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Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Un aréopage d'allergologues marocains et étrangers se sont donnés rendez-vous jeudi à Marrakech, dans le cadre du 27è Congrès National de l'Association Marocaine de Formation Continue en Allergologie (AMAFORCAL), le temps de débattre et de passer au crible la thématique centrale "des allergologies au centre des systèmes de santé au temps du COVID-19".
Ce rendez-vous scientifique et médical de grande envergure, à l'initiative de l'AMAFORCAL, a rassemblé "en présentiel ou à distance" des allergologues du Maroc mais aussi, du Québec (Canada), de France, de Belgique, des pays du Maghreb, d'Afrique, de l'Océan indien et des Caraïbes. Selon les organisateurs, ce conclave est destiné à l'ensemble des médecins spécialistes et praticiens et se propose de servir de plateforme et d'espace idoines pour leur permettre de prendre connaissance des dernières nouveautés en matière de pathologie allergique, notant que l'une des particularités de ce Congrès est la diffusion à distance et en direct de ses travaux, ce qui pourra toucher une communauté de spécialistes composée de plus de 2.000 médecins à travers les quatre coins du globe.
En d'autres termes, ce Congrès se fixe pour finalité de répondre à toutes les questions susceptibles d'être évoquées par les patients allergiques et donc, d'apporter des éclaircissements surla conduite à tenir par les médecins allergologues en face des différentes situations qui se présentent à eux. Il permettra de même aux participants de mettre à jour et d'échanger leurs connaissances, expériences et expertises et donc, de prendre connaissance des nouveautés enregistrées dans d'autres domaines de l'allergologie, entre autres, respiratoire, ORL, oculaire, dermatologique, alimentaire et médicamenteuse.
Intervenant à la séance d'ouverture de ce conclave, Dr. Youness El Gueddari, président de l'AMAFORCAL, a relevé que "les maladies allergiques sont classées au 4ème rang des affections chroniques mondiales selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), faisant savoir que "l’asthme est la première maladie chronique de l’enfant et que 50 à 80% des asthmes sont d’origine allergique". Et de poursuivre que 70% des patients allergiques respiratoires aux acariens, dans certains pays européens, ont renoncé à une activité en raison de leur allergie", notant que les allergies respiratoires sont la 1ère cause de perte de productivité dans le monde devant les maladies cardiovasculaires. Dans la foulée, il a tenu à préciser que "7 ans d’errance médicale, est la durée moyenne pour accéder à une prise en charge spécialisée chez l’allergologue". Toujours chiffres à l'appui, Dr. El Gueddari, a indiqué que quelque 200 professionnels exercent l’allergologie au Maroc pour plus de 8 millions de patients allergiques, soit un seul allergologue pour 40.000 patients.
Sur un autre registre, ce praticien, a fait savoir que la crise pandémique liée au COVID-19 est survenue pour mettre en évidence la place de l’allergologie et de l’allergologue dans le système de santé, estimant que l’incidence des réactions allergiques aux vaccins anti-Covid oscille entre 1.8 (Astra Zeneca) et 5.8 (Pfizer) cas par million d’injections, finalement guère plus que n’importe quel vaccin. "Notre agenda est bousculé, nous obligeant ainsi, à nous réorganiser en fonction des besoins de la population et des exigences de la campagne nationale de vaccination", a-t-il dit, faisant observer que les explorations cutanées et biologiques pour allergies médicamenteuses n’ont jamais été aussi fortes. Sur un autre registre, il a estimé que les autres spécialistes ont bien mesuré le poids des maladies allergiques au sein de la population et la place qu'occupe, désormais, l’allergologue dans la prise en charge spécifique des patients allergiques, relevant que cette discipline en sort valorisée.
De son côté, le Professeur Chafiq Mahraoui, Chef de service de pneumo-allergologie pédiatrique au Centre Hospitalier Universitaire (CHU)Ibn Sina, Hôpital de l'Enfant à Rabat, s'est attardé sur les liens entre allergie et infections tout en les qualifiant d'"intrigants", estimant que les liaisons entre les deux ne sont pas toujours dangereuses. Après avoir donné un aperçu historique détaillé sur l'évolution des études et recherches dans ce domaine, il a expliqué que "l’épidémie du COVID-19 a démontré qu’il y a encore des pièces du puzzle manquantes pour expliquer les mécanismes des relations entre allergie et infection". Plusieurs intervenants ont été unanimes, quant à eux, à souligner que la pathologie allergique au temps du COVID-19 est devenue très "préoccupante", en raison des contre-indications liées à la vaccination Sars-Cov 2 chez les malades ayant des antécédents de choc anaphylactique d'origine allergique. Tous les patients allergiques se posent des questions sur les risques allergiques liés à la vaccination, ont-ils rappelé, estimant que le rôle du médecin allergologue est de rassurer la très grande majorité des malades allergiques qui ne courent aucun risque malgré leur terrain atopique et de répondre aux malades à risques en procédant à des explorations allergologiques ciblées, au cas par cas.
Outre l'étude et la présentation de cas cliniques relatifs aux pathologies allergiques, les débats graviteront autour de plusieurs thématiques liées, entre autres, au "diagnostic panorama, rouge Oeil : Ophtalmologie", "AINS et paracétamol aux hyper-sensibilités", "ORL : CAT devant un ronflement chez l'enfant", "Prise en charge de l'asthme chez l'enfant et l'adolescent 2022", "Intérêt des recombinants pour la prise en charge et le diagnostic des allergies alimentaires", "les allergies aux légumineuses", "les fausses allergies alimentaires", "Les mutations du SARS-Cov2 et l'échappement immunitaire", "facteurs pronostiques du COVID-19", et aux "Médicaments du cœur et allergies".
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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