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Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Sur la semaine du 24 au 30 janvier, 83% des décès ont concerné des patients n'ayant pas complété leur schéma vaccinal. L'affirmation est du Pr Said Afif, membre du Comité scientifique et technique de la vaccination anti-Covid-19, invité de « L’Info en Face ».
Pr Said Afif, membre du comité scientifique et technique de la vaccination anti-Covid-19 et président de la Société marocaine des sciences médicales, a défendu la réouverture des frontières, comme nombre d'autres scientifiques. Invité de « L’Info en Face », il explique que «la balance entre les questions de santé et d’impact psychologique, social et économique est importante, surtout pour certains secteurs qui ont le plus souffert de la crise sanitaire, à l’image de celui du tourisme ».
À l'en croire, les modalités de cette réouverture seront les mêmes que celles utilisées partout ailleurs. « Il va certainement y avoir un test PCR 48 h avant le voyage en plus d’être complètement vacciné », a-t-il déclaré, notant que ce deuxième aspect a été adopté en vertu d’une résolution issue de la dernière réunion du Comité scientifique et technique de la vaccination.
« Les scientifiques s’accordent aujourd’hui sur le fait que la vaccination est composée de trois doses et non plus deux pour toutes les personnes âgées de plus de 18 ans, et ce au-delà de quatre mois après la date d’administration de la deuxième dose», affirme le professionnel de santé. Ce dernier souligne, toutefois, qu’il y aura des exceptions pour les personnes ayant été contaminées après l’administration de deux doses de vaccin, à condition de présenter les documents attestant d’une contamination datant de moins d’un mois.
Concernant l’éventualité de mettre en place d’autres conditions pour se rendre dans le Royaume, Pr Said Afif explique que « les symptômes après une infection au variant Omicron apparaissent 48 h à 72 h après l’infection. Si on applique ces deux conditions, il n’y aura pas besoin d’isolement ou d’autres mesures de précaution ». Et d’ajouter que l’essentiel est que l’on puisse souffler, surtout après la décrue de l’épidémie dans certaines régions du Royaume comme Casablanca-Settat. « Reprenons notre vie et gardons les mesures barrières ! J’appelle les personnes âgées qui ont des maladies à aller faire leur troisième dose, car cela va permettre de les protéger à 98% des formes graves de la maladie », a-t-il insisté.
L’invité de « L’Info en Face » a alerté sur la hausse des décès enregistrée dernièrement et qui se justifie par le grand nombre de personnes admises en réanimation. Quelque «25 à 40% des personnes intubées, ventilées ou sous VNI (ventilation non invasive) décèdent de la maladie, et ce dans tous les pays. Le chef de service de réanimation au CHU Ibn Rochd à Casablanca signale aujourd’hui que les cas admis en réanimation ne sont pas vaccinés ou n’ont pas complété leur schéma vaccinal. Cela veut dire que c’est une responsabilité individuelle que d’aller se faire vacciner », a-t-il déclaré.
Dans ce sens, le membre du Comité scientifique et technique de la vaccination a noté que le nombre de personnes vaccinées, âgées de plus de 75 ans, atteint 100% pour les deux doses, mais seulement 41% pour les trois. Une situation qui demeure inquiétante vu la vulnérabilité de cette frange. « Sur la semaine du 24 au 30 janvier, 83% des décès ont concerné des personnes n'ayant pas complété leur schéma vaccinal et 17% avaient des pathologies, à leur tête le diabète », détaille-t-il.
S’agissant du danger que représente le variant Omicron sur les autres catégories d’âges, notamment les enfants, Pr Said Afif a indiqué que « depuis le début de la pandémie, 37 enfants de moins de 18 ans sont décédés, dont 14 au cours de la première vague, 19 lors de la vague Delta et 4 pour l’Omicron. La question de la vaccination pour les 5-11 ans est aujourd’hui exclue, sauf pour les enfants atteints de maladies chroniques et dont les parents souhaitent les vacciner ».
Revenant sur la question du ralentissement de la campagne de vaccination, l’invité de « L’Info en Face » soutient l’idée d’avoir des chiffres relatifs aux effets secondaires des vaccins, au niveau national. « Il faut montrer aux gens que dans 99% des cas, il n’y a pas eu de problèmes et que le bénéfice est tellement plus important que le risque, l’enjeu étant de se protéger tous contre la maladie ».
Selon le membre du Comité scientifique et technique de la vaccination, le Maroc pourrait se diriger vers l’activation du pass vaccinal pour redémarrer la campagne nationale de vaccination anti-Covid. « Nous avons atteint 80% d’immunité collective, il ne reste plus beaucoup de chemin à faire. Le plus important c’est d’éviter les formes graves du virus et les décès », conclut-il.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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