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Revue de presse

Quel bilan pour le secteur de la santé ? Rétrospective 2013

Albayane | Maroc | 02/01/2014

La page 2013 est tournée. Nous commencerons avec une autre page toute blanche avec la nouvelle année 2014. Au moment ou nous disons donc adieu a l’année 2013, que peut-on dire du secteur de la santé ? Quelles sont les réformes entreprises ? Quelles sont les réalisations réussies? Quelles sont les forces et les faiblesses de ce secteur ? En d’autres termes, quel bilan peut-on faire aujourd’hui de la santé au Maroc ?

Une année s’en va, une autre commence. C’est l’occasion de survoler les grands évènements, les décisions, les réalisations opérées dans le secteur de la santé, de faire une petite halte pour de passer en revue ce qui a été entrepris par le département de la Santé depuis maintenant deux années, et plus particulièrement depuis la nomination du professeur El Housseine Louardi en tant que ministre de la Santé.

En toute objectivité il faut reconnaître que le ministère de la Santé a mené à bien un ensemble de projets qui nous permettent aujourd’hui d’avoir un meilleur accès aux soins, des réformes audacieuses qui resteront gravées en lettres d’or dans les annales du département de la Santé. C’est le cas de la baisse des prix entre 30 et 60% de plus de 1200 médicaments. C’est la fin du TPA. C’est aussi la lutte contre la corruption, le clientélisme et toutes les formes et actions qui nuisent à l’image de marque de la pratique médicale et infirmière.

Des acquis

Les principaux acquis dans le secteur de la santé se rapportent à la maîtrise et l’accompagnement des transitions démographiques et épidémiologiques.

La première transition est appréciée à travers 2 indicateurs :

  • Le taux d’accroissement démographique qui, en 50 ans, a connu une baisse considérable passant de 2,58 % en 1960 à 1,05% 2011
  • Le taux de fécondité qui est passé durant la même période de 7 enfants en 1960 à 2,2 enfants par femme en 2011

Ces deux indicateurs nous montrent bien que le Maroc a achevé sa transition démographique, ce qui, d’un côté lui permet de maîtriser son développement ainsi que sa planification territoriale, mais l’expose par ailleurs à de nouveaux défis en rapport avec la transformation de la pyramide des âges et la forte urbanisation.

Espérance de vie plus longue

Quant à la deuxième transition, elle est de nature sanitaire et épidémiologique et s’est traduite par un gain de 28 ans en espérance de vie. En effet l’espérance de vie à la naissance est passée à 74,8 ans en 2011 contre 47 ans en 1962, ce qui traduit le fait que les Marocains succombent plus désormais à cause des maladies chroniques et des traumatismes qu’à cause des maladies transmissibles qui ont d’ailleurs été éradiquées ou éliminées en majorité. La prédominance des maladies chroniques et des traumatismes dont la charge de morbidité est estimée respectivement à 56% et 11% au Maroc, nous oblige en tant que décideurs et planificateurs à tenir compte d’au moins 2 observations. La première c’est qu’elles sont déterminées essentiellement par le comportement humain (modes de vie, conduites …) sur lequel les politiques et les stratégies ont peu d’impact.

La seconde observation est liée aux dépenses énormes que supposent la prise en charge de ces maladies chroniques et ces traumatismes, une prise en charge coûteuse et durable. C’est pour cela que nous disons que toute réforme de santé doit nécessairement être accompagnée d’une réforme du financement.

Réduction de la mortalité maternelle et infanto-juvénile

L’autre acquis considérable du Maroc en matière de santé se rapporte à l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle et infanto-juvénile. L’importance de cet acquis c’est qu’il soit lié au développement et aux droits humains puisqu’il est question des Objectifs 4 et 5 du Millénaire pour le développement et dont le compte à rebours s’arrête en 2015.

Concernant le taux de la mortalité maternelle celui-ci est aujourd’hui de 112 pour 100.000 naissances vivantes, contre 359 en 1980.

