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Revue de presse

Garantir le droit des victimes : erreurs médicales

Albayane | Maroc | 18/06/2013

Les erreurs médicales défrayent régulièrement la chronique et provoquent l’indignation, les exemples en la matière sont nombreux et les derniers en date ont eu lieu a Settat ou deux jeunes femmes âgées respectivement de 36 et 28 admises pour accouchements les 14 et 15 Mai ont été victimes de paralysie à la suite d’une anesthésie.

L’autre cas, un drame concerne une jeune femme âgée de 48 ans qui souffrait d’une bronchite, admise dans une clinique privée, elle est décédée dans des conditions étranges. Soulever la problématique de l’erreur médicale ou de la faute médicale n’est pas chose aisée, loin s’en faut, c’est un domaine qui demande une très grande expertise et partant c’est une affaire de spécialistes. Mais quand une jeune femme âgée de 48 ans décède dans une polyclinique de Marrakech à la suite d’une bronchite et que deux autres femmes entrées dans une clinique a Settat pour accouchement par césarienne en ressortent a moitiés paralysées et qu’un jeune enfant subit le martyre a cause d’une circoncision ratée, cela suscite la colère, l’indignation et ne peut en aucun cas laisser insensible. On peut accepter et comprendre qu’une négligence sans grande conséquence pour la santé du patient soit commise involontairement, c’est humain il ne faut pas tirer sur corde car elle risque de casser. Le médecin n’est pas infaillible, il peut lui aussi dans certaines circonstances faire une erreur.

L'erreur est humaine

Sans vouloir me faire l’avocat de ceux qui peuvent dans l’exercice de leurs fonctions être à l’origine d’une faute ou d’une erreur médicale, je dirais tout simplement que les médecins sont des êtres humains comme vous, et que se ne sont pas des anges, il leur arrive de ce fait de se tromper ni plus ni moins comme nous tous. Il se peut qu’un médecin généraliste se trompe et qu’il n'effectue pas le bon diagnostic ou tarde à le poser, c’est quelque chose qui existe, on va voir un autre médecin ou un spécialiste et les choses rentrent dans l’ordre. Mais parfois malheureusement les choses peuvent être plus graves, surtout quant il y a négligences aux urgences ou au bloc opératoire, il ne faut pas dire que cela n’existe pas, que tout est parfait, non et mille fois non car le risque zéro n’existe pas . Dans tous les cas de figure, il n’y a pas de médecin qui va être a l’origine de tel ou tel acte malveillant ou commettre une erreur médicale par plaisir, sciemment, ou faire exprès de se tromper. Le médecin qui est respectueux de son noble art, celui qui est responsable et qui agit comme tel face a tous ses patients, ce médecin qui agit en son âme et conscience n’est ni un délinquant, ni un criminel, et si a Dieu ne plaise, il lui arrive un jour de commettre une erreur, celle – ci ne constitue en rien une faute. Elle engage certes la responsabilité civile et c’est à la justice, aux experts qu’il appartient de statuer. Le conseil national de l’ordre des médecins à un très grand rôle a jouer et les victimes des erreurs médicales peuvent et doivent saisir le conseil de l'Ordre des médecins, qui est habilité à établir l'expertise médicale qui permettra de déterminer ou non la responsabilité médicale et, partant, décider de l'ouverture d'une enquête et porter l'affaire devant la justice Tout cela pour dire que l'erreur médicale est tout aussi normale et courante que toutes les autres erreurs que nous commettons ou auxquelles nous sommes confrontés durant notre vie , le plus important c’est de garantir les droits des victimes dans des délais raisonnables.

Garantir les droits des victimes

Chaque profession, chaque métier comporte des risques, et quel que soit la maitrise,la dextérité ou les qualifications de celui qui l’exerce, personne n’est à l’abri un jour ou l’autre d’une erreur . Nous comprenons et admettons plus facilement qu’un avion qui a à son bord 400 ou 500 personnes soit victime d’un crash et que tous les occupants décèdent au moment ou les boites noires démontrent une erreur humaine, on met cela sur la fatalité, les assurances privées entrent en jeu et on oublie tout et on reprend l’avion . Mais quand il s’agit d’une erreur médicale, ce n’est pas la même chose, c’est différent, surtout quand il y a décès, paralysie…

Les médias s’emparent du sujet et se font l’écho de tels drames, des mouvements de sympathie s’emparent des associations, syndicats et de la population en faveur des victimes comme ce fut le cas a Marrakech et a Settat. On comprend que ces douloureux sujets fassent l’objet d’un tel élan de la part des citoyens qui ont organisé des marches et des sit-in de soutien aux victimes, car les erreurs médicales dans ces deux cas précis, outre leurs conséquences physique et les traumatismes psychologiques infligés aux deux jeunes femmes de Settat, et le décès de la femme de Marrakech, un drame lourd de conséquence car la défunte laisse derrière elle un mari et 3 enfants . Ces drames appellent une réparation du dommage subi par les victimes, des indemnisations qui puissent être conformes, justes et équitables au regard du dommage subi et ce dans des délais raisonnables afin de garantir les droits des victimes

Barrer la route aux dérapages

Le problème des erreurs, des fautes et des négligences médicales trouve son origine dans le peu de cas qui est fait pour la santé des citoyens par certains praticiens avides de gains, des praticiens qui n'hésitent pas une seule seconde à pratiquer des actes, même quand la santé et parfois la vie de leur patient est en jeu. On pratique des actes chirurgicaux dans le cabinet de médecine générale (circoncision – petite chirurgie …) pour ne pas adresser le patient à un chirurgien qualifié qui opère dans une clinique ou il y a toutes les conditions de sécurité pour le patient et pour les professionnels. Certains s'adonnent à toute sorte d'examens (gynécologiques, radiologiques, esthétiques, diagnostics...) sans prendre la moindre précaution d'hygiène élémentaire, de stérilisation du matériel, comme c’est le cas pour ceux qui pratiquent des avortements clandestins. Tout est bon pour se faire un maximum d'argent, quant à la sécurité, au confort des patients où la qualité des prestations, c'est le dernier souci de certains énergumènes dont l'avidité pour le fric nuit à l'image de la médecine.

L'erreur médicale

L'erreur médicale correspond à plusieurs situations. Le plus souvent il s'agit d'une erreur de diagnostic ou d'une erreur de soins. Il peut s'agir part exemple d'une erreur d'appréciation sur les soins ou par une mise en œuvre tardive de ceux-ci. La jurisprudence, c'est à dire les décisions judiciaires, considèrent certaines négligences médicales soit comme des erreurs médicales, soit comme des fautes médicales. L'erreur est humaine (errare humanum est) et le médecin n'échappe pas à cette règle.

La faute médicale

La faute médicale consiste dans la mise en cause de la responsabilité du professionnel de santé lorsque celui-ci n'a pas respecté les règles de l'art. Il ne s'agit pas de l'absence de réussite d'un acte médical mais de la mise en cause du comportement fautif du professionnel : faute d'imprudence, faute dans le diagnostic, faute dans la préparation ou l'exécution d'un soin du praticien, elle s’applique aussi à son obligation de conseil qui comporte une obligation d’information dont il doit s’acquitter le plus clairement possible. Le concept de faute médicale remonte au Serment d’Hippocrate et reste aujourd’hui encore l’un des points de divergences les plus importants entre les juristes et les médecins.

Écrit par Ouardirhi Abdelaziz

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