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Revue de presse

CHU Hassan II de Fès : greffe d’un poignet et d’une jambe sectionnés

Libération | Maroc | 23/10/2010

Le secteur de la santé au Maroc, tout le monde en convient, est loin de répondre aux attentes des populations dont les moyens financiers sont limités. Encore moins les couches sociales qui ne bénéficient d’aucune couverture médicale (sécurité sociale ou assurance maladie). Une situation qui s’explique par le maigre budget alloué par l’Etat au système de santé, dont le gros de l’effort est concentré sur la qualification et l’encadrement des ressources humaines (personnel médical et de gestion, médecins, infirmiers, etc...).

Ainsi, on ne doit pas être étonné par des infrastructures sanitaires qui se trouvent souvent dans un état de délabrement total, qu’il s’agisse d’hôpitaux ou de dispensaires, notamment ceux du milieu rural. Ni s’offusquer devant la surcharge que connaissent quelques services spécialisés. A ce sujet, nous rappelons que nous avons abordé dernièrement le cas de certaines structures hospitalières publiques à Fès qui accueillaient jusqu’à deux pensionnaires pour un seul lit dans l’attente et au cours de l’accouchement. D’autres cas relevés ont concerné certains pensionnaires qui se couchent par terre à cause de l’insuffisance de la capacité litière. Une situation qui a alerté l’opinion publique locale sur le besoin pressant de créer d’autres structures sanitaires afin de répondre aux besoins des habitants.

Cependant, ce manque a été compensé par la création du Centre hospitalier Hassan II de Fès, pour un budget qui a coûté à l’Etat et au ministère la bagatelle de 1 milliard 200 millions de dirhams. Depuis son inauguration le 14 janvier 2009, ce centre ne cesse de déployer des efforts pour rehausser le niveau de la médecine sur le plan régional et se distinguer par le développement de certains pôles d’excellence.

Ce centre qui se distingue particulièrement par ses offres de service réservées à des opérations chirurgicales délicates, les dernières étant la greffe du poignet à un patient de Taounate qui a pu être sauvé in extremis par une équipe de médecins de haut niveau, qui ont également procédé à une opération très sensible sur l’appareil génital d’un citoyen victime d’une lâche agression commise par une femme. La troisième opération a été suivie par l’opinion publique, impressionnée par les exploits de ces mains ingénieuses qui ont également sauvé la jambe sectionnée d’un fellah grièvement blessé à la suite d’une attaque dans la région de Boulmane. On peut citer d’autres exemples non moins pertinents tels que cette opération de transfert du péroné vascularisé effectuée mardi 9 novembre 2009 par le service de traumato-orthopédie pédiatrique en collaboration avec le service de chirurgie vasculaire ou encore la première opération d’exérèse totale de tumeur maligne et d’implantation de prothèse de l’épaule effectuée le 23 novembre 2009, ainsi que plusieurs greffes de cornée réalisées à l’hôpital Omar Drissi voire enfin, la deuxième implantation cochléaire réalisée par l’équipe médicale du service d’ORL nouvellement installée au sein du nouveau complexe hospitalier, une opération diffusée en direct de la salle opératoire multimédia (ORL) à la salle de conférence de la Faculté de médecine et de pharmacie via le réseau de fibres optiques liant le nouveau complexe hospitalier à la dite faculté.

Par ailleurs, le CHU Hassan II constitue une référence pour les chercheurs, et professeurs universitaires de plusieurs pays qui ont établi des conventions de partenariat pour plus d’échange et de transfert d’expertise.

Le CHU Hassan II compte plus de 900 lits et dispose d’un plateau technique high tech ; un bloc opératoire de 28 salles, 65 lits de réanimation, un large parc de radiologie informatisé, des explorations fonctionnelles polyvalentes et regroupées dans un seul centre, une pharmacie centrale automatisée pour une bonne gestion des médicaments et une meilleure traçabilité, un laboratoire doté d’un système de transfert pneumatique et un système d’information hospitalier. Pour sa part, l’Hôpital mère-enfant comprend six salles opératoires au bloc central, deux salles aux urgences gynéco-obstétriques et une salle pour des urgences pédiatriques.

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