La mortalité infanto-juvénile a enregistrée une réduction notable, puisque celle-ci est de 36,2 % contre 138% en 1980, ce qui laisse présager que nous sommes sur la bonne voie afin de réaliser les objectifs du millénaire et le Maroc sera au tendez-bous Enfin, il y a lieu de rappeler l’éradication ou élimination de beaucoup de maladies sous surveillance, c’est notamment le cas pour la diphtérie, la coqueluche, la poliomyélite, le paludisme…

De ce fait, nous pouvons considérer que le Maroc est parmi les pays qui disposent d’un bon système de surveillance sanitaire et qui est amené bien sûr à se renforcer avec l’avènement du Règlement sanitaire international (RSI) de 2005.

Restructuration des urgences

Les services des urgences sont au centre des préoccupations du ministre de la Santé qui entreprend un travail très important en vue de leur réorganisation, de leur mise à niveau. C’est une refonte totale qui est à l’ordre du jour pour que ces services vitaux puissent répondre comme il se doit aux nombreuses demandes de soins urgents respectant en cela les normes internationales.

C’est donc une réorganisation en profondeur que connaissent actuellement les urgences au Maroc et qui ira en se développant afin de toucher toutes les régions du pays, c’est ainsi qu’il y a lieu de noter plusieurs mesures importantes :

  • Mise en place d’une filière d’urgences médicales à 3 niveaux.
  • Mise en place 80 unités d’urgence médicale de proximité (30 en 2013).
  • Amélioration du fonctionnement des SAMU et son renforcement par 15 SMUR (3 en 2013).
  • Normalisation et modernisation des services de réanimation
  • Développement de pôles d’urgences spécialisées (Traumacenter, brûlés, psychiatrie, néonatalogie…) à Marrakech et à Casablanca
  • Initiation d’un Héli-SMUR à Marrakech
  • Renforcement du SAMU-Obstétrical rural avec 20 nouvelles unités
  • Acquisition de 2 Hôpitaux mobiles
  • Notons aussi pour la première fois au Maroc l’entrée en fonction du premier SAMU privé qui a démarré en 2013 à El Jadida (Tel : 222).

Le droit pour tous à la santé

Le droit à la santé pour tous les Marocains est constamment mis au devant de la scène car c’est un enjeu de démocratie, de progrès économique, d’équité et de justice sociale.

Le Maroc a fait sienne cette approche. C’est un choix de société qui démontre si besoin est que l’homme est placé au centre des préoccupations de tous les projets qui sont aujourd’hui ceux du gouvernement (santé, éducation, emploi, habitat…) et cela conformément aux hautes directives de SM le Roi Mohammed VI qui accorde un intérêt constant et soutenu à la santé de l’ensemble de la population marocaine.

C’est dans ce cadre que le Régime d’assistance médicale aux économiquement démunis (RAMED) a été initié pour permettre à 8,5 millions de citoyens de pouvoir être correctement soignés dans les structures du ministère de la Santé. Le RAMED est un haut degré de civilisation et permet l’amélioration et l’extension de la couverture médicale, laquelle constitue l’un des piliers du développement humain et social au Royaume.

Accès aux médicaments

Le médicament joue un rôle fondamental dans le traitement des maladies, comme il reste aussi incontournable dans le rétablissement et l’équilibre harmonieux du corps quand celui-ci ne peut plus assurer ses fonctions convenablement. Mais ces médicaments coûtent très chers et ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Le ministre de la Santé, conscient de cet état de fait, a procédé à la baisse des prix de certains médicaments, surtout ceux qui ont pour caractéristique d’être chères et utilisées pour des maladies graves comme le cancer, l’hépatite, l’infarctus du myocarde…
Cette baisse va avoir un impact positif puisqu’elle va améliorer sensiblement l’accessibilité aux soins et aux médicaments pour les mettre à la portée des citoyens. C’est ainsi que dans un premier temps en 2012, le ministère de la Santé a procédé à la baisse de 320 médicaments de 50 à 80% et ce dans le cadre d’un accord avec les producteurs et les pharmaciens.

En 2013, le ministre de la Santé annonce que 800 autres produits médicamenteux ont vu leurs prix baisser , une baisse comprise entre 30 à 60 % .Il faut dire que l'annonce faite par le ministre de la santé est de nature a renforcer et à améliorer l'accès aux médicaments à notre population, une démarche rendue possible grâce à la collaboration de tous les acteurs qui participent à la politique du médicament dans notre pays et auxquels il faut rendre ici un grand hommage.

