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Revue de presse

Le ministre de la santé le confirme : 100 Marocaines porteuses d'implants PIP

Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 22/02/2012

Il y a encore moins d’un mois, elles n’étaient qu’une cinquantaine. Des statistiques qui pourraient augmenter durant les prochains mois avec de nouveaux cas déclarés.Nouveaux rebondissements dans l’affaire des prothèses mammaires PIP. Le ministre de la santé, Lhoussain Louardi a indiqué lundi 20 février 2012, au Parlement, qu’une centaine de femmes sont porteuses d’implants mammaires de la marque PIP au Maroc.

Il y a encore moins d’un mois, elles n’étaient qu’une cinquantaine. Des statistiques qui pourraient augmenter durant les prochains mois avec de nouveaux cas déclarés. M. Louardi a également souligné que l’opération de retrait des implants a débuté. A noter que le Centre national de pharmacovigilance a déjà reçu 200 appels de femmes porteuses de prothèses mammaires. Le but étant de les orienter vers un médecin plasticien pour procéder audit retrait. 20 femmes ont déjà procédé au retrait de prothèses mammaires dont 3 femmes porteuses d’implant PIP. Les médecins plasticiens se sont engagés à retirer gracieusement les prothèses concernées. Rappelons que cette opération concerne toutes les femmes marocaines porteuses d’implants mammaires PIP, quel que soit le lieu d’implantation de la prothèse, au Maroc ou à l’étranger. Quant au risque de développer un cancer du sein, le ministre de la santé tient à rassurer les porteuses d’implants en rappelant qu’il n’y a pas à ce jour de lien de causalité confirmé entre le port de prothèse PIP et l’augmentation du risque de cancer. Toujours est-il qu’un cas de lymphome anaplastique et 20 cas de cancers du sein ont déjà été recensés en France. Il faudra attendre les résultats d’une étude épidémiologique sur un échantillon de 1400 femmes ayant subi une rupture de prothèse PIP pour être fixé sur la question. Cet échantillon de femmes sera suivi afin d’examiner les risques potentiels de santé liés aux ruptures de ces prothèses, et il sera comparé à des échantillons de femmes ayant subi une rupture de prothèse mammaire non PIP, et ayant été volontairement explantées. Une enquête jugée primordiale par le ministère français de la santé, vu les résultats de plus en plus inquiétants des investigations de l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) qui pointent du doigt la fragilité anormale des prothèses PIP.

En effet, l’agence a relevé que 55% des cas de ruptures constatées sur les 1.379 déclarées à l’Afssaps sont survenues dans les cinq années suivant la pose des prothèses PIP. «Ce sont des ruptures extraordinairement précoces. Cela conforte notre recommandation d’explanter les PIP», avait déclaré le patron de l’Afssaps, le Pr Dominique Marininchi. M. Louardi a rappelé que le principal danger de ces prothèses est qu’elles peuvent faire l’objet de rupture et être à l’origine d’irritation et de réactions inflammatoires rendant ainsi difficile leur explantation. Le ministre de la santé a eu le mérite d’ouvrir une enquête dans cette affaire qui avait révélé que certaines sociétés ont bel et bien introduit des prothèses mammaires siliconées de type PIP dont l’une les a enregistrées en 2005. Alors que peu de temps auparavant, Yasmina Baddou avait démenti la présence de ces prothèses au Maroc à travers un communiqué publié le 27 décembre 2011. «La marque de prothèses PIP ne fait pas partie des prothèses mammaires ayant le certificat d’enregistrement au Maroc», indique le communiqué avant d’ajouter que «le Maroc n’a jamais été cité comme pays importateur de ce type de prothèses». Cette affaire n’a pas fini de faire parler d’elle.

Par : Laila Zerrour

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