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Revue de presse

Les bons réflexes de survie : les intoxications médicamenteuses

Le matin | Maroc | 29/05/2012

L’intérêt sanitaire et économique que représente le médicament veut qu’on mette en vedette sa valeur thérapeutique, en reléguant au second plan ses effets indésirables et toxiques. Le médicament a certes permis de réduire la morbi-mortalité caractérisant plusieurs maladies voire d’en éradiquer certaines, mais peut également être à l’origine de préjudices sanitaire, économique et social.

Si, communément, on considère l’effet indésirable comme étant directement lié au médicament, aujourd’hui, on parle de plus en plus d’effets indésirables incluant tous les effets résultant, entre autres, d’abus d’utilisation, de dépendance, de toxicomanie, d’erreur médicamenteuse, ou d’intoxications. Ces dernières constituent un problème de santé à travers le monde étant donné qu’elles sont à l’origine d’une activité importante au niveau des services des urgences médicales et de réanimation. Les intoxications par les médicaments sont fréquentes et sont soit asymptomatiques, soit accompagnées de signes cliniques, biologiques ou électrocardiographiques. Vu le grand nombre de familles médicamenteuses mises en vente, ainsi que l’hétérogénéité de la symptomatologie en cas de surdosage, le diagnostic demeure difficile, d’autant plus que le médicament en cause est souvent non précisé. Par ailleurs, la non-disponibilité à proximité de laboratoires d’analyses toxicologiques pour déterminer et quantifier les médicaments est un obstacle à une prise en charge rationnelle de l’intoxication médicamenteuse.

Afin de pallier ce handicap, il est possible d’établir un diagnostic probabiliste du médicament en cause en se basant sur les grands toxidromes (ensemble de signes qui orientent vers une classe déterminée de toxiques) de l’intoxication médicamenteuse.

La recherche des toxidromes aide le médecin à s’orienter vers une famille médicamenteuse particulière, mais aussi à décider de la prise en charge adéquate et à poser l’indication de l’utilisation d’un antidote. Un médicament peut être responsable d’un ou de plusieurs toxidromes, c’est l’exemple des antidépresseurs tricycliques qui donnent un syndrome anticholinergique et un effet stabilisant des membranes. Les principaux toxidromes dus aux médicaments sont représentés par : les syndromes opioïde, anticholinergique, adrénergique, des stabilisants de membrane et sérotoninergique. Plusieurs études épidémiologiques sur les intoxications médicamenteuses ont été menées au Maroc, cependant elles étaient ponctuelles dans le temps ou intéressaient un seul hôpital. L’objectif de notre travail était de décrire les caractéristiques épidémiologiques des intoxications médicamenteuses humaines recensées par le Centre antipoison du Maroc (CAPM), entre l’année 1980 et 2008, sur l’ensemble du Royaume. Nous avons mené une étude rétrospective à visée descriptive sur une période de 29 ans, allant du premier janvier 1980 au 31 décembre 2008. Cette étude a concerné tous les cas d’exposition à une intoxication médicamenteuse signalés au CAPM par courrier ou par téléphone.

Au total, 19 204 cas d’intoxications médicamenteuses ont été déclarés au CAPM durant la période 1980-2008, soit 21,9% de l’ensemble des intoxications. Cependant, malgré la place qu’occupe ce type d’intoxication, chiffré à des milliers de cas, et bien que les déclarations des intoxications médicamenteuses aient connu une augmentation progressive au fil des années, le nombre en demeure très faible, en comparaison avec les autres pays.

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