La haute technologie au service des citoyens démunis

On a pour habitude de dire que la santé n’a pas de prix, mais il faut savoir que celle-ci a un coût et ce dernier n’est pas à la portée de toute les bourses surtout quant il s’agit de greffe rénale ou de la cornée. On comprend dès lors que pour certains de nos concitoyens démunis, celles et ceux qui n’ont ni AMO, ni assurances privées ou encore des moyens financiers pour avoir accès à la greffe rénale par exemple est du domaine de l’impossible. Ce qui était hier impossible est désormais possible grâce au RAMED, des citoyens démunis ont pu accéder à un panier de soins plus large. Ainsi, certains patients ont profité d’interventions chirurgicales lourdes telles que des greffes d’organe (greffe rénale et greffe de la cornée)

En outre les malades qui disposent du RAMED ont accès à la dynamise rénale, ils peuvent aussi bénéficier d’examens de radiologie pointus (scanner - IRM)

Comme on le voit l’année 2013 apporte un lot de satisfactions et le Régime d’assistance médicale (RAMED) constitue un motif de fierté pour le pays, c’est un projet sociétal qui consacre les valeurs de solidarité et d’entraide qui ont toujours caractérisé le peuple marocain.

Dialogue social serein

Dans le cadre du dialogue social qui repose sur une approche participative impliquant le ministère de la Santé et les centrales syndicales les plus représentatives de ce secteur, le ministre de la Santé, le professeur El Houssein Louardi a rencontré les syndicats du secteur de la santé à plusieurs reprises au siège du ministère de la Santé. La porte de son bureau est d’ailleurs toujours ouverte au dialogue. Cela a permis de réaliser de grandes avancées dans le domaine des revendications et attentes des professionnels de la santé. Une nouvelle approche a été initiée pour mettre en place une méthodologie dynamique, efficiente, cohérente et responsable, ce qui a permis aux deux parties de procéder, chaque fois que la situation l’a exigé, à des échanges et des concertations en vue de proposer et d’initier des solutions appropriées aux problèmes et revendications des professionnels de santé.

Tout au long des différends rounds de discutions, le ministre de la Santé à fait part aux syndicats de sa compréhension. Il ne leur a pas caché ses bonnes intentions, lui qui agit avec les uns et les autres au grand jour et dans la transparence la plus totale. Certaines revendications présentées par les syndicats de la profession ont été satisfaites dans le cadre du dialogue social par l'adoption de huit décrets d'augmentation des salaires durant ces derniers mois. C’est le cas des indemnités de garde, la prime de risque, la prime de responsabilité… Il reste bien entendu d’autres revendications dont : le passage au système LMD (licence-master-doctorat) qui leur permettra de décrocher une licence professionnelle pour aspirer à l’échelle 10, et donc à un meilleur salaire, ce qui est honnête et amplement justifié ; le statut particulier des sages femmes ; la création d’un ordre national des infirmiers qui aura pour mission entre autres de régir l’exercice de la profession aussi bien dans le secteur public que privé, comme c’est le cas pour les médecins et les avocats ; le statut des professionnels des CHU et de leur représentativité au sein des instances de décisions

Il reste beaucoup à faire

Malgré un contexte d’amélioration global de la santé (amélioration des conditions de vie, eau potable et électrification, assainissement, meilleure hygiène de vie, progrès des prises en charge médicales des pathologies, personnel qualifié, médicaments disponibles en quantité et en qualité, AMO, RAMED ), force est de constater que des disparités entre régions existent toujours , celles-ci sont criardes, choquantes et très pénalisantes et ceux qui en pâtissent le plus sont les populations les plus démunies, celles qui n’ont pas les moyens de se faire soigner dans le secteur privé. C’est le monde rural, mais aussi les zones périurbaines qui pâtissent le plus de cette inégale répartition du droit à la santé.

