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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Nous nous en sortons à peine avec le variant Omicron, qu’apparaît son « petit frère », BA.2, qui, apparemment est plus virulent que le BA.1, dominant à l’échelle mondiale à hauteur de 98.8%.
Alors qu’en pensait que la souche initiale du Omicron BA.1 était plus contagieuse que le variant « Delta », voici que les scientifiques constatent que le nouveau sous-variant d’Omicron BA.2, présent dans plusieurs régions d’Europe et d’Asie, est encore plus contagieux que le BA.1.
En effet, selon une étude danoise publiée lundi 31 janvier, le sous-variant BA.2 d’Omicron est plus contagieux à hauteur de 30% par rapport au BA.1. Elle fait également noter les personnes non-vaccinées ont plus de risques de le contracter. Détecté pour la première fois au Danemark le 5 décembre 2021, le sous-variant BA.2 porte quelque 40 mutations par rapport à la version initiale d’Omicron.
D’après l’étude danoise réalisée par l’Autorité danoise de contrôle des maladies infectieuses (SSI) en collaboration avec des universités danoises notamment l’Université de Copenhagen (pas encore revue par les pairs), « si une personne de votre maison est contaminée au BA.2, il y a un risque global de 39% qu’un autre membre du foyer soit contaminé au cours de la première semaine. En revanche, si la personne est infectée par le BA.1, le risque est de 29% », ce qui pose la question de la protection contre ce sous-variant en cas d’infection précédente au BA.1.
Mais il est encore trop tôt pour le découvrir, a estimé Dr. Egon Ozer, expert en maladies infectieuses à la Northwestern University Feinberg School Of Medicine à Chicago, sachant qu’au Danemark, où le BA.1 était plus dominant dans certaines régions, une augmentation des cas de BA.2 a été observée.
Selon l’expert, si la contamination au BA.1 ne protège pas contre le BA.2 » cela pourrait être une sorte de vague à deux bosses », a-t-il dit, notant manquer d’informations pour le moment.
S’agissant de l’efficacité du vaccin contre le petit frère d’Omicron, l’étude danoise, réalisée sur 18.000 personnes sur la période allant du 20 décembre 2021 au 18 janvier 2022, a souligné que les personnes non-vaccinées avaient plus de chance de contracter le sous-variant BA.2, que les personnes vaccinées.
D’après Camilla Holten Moller, médecin danoise au SSI, « les personnes vaccinées à la dose de rappel, sont beaucoup moins exposées à contracter le sous variant BA.2 », raison pour laquelle les experts insistent sur la prise de la 3e dose de rappel, 4 mois après l’injection de la D2.
Au Danemark, où le sous-variant BA.2 est plus dominant en plus des contaminations qui ont augmenté de 43% cette dernière semaine, le gouvernement s’apprête à lever les mesures restrictives liées à la pandémie à partir de ce mardi, devenant ainsi le premier pays de l’Union européenne à le faire. Une décision actée par le gouvernement danois dans l’espoir d’un retour à une vie normale, grâce à la forte couverture vaccinale que connaît le pays (81.2% totalement vaccinée). D’autres pays européens envisagent de suivre le pas, notamment l’Espagne ou la Grande-Bretagne qui envisagent de classer le Covid-19 comme une simple grippe.
Khadija KHETTOU
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