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Revue de presse

La révolution du don d’organes : les médecins appellent à promouvoir cette culture ; Une personne peut sauver jusqu’à 8 patients

L'économiste | Maroc | 15/09/2010

QUATRE greffes rénales à partir d’un prélèvement cadavérique en l’espace de deux semaines. Les équipes du CHU de Casablanca ont multiplié les interventions après avoir obtenu l’aval de familles de deux donneurs en état de mort cérébrale. Si cet exploit a été rendu possible, c’est surtout grâce à la générosité de la famille des donneurs, mais aussi parce que la loi 16-98 et son décret d’application l’autorisent. «Les hôpitaux publics civils et militaires peuvent être agréés pour effectuer le prélèvement d’organes et de tissus humains à des fins thérapeutiques ou scientifiques, sur les personnes en état de mort cérébrale et sur cadavres», selon l’article 4 de ladite loi (cf. www.leconomiste.com, 1/9/2009).

Mais pour ce faire, il faut un accord explicite du défunt ou de sa famille. Or, jusqu’ici parler du don d’organes en famille, c’est parler de la mort, un sujet souvent tabou. Cependant, la donne a changé de l’avis des médecins. «Nous estimons que c’est une évolution extraordinaire dans l’esprit marocain vis-à-vis de la mort», affirme Ramdani Benyounes, professeur en néphrologie, chef de service de néphrologie-hémodialyse CHU-Ibn Rochd. Les médecins appellent donc à promouvoir la culture du don d’organes au Maroc. L’enjeu est de taille. Une personne en état de mort encéphalique peut en effet sauver la vie de 7 à 8 patients: «notamment des insuffisants rénaux, mais également les malades atteints d’hépatites, de cécité ou ayant des problèmes cardiaques», explique Benyounes.

Certes, sur le plan technique, les équipes médicales se sont préparées. Mais l’essentiel de cette activité ne peut se faire que grâce au don de la population. «La réglementation et les procédures sont claires et nous voudrions développer cette activité pour que le citoyen marocain puisse en bénéficier. Il n’y a aucune raison que le Maroc reste à la traîne par rapport à la Tunisie, l’Algérie ou encore l’Egypte», insiste pour sa part le Pr. Chafik El Kettani El Hamidi, médecin et directeur du Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd (Hôpital Ibn Rochd). Des malades se déplacent dans des pays occidentaux comme la France où l’activité est réglementée, mais cela coûte toujours très cher. D’autres choisissent de se faire soigner dans des pays d’Asie du Sud-Est ou même en Egypte où la greffe n’est pas réglementée.
Pour Pr. El Kettani, les citoyens marocains sont généreux et sensibilisés même en l’absence de grands débats sur le thème. Ils sont d’autant plus convaincus que rien n’interdit ces interventions que ce soit sur le plan légal ou religieux. Il faut faire preuve de pédagogie et aussi apporter un soutien psychologique.

Rappelons que l’Islam autorise le don d’organes quand il s’agit de sauvegarder une vie humaine. Concernant la nature des donneurs, ce sont d’une manière générale les proches de premier degré (parents, enfants, frères et sœurs) ou même de deuxième degré (oncles, tantes, cousins et cousines) ainsi que les cas spécifiques du conjoint après une année de mariage.
«Nous espérons que les résultats vont nous encourager à continuer dans cette voie», renchérit pour sa part Pr. Meziane Fathi, chirurgien urologue, chef de service d’urologie-CHU Ibn Rochd. «Plusieurs organes peuvent être greffés et c’est un domaine où la médecine évolue très vite. Nous avons contribué à la transplantation rénale à partir de donneurs vivants depuis les années 1990. Depuis cette date nous avons contribué aussi bien à la réalisation des ces transplantations qu’a la formation des jeunes chirurgiens et qui opèrent aujourd’hui», explique ce spécialiste.

Au Maroc, les chiffres sont alarmants: 1 million de personnes souffrent d’une maladie rénale chronique et chaque année 3.500 nouveaux cas arrivent au stade terminal. Parmi ces cas, seulement 9.000 patients sont dialysés et 200 ont eu une greffe rénale (130 pour le CHU-Casa et 70 à Rabat répartis entre le CHU Avicenne, l’hôpital militaire et l’hôpital Cheikh Zaid).

Fatim-Zahra TOHRY

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