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Revue de presse

Cancer du sein : la prévention avant tout ! ; Un mois « rose » pour vaincre le cancer du sein.

Le matin | Maroc | 12/10/2010

Le cancer du sein est le premier type de cancer diagnostiqué chez les Marocaines. Il représente à lui seul 25% des cancers chez la femme. En moyenne, on enregistre 3.000 cas par an, ce qui représente un coût exorbitant pour la société.

En partant de ces données, on pourra dire que la principale cure pour cette maladie réside dans le dépistage précoce. Tout en sachant que le traitement demeure très coûteux, soit 10.000 à 130.000 DH, selon le stade où en est la tumeur. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus d'un million de nouveaux cas sont enregistrés chaque année dans le monde et cette maladie est actuellement la première cause de mortalité pour les femmes âgées entre 40 et 59 ans. Dans notre pays, « le cancer du sein est en augmentation, c'est-à-dire que les cas de femmes atteintes de ce cancer augmentent de plus en plus" souligne docteur Raja Aghzadi, cancérologue spécialiste en chirurgie du sein à Casablanca. Et d'ajouter qu'« à côté de la fréquence, il y a une nette amélioration dans le diagnostic qui se fait de manière précoce grâce aux nombreuses campagnes de sensibilisation qui ont été faites dans ce sens ; en particulier la grande campagne 2008 de l'Association Lalla Salma de lutte contre le cancer ».

Considérés comme des cas particuliers avant 35 ans, les cancers du sein restent rares avant l'âge de 40 ans, mais représentent tout de même 7% de l'ensemble des cas de cancer du sein. Un pourcentage qui a progressé de manière considérable entre 2002 et 2008, avec une augmentation de 25% des cas dans cette catégorie d'âge. Parmi les causes très certainement multiples de cette progression, les spécialistes évoquent le décalage de l'âge de la première grossesse. Il écarte en revanche l'implication de la pilule si ce n'est le fait qu'elle participe à repousser l'âge de la maternité. Enfin, la sédentarité croissante et la malbouffe sont également pointées du doigt, étant donné que l'alimentation de l'adolescente est sûrement importante à un moment où la glande mammaire est peu différenciée et plus sensible. Pour autant, plus de la moitié des femmes ayant un cancer du sein avant l'âge de 40 ans n'ont aucun facteur de risque dont la preuve est attestée médicalement et qui a un rapport avec le mode de vie.

Ceci dit, les cancers du sein décelés à temps ont de fortes chances de guérison. Dans le cas d'une tumeur dépistée avant qu'elle n'atteigne la taille d'1 cm de diamètre, on peut espérer un taux de rémission dit “excellent”. D'après docteur Aghzadi, « l'autopalpation permet de savoir ou non s'il y a nécessité d'aller consulter un médecin. La femme elle-même devra apprendre à palper régulièrement ses seins à chaque fin de cycle menstruel et cela permet à la femme d'aller par la suite voir son médecin pour détecter la maladie précocement s'il y a lieu. Pour ce qui est de l'examen médical en soi, le sein est palpé cadran par cadran, d'une manière spécifique pour pouvoir déceler toutes anomalies suspectes. Les formes, cadres, mamelons… tout est examiné de près pour s'assurer qu'il n'y a pas d'anomalies ». Pour cette cancérologue, spécialisée en chirurgie du sein, « l'essentiel est d'insister sur l'autopalpation qui est très importante. C'est un premier examen qui doit être fait régulièrement par les femmes elles-mêmes. Cela permet de découvrir jusqu'à 70% des anomalies ».

Le rôle du dépistage réside donc principalement dans le fait de diagnostiquer le cancer du sein à un stade précoce, stade de développement limité de la tumeur, décelable cliniquement ou par mammographie (examen par rayons X du sein montrant des images de l'intérieur du sein). Le risque d'être touché par ce cancer augmente avec l'âge, c'est pourquoi les campagnes de dépistage du cancer du sein ont pour cible les femmes âgées de 50 à 69 ans. Le plus important étant de savoir qu'après l'âge de 69 ans, le risque ne disparaît pas et, avant l'âge de 50 ans, il n'est pas nul non plus.

Explication: Docteur Raja Aghzadi • Chirurgien, spécialisé dans la chirurgie du sein et cancérologue à Casablanca.

«La prédisposition héréditaire ne dépasse pas les 5 à 10 %»
Qu'est-ce qu'une mammographie diagnostique ? Qui doit en faire une ?

Avant la mammographie diagnostique, il y a celle de dépistage qui est faite par précaution. Une mammographie de dépistage est faite à partir de l'âge de 40 ans, avec un rythme de 2 à 3 ans d'intervalle selon le type et la densité du sein. La mammographie diagnostique va à la recherche de quelque chose de petit qui n'est pas visible par la palpation.

Que se passe-t-il si l'examen médical révèle la présence d'une bosse ?

La présence d'une bosse ne veut pas dire que c'est un cancer. Le cancer survient généralement 1 fois sur 10, autrement dit, cela peut-être, et c'est le plus souvent le cas, quelque chose de bénin. Ce n'est qu'à partir de 40 ans qu'une bosse peut-être vue de près par un médecin spécialiste et souvent prise en charge. Il n'y a pas un cancer du sein mais des cancers du sein.

A quel fréquence le dépistage devrait-il être fait pour une efficacité maximum ?

A mon sens, le dépistage devrait être fait chaque 2 à 3 années pour enrayer le risque et peut-être chez des femmes avec des seins disons « à problèmes » ou ayant des antécédents de cancer. C'est-à-dire une forme de fragilité héréditaire. Pour ces femmes, le dépistage doit être fait presque annuellement.

Quels sont les facteurs de risque liés à ce type de cancer ?

Il se trouve qu'on ne connaît pas exactement les causes, on ne peut donc pas dire qui va ou pas faire un cancer. Par contre, on peut avancer certains facteurs de risques comme la mauvaise alimentation, l'obésité, le manque de sport, le stress, certains cas de consommation anarchique et non surveillés d'hormones, certaines pathologies bénignes du sein pouvant devenir un cancer, le risque génétique et la prédisposition héréditaire qui ne dépassent pas les 5 à 10 %.

Quels sont vos conseils pour minimiser les chances d'atteinte de ce cancer ?

Mes conseils sont très faciles à exécuter. Le premier conseil concerne d'éviter le stress. Il faut essayer le plus possible de choisir un style de vie sain, c'est-à-dire une alimentation saine, riche en antioxydants, fruits, légumes, poissons. Faire du sport de façon régulière et stopper la consommation d'alcool et de tabac. En un mot, il faut savoir équilibrer son hygiène de vie.

Par Afaf Sakhi

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