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Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Après le passage au niveau de vigilance orange, la situation épidémiologique devra continuer à se stabiliser grâce à des indicateurs au vert. Selon Dr Tayeb Hamdi, médecin chercheur en politiques et systèmes de santé, l'accalmie se maintiendra au moins d'ici fin décembre, sauf en cas d'apparition de variant encore plus transmissible que l’Omicron. Une hypothèse qui reste peu probable, selon l'expert.
Les derniers chiffres bimensuels du ministère de la Santé et de la protection sociale sont rassurants. Au cours de la semaine dernière (du 07 au 13 février), le nombre de cas graves a connu une baisse de 29% et le taux de positivité s’est établi à 7%, son niveau le plus bas depuis six semaines. La situation est actuellement, on ne peut plus claire, stable et maîtrisée. S’agit-il d’une période d’accalmie passagère ou sommes-nous en train de vivre la fin de la pandémie, comme prévu par certains scientifiques ? Difficile de répondre avec exactitude à cette question, d'autant plus que le virus circule encore dans les populations et l’hypothèse d’apparition d’un nouveau variant n’est pas exclue.
Contacté par « Le Matin », Dr Tayeb Hamdi, médecin chercheur en politiques et systèmes de santé, affiche plutôt son optimisme quant à l’évolution de la situation épidémiologique dans le monde en soulignant que « le Maroc est passé au niveau de vigilance orange et d’ici dix jours au maximum, il passera au niveau vert avec des indicateurs encore plus stable et au plus bas niveau ». Pour lui, la stabilité va durer au moins jusqu’au mois de décembre, sauf en cas d’apparition d’un variant encore plus transmissible que l’Omicron. « Une hypothèse qui reste peu probable », rassure-t-il.
Ce dernier appelle, toutefois, à rester vigilant pour préserver les acquis et éviter tout retour en arrière. Toujours sur un ton rassurant et positif, Dr Hamdi prévoit un allègement, sinon une levée de plusieurs mesures restrictives. Un pas qui a déjà été franchi dans plusieurs pays du monde. « Au Maroc, comme dans les pays vaccinés, on va connaitre des mois d’accalmie avec une probable levée progressive et de manière sécurisée de plusieurs mesures restrictives, soit individuelles, soit collectives », note-t-il.
Plus concrètement, l’expert pense que « l’activité scolaire sera maintenue de façon normale et sans aucune crainte, les entreprises pourront rouler à plein régime et les manifestations pourront être organisées avec un minimum de mesures restrictives ». À propos du port du masque, il estime que cette mesure devrait rester de vigueur dans les espaces clos et ceux qui ne sont pas aérés. En revanche, ajoute-t-il, le port du masque ne doit plus constituer la règle dans les espaces ouverts et aérés, à part dans les endroits où il y a beaucoup de monde. Pour le système de santé, l’expert indique que celui-ci devrait se libérer de la Covid-19 pour se focaliser sur d’autres maladies. « Le nombre de cas graves continuera à baisser et on n’aura donc pas besoin d’avoir un service de Covid dans tous les hôpitaux du Royaume. Un service par région serait suffisant et les médecins et les infirmiers devront continuer à prendre en charge les autres pathologies », note-t-il.
Pour Dr Hamdi, la reprise de la vie normale implique que le virus continuera à circuler sans protection collective dans notre pays. Cela constitue, ajoute-t-il, un risque pour trois grandes catégories :
D’abord, les personnes n’ayant pas eu le vaccin à cause d’une contre-indication médicale. Ensuite, les citoyens qui sont triplement vaccinés mais qui ne répondent pas au vaccin de manière convenable, notamment les personnes très âgées ou celles qui ont un cancer. Et enfin, les enfants de moins de 11 ans. Partant de ce constat, Dr Hamdi estime que la reprise de la vie normale sans grands dégâts requiert la réunion de deux conditions : L’accélération de la 3e dose et l’ouverture de façon volontaire de la vaccination des moins de 11 ans. Si les efforts sont déployés pour booster la réalisation de la première condition, aucune recommandation n’a été faite à ce jour pour l’accomplissement de la deuxième. Le médecin chercheur appelle ainsi à ouvrir la vaccination aux enfants de moins de 11 ans du fait que cette catégorie court bel et bien le risque de contamination et malheureusement, en cas d’infection, elle reste exposée à ce que l’on appelle le Covid-long. Sur ce volet, il faut rappeler que la vaccination des enfants a toujours divisé les experts. Entre ceux qui y croient et ceux qui y voient un risque pour les petits enfants, une chose est sûre : la guerre contre la pandémie n’est pas encore finie et le risque d’apparition de nouveaux variants n’est pas exclu. Cela dit, il est important de chercher, surtout en période d’accalmie, de se doter de tous les moyens pour se protéger contre tout risque potentiel. Les scientifiques sont d’ailleurs unanimes : une période d’accalmie ne doit pas être source de relâchement total, en particulier sur le plan individuel. Le virus circule toujours parmi nous et le risque, aussi minime qu’il puisse paraître, est toujours présent. La vigilance est donc de mise.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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