Lire le document (PDF UNICEF)
Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
A quelques jours de la célébration de l’Aïd Al-Adha, la montée en flèche des infections au Covid-19 inquiète la tutelle. Selon le ministère de la Santé et de la Protection sociale, la vague que connaît actuellement le Maroc est une "copie conforme" de la première vague d'Omicron, en termes de vitesse de propagation du virus.
Mouad Mrabet, coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé et de la protection sociale, a déclaré que le Maroc fait face " depuis six semaines à la quatrième vague de propagation massive du SARS-CoV-2 et à la deuxième vague d’Omicron ".
Dans le détail, c'est le sous-variant BA.5 qui est dominant avec 70,5%, suivi de BA.2 avec 23%, et d’autres sous-variants de Ommicron avec 6%, a-t-il expliqué, citant les derniers rapports établis par les laboratoires nationaux de référence pour le suivi épidémiologique, lors de la présentation du bilan mensuel de la situation épidémique couvrant la période du 7 juin au 4 juillet 2022, diffusé ce 5 juillet.
Durant cette vague et après cinq semaines d'augmentation continue du taux de positivité hebdomadaire, cet indicateur s'est stabilisé sur les deux dernières semaines à 22,6%.
L'indice de reproduction effectif des cas est devenu égal à un, ce qui signifie, selon Mouad Mrabet, qu'on a peut-être atteint le pic de nouveaux cas, "car toutes les régions du royaume sont au niveau rouge", d'infections.
Outre le niveau élevé de propagation du virus, les nouveaux cas graves et critiques arrivant dans les unités de soins intensifs et de réanimation ont commencé à augmenter, bien qu'ils n'aient pas atteint le niveau de la première vague du variant Omicron.
Lors des six premières semaines de la vague actuelle, 422 patients ont été admis dans les unités de soins intensifs et de récupération, contre 1 925 patients au cours de la même période lors de la première vague d'Omicron.
Dans ce sillage, Mrabet a indiqué, fin juin, dans un post publié sur son compte LinkedIn «pour le moment, la gravité et la létalité du Covid-19 sont réduites durant la deuxième vague Omicron en comparaison avec la même période de la première vague. La proportion de Covidose grave et le ratio de létalité durant les cinq premières semaines de la première vague étaient respectivement de 1,2% et 0,2%. Ils sont actuellement de 0,6% et de 0,1%. Ces deux indicateurs augmentent avec l’avancement de la vague ».
Quant aux décès, leur nombre reste stable et reste à un "niveau bas", puisque 42 décès ont été enregistrés au cours des six premières semaines de la vague actuelle.
Kawtar Chaat
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Site éditeur :