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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
El Moudjahid : Comment se présente la situation sanitaire sur le plan épidémiologique ?
Dr Bekkat : Sur le plan épidémiologique, la situation est plus que satisfaisante. On assiste à une diminution progressive de la quatrième vague en matière de cas confirmés et surtout en matière de cas graves. Cette situation est due à deux facteurs : le variant Omicron ne cause pas de gravité en tant qu’affection invalidante comme c’était le cas avec Delta et, d’un autre côté, probablement les Algériens ont contracté de façon globale et massive un Covid-19 symptomatique ou asymptomatique durant ces derniers mois, ce qui a conduit à une immunité collective. Ceci dit, il ne faut pas baisser la garde.
Selon vous, faut-il appliquer le pass sanitaire, notamment avec le relâchement des mesures barrières ?
L’application du pass sanitaire est une décision du Gouvernement. Cependant, il devrait être exigé dans des endroits particuliers quand il est difficile d’appliquer la distanciation, notamment dans des endroits de grande promiscuité et de rassemblements, qu’ils soient sportifs, culturels ou politiques.
Concernant l’abandon des mesures barrières, c’est la nature humaine... Il faut essayer d’insister sur la vaccination et le pass sanitaire pour avoir une vie normale. Il est clair que chez nous, et dans le monde entier, on assiste à une diminution de la pandémie et les experts prédisent qu’avec l’arrivée du printemps, il y aura de moins en moins de personnes infectées. Ce sont les projections des experts internationaux et de l’OMS. La Covid-19 va s’installer en tant que maladie épisodique et saisonnière comme la grippe. Cela dit, nous devons prendre l’habitude d’utiliser les moyens de prévention classiques et surtout d’expliquer voire d’obliger, autant que faire se peut, la population à se faire vacciner. Nous possédons le vaccin que nous avons acheté et qui arrive à péremption et on risque de le perdre mais en plus, nous avons le vaccin que nous sommes en train de produire. Il ne faut pas oublier que l’Algérie est entrée dans une phase de production de vaccin anti-Covid.
Comment obliger les citoyens à se faire vacciner, particulièrement avec la stabilité de la situation sanitaire ?
L’Etat doit appliquer les lois et les décisions. Il est clair qu’il y a des professions où il n’est pas permis de ne pas se vacciner tels les professionnels de santé, les fonctionnaires de l’Etat et les enseignants. Ils ont des responsabilités administratives et ne peuvent pas exercer cette responsabilité s’ils représentent un danger pour les autres. Il faut donc prendre des mesures administratives pour inciter les fonctionnaires à se faire vacciner, notamment ceux qui travaillent avec le public, malades, personnes âgées, enfant...
K. H.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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