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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
La Direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies au ministère de la Santé et de la protection sociale élabore un plan de gestion des rumeurs. Objectif : lutter contre la désinformation pour les porteurs du VIH face à la Covid-19. Ce plan, qui sera réalisé en collaboration avec le Comité de coordination Maroc (CCM) et avec l’appui du Fonds mondial sida-tuberculose-paludisme, va être basé sur des évidences et des preuves scientifiques et visera à réduire la stigmatisation et la discrimination liées aux deux maladies.
En effet, la diffusion de fausses informations peut produire des réactions de panique injustifiées, de stigmatisation, ou, à l’inverse, des espoirs non fondés qui éloignent les individus des mesures de protection scientifiquement validées. «
Depuis le déclenchement de la pandémie Covid-19, les personnes vivant avec le VIH ont été victimes de plusieurs rumeurs ou désinformation au sujet des critères d’éligibilité à la vaccination anti-Covid-19, le risque de formes graves ou sévères lié au VIH, le rôle protecteur ou non des antirétroviraux... ce qui a suscité plusieurs interrogations chez cette population, engendré de la frustration et, parfois même, exacerbé le sentiment de discrimination et de stigmatisation lié aux deux maladies », souligne une source du ministère ayant requis l'anonymat. Et d’ajouter que « les personnes vivant avec le VIH profondément immunodéprimées ou ayant des problèmes cardiaques ou pulmonaires sont potentiellement exposées à un risque plus élevé de contracter la Covid-19 ou de développer des symptômes plus graves. Il est primordial de développer aujourd’hui une stratégie de gestion des rumeurs et de désinformation spécifique qui touche les personnes vivant avec le VIH et les populations clés en lien avec la Covid-19 ».
Pour l’élaboration de ce plan de gestion des rumeurs, la Direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies a lancé, la semaine dernière, un appel d’offres dans le but de mener une enquête de perception à minima sur la maladie Covid-19 et la vaccination auprès des personnes vivant avec le VIH et développer et mettre en œuvre un système de veille et de suivi des rumeurs liées à la Covid-19. Il est également prévu d’établir des stratégies et des mécanismes appropriés pour gérer les rumeurs, répondre efficacement à la désinformation et diminuer, entre autres, les réticences et les hésitations à la vaccination. Il est à noter que la communication constitue un axe essentiel dans le plan santé 2025 ainsi que le Plan stratégique national de lutte contre le sida 2023. « Depuis le début de la crise Covid-19, le ministère de la Santé et de la protection sociale s’est engagé à communiquer en toute transparence au sujet de la pandémie, un plan de communication au grand public a été déployé et accompagne les interventions instaurées dans le cadre du dispositif de veille Covid-19. Le ministère a mobilisé de multiples partenaires, acteurs de la société civile pour relayer les messages corrects et contrecarrer les fausses rumeurs », affirme la même source.
Hajjar El Haïti
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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