personnes pour 1.850 cas avérés. Il se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés.

Par Ahmed Salaheddine

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