Pour corriger ces défaillances et remédier aux lacunes, le ministre de la Santé n’a ménagé aucun effort pour donner tout leur sens à l’équité et à l’égalité en matière d’accès aux soins de santé dont doivent bénéficier tous les citoyens là ou ils habitent, indépendamment de leurs moyens et ce conformément aux dispositions de la nouvelle Constitution et plus particulièrement l’article 31, qui précise que «l’Etat, les établissements publics et les collectivités territoriales œuvrent à la mobilisation de tous les moyens disponibles pour faciliter l’égal accès des citoyennes et des citoyens aux conditions leur permettant de jouir du droit aux soins de santé, à la protection sociale, à la couverture médicale et à la solidarité….
Ainsi la Constitution reconnaît de façon explicite le droit à l’accès aux soins de santé, la satisfaction des besoins fondamentaux en matière d’hospitalisation et de protection sanitaire aux couches démunies et aux personnes à besoins spécifiques , une prise en charge de qualité, respectueuse de leur intégrité .

Faire de cette reconnaissance du droit à la santé une réalité dans le quotidien de tous les habitants du Maroc, c’est là l’objet de la réforme qui est en discussion aujourd’hui.

Pour le Maroc, il s’agit d’un enjeu majeur. La capacité de réformer en profondeur le système de santé constitue en effet un test pour la démocratie et la solidarité.

Pénurie des ressources humaines

Une des explications de la difficulté d’accès aux soins se rapporte au déficit en ressources humaines que connaît le Maroc. Le secteur de la santé est à la fois un secteur social et un secteur de services. Le rôle des ressources humaines y est fondamental. Nous ne pouvons envisager aucun développement de ce secteur sans leur mobilisation. Le Maroc est classé parmi les 57 pays en situation de déficit aigu en personnel.

Or malheureusement c’est à ce niveau que le bât blesse. Nous sommes dans une situation de déficit qui nous met à côté de pays comme le Yemen, Djibouti et d’autres pays qui n’ont pas encore atteint le niveau de développement du Maroc. C’est pour cela que les RH de santé constitueront le talon d’Achille de notre système de santé. Le déficit actuel est de 9000 infirmiers et 7000 médecins, dont 25% dans les CHU. Concernant la densité médicale, le Maroc compte 6,2 médecins pour 10 000 contre 11,9 Tunisie, 12,1 Algérie et 51,6 en Espagne.

Nous notons aussi une grande iniquité entre les régions et les milieux urbain et rural, et c’est malheureusement les zones éloignées et le milieu rural qui en pâtit. Les solutions apportées jusqu’à présent ne permettent pas de relever ce défi. En outre il faut noter que la capacité de formation est limitée.

Financement dérisoire

Le budget du ministère de la santé au titre de l’exercice 2013 a été fixé à 12.372.147.000 DH enregistrant ainsi une augmentation de 4,14 % (491.763.000 DH) par rapport à la loi de finances 2012. Au Maroc, la part du PIB réservée à la santé est de 5.3% contre 6.4% pour la Tunisie et 9% pour les pays de l’OCDE Les dépenses totales de santé par habitant sont estimées à 231$ contre 500 en Tunisie, 437 en Algérie et 3060 en OCDE.

Le reste est à la charge des ménages, soit 54% pour les ménages au Maroc contre 40% en Tunisie, 19% en OCDE et 20,7% en Espagne.

L’importance de la part des dépenses directs de la santé des ménages est un réel problème du système de la santé au Maroc, et constitue par conséquent une entrave supplémentaire à l’accès aux services de santé et à leur utilisation pour de nombreux citoyens qui se retrouvent exposés à des dépenses parfois insupportables qui sont sources d’appauvrissement, c’est ce qui creusent encore plus les inégalités.

En dépit du fait que ce budget ne réponde pas aux attentes du ministère de la Santé, les responsables du département tablent surtout sur la rationalisation des dépenses pour pouvoir atteindre les objectifs escomptés et relever tous les défis pour le bien de la santé de tous les Marocains.

Moralisation du secteur

La lutte contre les pratiques malsaines qui portent atteintes parfois à l’image de marque du secteur de la santé est une réalité que l’on ne peut en aucun cas occulter.

