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Revue de presse

La première unité antidouleur privée au Maroc : répondre à l’écart entre les besoins et les services de soins existants

Libération | Maroc | 07/06/2013

Une grande première au Maroc. Le secteur privé vient de se doter d’une entité de soins antidouleur à la clinique Al Farabi de Casablanca. Aujourd'hui, le corps médical et paramédical, la société dans son ensemble ont perçu l'enjeu. La douleur, devenue inacceptable, est un problème de santé publique. Elle désorganise le quotidien, peut briser un parcours professionnel, rompre les relations familiales et sociales. La douleur peut conduire à la dépendance, parfois à l'isolement, voire à la dépression. La soulager constitue désormais un droit fondamental de tout citoyen.

C'est aussi un pari difficile pour le corps médical, car nombre d'échecs sont directement liés à la difficulté de comprendre ce phénomène douloureux. La prendre en considération demande de nouvelles infrastructures. Cette unité vient donc combler un grand vide. C’est sans doute l’esprit qui a animé le Professeur Nejmi, initiateur du projet. Selon lui : « Au Maroc, il existe un écart important entre les besoins et les services de soins qui s’offrent aux personnes (enfants et adultes de tout âge) qui souffrent de douleurs aiguës ou chroniques bénignes ou malignes. La création de cette unité de traitement de la douleur et de soins palliatifs répond au souci de suivre les importantes mutations des systèmes de santé en matière d’amélioration de la qualité de vie des patients et à la nécessité d’humaniser des soins, une des pierres angulaires pour faire évoluer les pratiques et la réussite des traitements.. ».
Elle répond également à la prévalence des maladies graves et chroniques liées entre autres au vieillissement de la population. De ce fait, assurer une meilleure qualité de vie possible au malade et à ses proches constitue un défi majeur de santé et un gage de qualité de la prise en charge sanitaire, comme l’a expliqué encore Professeur Nejmi.

Bien évidemment le patient est au cœur de toutes les préoccupations. En effet, dans ce service spécifique, la volonté de l’équipe médicale est de proposer des soins de qualité. Elle s’appuie à cette fin sur l’exigence professionnelle, la technicité de soins, des compétences relationnelles développées et un travail en pluridisciplinarité. Elle intervient de ce fait sur demande des professionnels de la santé mais aussi des patients et de leur entourage et s'adresse à toute personne souffrant de douleur aiguë ou chronique évolutive (cancer, sida, insuffisance cardiaque ou respiratoire, maladies neuro-dégénératives évolutives).

Pour assurer le confort et le soutien requis au patient, les soins s’organisent dans un environnement le plus adéquat possible. Des chambres sont totalement destinées à optimiser la prise en charge des patients. Chacune est aménagée pour être un lieu médicalisé convivial où règne une ambiance recherchée, personnalisée et proche des attentes et des souhaits des personnes accueillies et de leurs familles.

Ladite unité s’attelle à réaliser certaines missions centrées autour des soins en complémentarité avec les soins médicaux prodigués par les médecins traitants, de la formation de professionnels de la santé en tant que pôle de référence. La recherche à travers des études et des publications scientifiques ne sont pas en reste.

La douleur en chiffres

Les principaux travaux scientifiques et enquêtes nationales ont révélé que la douleur constitue le premier motif de consultation médicale (64%). Les douleurs ostéo-articulaires, abdomino-pelviennes et O.R.L. sont les plus fréquentes des douleurs bénignes.Près de 35.000 cas de cancer sont colligés chaque année dans notre pays. Une grande majorité à un stade tardif avec de multiples métastases génératrices de douleurs insupportables. En 2009, les données de l’OMS ont montré que 80% des patients décédés de cancer souffraient de douleurs modérées à intenses non traitées. Il en est de même pour 50% de patients atteints de HIV dont le nombre s’élevait à 708.

Mounir Nezha

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