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Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
La recrudescence des cas de contamination à la Covid-19 en Europe et en Asie laisse craindre un changement de visage épidémiologique au Maroc. De l’avis de Dr Tayeb Hamdi, médecin chercheur en politiques et systèmes de santé, la situation restera non inquiétante, mais la vigilance est toujours de mise. L’expert estime qu’il est temps d’apprendre à vivre avec le virus et admettre que la protection est désormais une responsabilité individuelle.
À l’heure de la levée de l’essentiel des mesures sanitaires, notamment au Maroc, plusieurs pays en Europe et en Asie font de nouveau face à une augmentation quotidienne des cas de contaminations à la Covid-19. Quel risque pour le Maroc ? La question mérite d’être posée dans ce contexte où les efforts convergent pour favoriser le retour à la vie normale et permettre aux secteurs frappés de plein fouet par la pandémie, notamment le tourisme, de reprendre leur souffle sans craindre de nouvelles fermetures. Contacté par « Le Matin », Dr Tayeb Hamdi, médecin chercheur en politiques et systèmes de santé se montre rassurant : « En dépit du rebond de l’épidémie en Europe et en Asie, la situation restera non inquiétante dans notre pay s», souligne-t-il. Et d’ajouter qu’un rebond pourrait être observé pendant les prochaines semaines, mais son impact restera limité. D’un point de vue scientifique, Dr Hamdi explique son optimisme par deux facteurs clés : D’une part, l’Omicron avait activement circulé pendant la dernière vague, ce qui a favorisé une immunité acquise via la maladie.
D’autre part, une grande partie de la population est aujourd’hui vaccinée. Ceci dit, « le risque de changement de visage épidémiologique au Maroc reste faible et le retour à la vie normale n’est pas remis en cause », affirme-t-il. En revanche, l’expert tient à souligner que pour préserver ces acquis, la vigilance notamment via la vaccination doit rester la règle. À ce propos, Dr Hamdi ne mâche pas ses mots : « la vaccination complète reste le moyen de protection le plus simple, le plus sûr et le plus efficace pour aborder et accompagner un retour serein à la vie normale ». Et d’ajouter que les efforts doivent converger pour renforcer la vaccination de la population vulnérable qui court toujours le risque de développer des formes graves de la maladie en cas d’infection. « Le retour à la vie normale ne signifie pas la disparition du virus et la population vulnérable : les personnes âgées de plus de 60 ans et celles ayant des maladies graves doivent se précipiter pour recevoir leur troisième dose », alerte Dr Hamdi. Pour lui, ces personnes doivent aussi développer le réflexe de porter le masque dans les espaces clos et d’éviter ainsi de fréquenter les endroits surpeuplés qui sont à grand risque de contaminations.
Pour Dr Hamdi, il y a deux grandes raisons qui expliquent cette reprise épidémique : d'abord, le relâchement des populations qui a été observé après chaque levée des mesures sanitaires et ensuite, la forte transmissibilité du variant BA.2. « Durant les derniers mois, les populations se sont comportées comme si le virus n’existait plus tout en oubliant que le sous-variant Omicron BA.2, une fois et demie plus transmissible que l’Omicron, est toujours en circulation », explique-t-il. Une précision d’importance : Dr Hamdi note que les hausses des cas n’ont ni les mêmes causes, ni le même impact dans tous les pays. En tout cas, l’instauration de nouvelles mesures restrictives n’a plus lieu d’être dans la mesure où on ne peut plus espérer un « Zéro Covid ».
Rappelons que dans son dernier bilan bimensuel, le ministère de la Santé et de la protection sociale indique que la situation épidémiologique au Maroc est maîtrisée et qu’une baisse très significative a été constatée durant les dernières semaines.
Nabila Bakkass
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