Il est certes vrai que la corruption qui existe dans certaines structures est entretenue par des brebis galeuses que le département de la santé combat et met tout en place pour éradiquer ce fléau. Il ne s’agit pas de mettre tous les professionnels dans le même panier, car la plupart d’entre eux sont honnêtes et mobilisés pour rendre services aux citoyens.

Mais il faut rester vigilent est confier la gestion de nos hôpitaux à des personnes compétentes, honnêtes, sages, intègres qui pourront donner l’exemple et veiller quotidiennement à la moralisation des établissements sanitaires afin de concilier le service public avec les citoyens grâce à la confiance retrouvée. Il reste beaucoup à faire dans ce domaine car la vermine à la peau dure et la corruption est une maladie très contagieuse qui nécessite un traitement de longue haleine.

Inégalités d'accès aux soins

Pour bien comprendre la problématique des inégalités en ce qui concerne l’accès aux soins, il faut savoir que la santé des citoyens n’est pas du seul ressort du ministère de la santé, mais que celle-ci est aussi tributaire des autres départements en ce sens que la santé fait référence au logement salubre, à l’eau potable, à l’électricité, au réseau routier, au moyen de transport, à l’éducation... On comprend mieux dès lors qu’il reste beaucoup à faire, car il y a des iniquités très pénalisantes et choquantes dont les premiers à souffrir sont les pauvres, les démunis, les bidonvilles, les zones périurbaines et même certains quartiers des grandes villes où certains facteurs notamment le manque d'eau potable, l'absence d'un habitat salubre, la dégradation de l'hygiène du milieu ainsi que les déséquilibres nutritionnels constituent de nos jours un obstacle important à l'élévation du niveau sanitaire des populations qui habitent ces régions ou ces quartiers.

Fort heureusement qu’il y a une nouvelle réforme qui est à l’œuvre, elle va permettre inchallah au système de santé de réduire les inégalités d’accès aux soins notamment entre les régions, les milieux (rural et urbain) et entre groupes sociaux. Ce qui devrait permettre à chaque citoyen de réaliser pleinement son potentiel de santé.

Pour qu’elle puisse réussir pleinement cette réforme du système de santé devra être menée en s’appuyant sur un système plus solidaire pour garantir l’accessibilité aux soins à tous les citoyens et particulièrement les plus démunis, c’est ce qui est fait avec le RAMED qui permet à plus de 8,5 millions de nos concitoyens d’être correctement soignés.

Un engagement solidaire

Pour clore cette modeste rétrospective du secteur de la santé, il convient de rappeler et d’insister sur le fait que la santé étant une valeur commune, sa préservation, engage la participation et la responsabilisation aussi bien du citoyen, du prestataire de service que des pouvoirs publics. Cette situation exige de la part des pouvoirs publics, du prestataire et du citoyen un engagement solidaire et responsable pour que le système de santé, par son organisation et la mise à la disposition des services et prestations de santé, puisse répondre à une demande exprimée en soins, qui est une responsabilité de chaque intervenant du système de santé.

Le ministère de la Santé en tant que principal responsable de la santé des citoyens, les professionnels de santé (médecins, infirmiers) en tant que producteurs des soins, les syndicats, les associations, l’industrie pharmaceutique, les officinaux…

Pour avoir le consensus le plus large autour de toutes les questions qui nous engagent tous pour permettre a notre pays de se doter d’un système de santé performant, tous doivent participer mains dans la mains a ces nobles objectifs, c’est grâce à l’implication de tout le monde, à un engagement solidaire des femmes et des hommes qui sont mobilisés, prêts a donner le meilleur d’eux-mêmes pour accompagner que nous réussiront à permettre à l’ensemble de nos concitoyens de pouvoir bénéficier des meilleurs soins possible, des soins de qualité dans des structures adaptées… Tout cela mérite d’être souligné, d’être mise avant, ces acquis et ceux qui suivront sont de nature à redonner plus d’espoir, à susciter l’envie de participer à cette noble et merveilleuse mission qui consiste a assurer l’accès aux soins pour tous.

Bonne et heureuse année à toutes et à tous.

Écrit par Ouardirhi Abdelaziz

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