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Revue de presse

Médicaments : le rapport du BCG en pleine «correction»

Le matin | Maroc | 12/02/2011

La grève est annulée et les choses semblent s'être calmées suite à la réunion des pharmaciens avec la ministre de la Santé, Yasmina Baddou. Après le rapport parlementaire dénonçant la cherté des médicaments au Maroc, le rapport du Boston Consulting Group (BCG) a donné le coup de grâce aux pharmaciens. Depuis sa parution, le secteur pharmaceutique connaît une véritable effervescence. Une réunion avec la ministre de la Santé, Yasmina Baddou, s'est imposée afin de trouver un terrain d'entente. «Avant tout, je tiens à dire que pour le ministère de la Santé le rapport du Boston Consulting Group (BCG) est une véritable occasion à saisir pour tout le monde.

La réunion que nous avons eue avec la Fédération nationale des syndicats des pharmaciens du Maroc nous a permis d'éclaircir tous les malentendus et de définir ensemble les points forts et les points faibles de ce rapport», indique Yasmina Baddou, suite à la réunion qui a eu lieu le 9 février. En tout cas, la ministre s'est plutôt montrée compréhensive en ce qui concerne les craintes des pharmaciens et leurs critiques. «Certes, il faut reconnaître que le secteur pharmaceutique a beaucoup de difficultés. Ceci dit, nous comprenons parfaitement les plaintes des pharmaciens, surtout après les études exposées lors de la réunion. Ces dernières prouvent la situation critique des officinaux au Maroc. Mais au sujet du rapport du BCG, c'est sûr, il y a eu des malentendus. Cette étude n'a jamais été contre les pharmaciens, au contraire, les calculs du BCG sont bénéfiques pour eux. La promotion des génériques peut être positive si on améliore bien les marges», souligne Baddou. Et d'insister : «Lors de la réunion, nous nous sommes bien expliqués. Nous étions clairs dès le début, ce rapport n'est qu'une base de travail. Son objectif est avant tout d'aider les pharmaciens et les faire sortir de leurs difficultés.

Les données existantes dans le rapport ne sont pas définitives, mais nous souhaitons travailler ensemble pour mettre en place la réforme idéale qui correspondra aux citoyens et aux pharmaciens. Nous n'avons donc aucune intention de faire du mal aux officinaux. Au contraire, le pharmacien doit être valorisé pour qu'il puisse accomplir son travail comme il se doit. Surtout que lors de la réunion, les pharmaciens ont montré un véritable engagement de citoyenneté, chose que nous tenons à saluer».

L'attitude de la ministre de la Santé et la sensibilité qu'elle a montrées pour la cause des pharmaciens a apaisé la situation. «Nous sommes un peu rassurés et soulagés de voir que notre ministère de tutelle est avec nous. Ensemble nous avons pu trouver un terrain d'entente. Nous sommes tous solidaires avec la décision du ministère qui veut défendre le citoyen marocain. En revanche, nous voulons que cela se passe de façon à ce que tout le monde soit satisfait et définir ensemble la meilleure stratégie», affirme Oualid Amri, vice-président de la Fédération nationale des syndicats des pharmaciens du Maroc. «Nous sommes entrés dans une phase de négociations. Après la réunion avec la ministre, nous avons tenu une réunion avec la direction des médicaments. Dorénavant, nous aurons des réunions presque hebdomadaires au ministère de la Santé. Elles auront pour objectifs d'arriver à une réforme qui respecte l'intérêt de tout le monde se basant sur l'étude de BCG», poursuit-il.

En effet, suite à la réunion, les pharmaciens vont travailler ensemble avec le BCG dans une commission pour définir la réforme idéale. Et selon Yasmina Baddou, pour que cette réforme réussisse, il faut que tout le monde s'y mette (pharmaciens, industriels et médecins).
Rappelons que le rapport du BCG a été préparé suite à la demande du ministère qui cherche à rendre les soins médicamenteux accessibles pour tous les citoyens marocains quel que soit leur pouvoir d'achat. «Suite à notre demande, le cabinet du Boston Consulting Group (BCG) a fait une étude sur les médicaments au Maroc. Le but principal de ce rapport du BCG est de mettre en place la meilleure politique afin de faciliter l'accessibilité aux médicaments. Le résultat était de promouvoir le médicament générique», rapporte Baddou.
N'aurait-il pas été plus sage de laisser le rapport du BCG comme cuisine interne du ministère de la Santé, en attendant de le comparer au rapport parlementaire et définir la meilleure réforme qui convient à tout le monde ?

Et les industriels ?

La réunion du 9 février ne concernait que la ministre de la Santé, Yasmina Baddou, et la Fédération nationale des syndicats des pharmaciens du Maroc. Cela a poussé les industriels à «réclamer» leur droit d'avoir une réunion avec la ministre de la Santé à leur tour, puisque la baisse des prix des médicaments touche directement le secteur de l'industrie pharmaceutique. C'est pourquoi, ils ont demandé à être associés à la concertation et aux négociations pour trouver ensemble la réforme qui convient à tout le monde. C'est fait, puisque Baddou a fixé un rendez vous avec les industriels le vendredi 18 février pour écouter ce qu'ils ont à dire. A ce sujet, la ministre dit : «Nous travaillons depuis presque un an avec les industriels et à ce sujet je peux dire que la cherté des princeps est une réalité. Nous sommes en négociation avec eux pour la baisse des prix. D'autre part, il est certain que selon le rapport du BCG, les génériqueurs vont sortir gagnants».

Repères

Promotion du générique

Le rapport du BCG n'est pas le seul qui vise à promouvoir le médicament générique, une conférence qui a le même but a été organisée vendredi dernier à Casablanca.

Reproche

Parmi les reproches faits par les pharmaciens et les industriels en ce qui concerne le rapport du BCG, son benchmark avec des pays dont les économies ne sont pas semblables à celle du Maroc.

Par Hajjar El Haiti

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