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Revue de presse

La santé mise à mal : Face à une demande croissante en matière de soins, l'urgence pour la ville est de développer son infrastructure hospitalière

Le matin | Maroc | 22/11/2010

L'urbanisation accélérée de Mohammedia et sa région, les rejets industriels, la pollution atmosphérique, la problématique des déchets hospitaliers, les bidonvilles, la décharge Mesbahiat ont incontestablement un impact sur l'environnement et sur la santé des habitants, engendrant une baisse de la qualité de vie.

En effet, des enquêtes ont révélé l'impact de ces facteurs réunis sur la santé, ainsi que les coûts importants en termes de soins pour les personnes affectées. En dépit des efforts consentis pour réduire certains problèmes, la situation sanitaire pose encore des problèmes. A l'exception de l'amélioration des services de soins obstétriques et la priorité accordée aux urgences, l'infrastructure hospitalière actuelle est en-deçà des attentes de la population et ne peut plus faire face à la demande croissante en matière de soins. Une demande qui se heurte a une dure réalité : un seul hôpital pour une ville et sa région dont les habitants sont estimés à plus de 360.000.

En ce sens, la situation de Mohammedia et sa région, ses vocations industrielle, touristique, universitaire (26.000 étudiants) et agricole accentuent la demande en soins. L'unique structure hospitalière, en l'occurrence l'hôpital Moulay Abdellah, construit en 1960, ne dispose que de 150 lits. Il est situé en pleine agglomération et souffre de nombreux problèmes de stationnement, de pollution sonore et de difficultés d'accès.
Le développement de la ville et sa région n'a pas profité au secteur vital de la santé, dont les infrastructures peinent à répondre à une demande de soins de plus en plus importante. Au niveau de quelques zones, le retour de certaines maladies et problèmes sanitaires est préoccupant.

Le déficit actuel s'est aggravé par la disparité flagrante entre le centre ville, où sont concentrés l'ensemble des services hospitaliers, et les zones périphériques, qui restent confrontées à de multiples problèmes sanitaires. Les prestations dans les 12 centres de soins existants se limitent à la consultation et à la vaccination. L'hôpital Moulay Abdellah ne dispose pas de scanner, ni de service de réanimation, encore moins de service de neurologie ou de chirurgie cardiovasculaire. Pour mieux appréhender la situation actuelle, il faut déterminer les priorités et œuvrer dans le cadre d'une vision globale pour l'amélioration des services existants.
Le plus important réside aussi dans le renforcement des ressources humaines et l'amélioration de la transparence au sein de cette structure pour mettre fin à certaines pratiques qui nuisent à son bon fonctionnement. L'accueil, l'accès aux soins, l'équité, la transparence, la bonne gestion, le sens de la responsabilité, les relations sociales : autant de critères qui garantiront plus de crédibilité et de confiance. Tout malade admis au service des urgences doit compter sur un secours urgent.

Dans ce cadre, et pour combler le déficit actuel et améliorer la qualité des soins, le ministère de la Santé a programmé, avec le concours de la commune urbaine de Mohammedia, un projet de construction d'un hôpital préfectoral sur une superficie de 12 hectares au quartier Mesbahiat, dont un hectare réservé à l'Association Lalla Salma de lutte contre le cancer.
Malgré les efforts consentis, il faut songer à la maîtrise des équipements et du matériel médical pour améliorer le rendement au niveau des urgences. « L'infrastructure sanitaire de Mohammedia n'est pas proportionnelle à son importance. Ce dysfonctionnement engendre de nombreux problèmes de santé.
Le comportement de certaines blouses blanches à l'égard des patients et de leurs familles, les rumeurs de corruption et de favoritisme, ainsi que l'arrogance de certaines infirmières, sont autant de réalités qui ont une répercussion négative sur les citoyens, notamment ceux qui ne disposent pas de couverture médicale », souligne un patient.

Et d'ajouter : « Certaines pratiques vous incitent à éviter l'hôpital. Aussi, le manque flagrant en personnel paramédical, l'absence de certaines spécialités, notamment le service de réanimation, scanner, les problèmes d'accueil et les besoins en lits posent de sérieux problèmes qu'il convient de régler au plus tôt. Des contrôles rigoureux inopinés sont nécessaires pour rétablir la confiance et la crédibilité».

Urgences !

La ville de Mohammedia et sa région ne disposent que d'une seule structure hospitalière, en l'occurrence l'hôpital Moulay Abdellah qui a une capacité de 150 lits. Le service des urgences a accueilli 49.542 patients en 2008. En 2009, ce nombre a avoisiné 54.649 et, jusqu'à septembre 2010, ce sont 43.870 cas qui ont été pris en charge. Cet afflux nécessite cependant des mesures d'accompagnement et un renforcement des infrastructures sanitaires, du corps médical et paramédical.

Toujours en 2009, l'hôpital a enregistré 3116 naissances, dont 471 par césarienne. Aucun cas de décès n'a été recensé. Ce progrès est dû en partie au plan d'action 2008-2012 relatif aux nouvelles orientations du ministère de la Santé qui a permis de réduire de moitié la mortalité maternelle et néonatale. Cependant, pour plus d'efficacité, il faut renforcer l'infrastructure hospitalière et l'adapter aux exigences d'une ville industrielle pour faciliter l'accès aux soins de qualité, sans oublier de soutenir les patients défavorisés et sans couverture médicale. Aussi, la priorité doit être accordée aux urgences.

Repères

La santé en chiffres

Un seul hôpital d'une capacité de 150 lits pour 360.000 habitants. Jusqu'à fin septembre 2010, 43.870 cas ont été admis au service des urgences, 3116 naissances en 2009, dont 471 par césarienne, et aucun cas de décès à déplorer.

Par Abdelmajid Boustani

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