Lire le document (PDF UNICEF)
Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
La hausse fulgurante des contaminations au variant Omicron signifie-t-elle pour autant que le Delta meurtrier est en voie de disparition ? Les avis des experts restent partagés.
Dans un communiqué rendu public, l’Institut Pasteur d’Algérie a indiqué que les séquençages effectués pour la détection des différents variants du Sars-COV-2 ont montré, à la date du 28 janvier, que la courbe des contaminations au variant Omicron avait continué son augmentation exponentielle pour atteindre 93% des virus circulant contre 7% pour le Delta, essentiellement enregistrés dans les services de réanimation des hôpitaux.
Des données qui font miroir à la situation dans le monde, puisque des chiffres indiquent qu’Omicron représente 94% des virus circulant à travers la planète.
La hausse fulgurante des contaminations à Omicron signifie-t-elle pour autant que le variant meurtrier est en voie de disparition ? “Aucune donnée actuelle ne peut laisser dire qu’un variant déjà apparu ne peut resurgirâ€, affirme Nesrine Maharzi, docteur en recherche biologique (expertise biologie moléculaire et cellulaire, immunologie, virologie et recherche clinique) installée en France.
La scientifique, qui reconnaît que les indicateurs actuels peuvent laisser croire que l’humanité se dirige vers une immunité collective liée au nombre massif d’infections au variant Omicron, avertit cependant contre l’erreur de croire à une sortie de crise immédiate : “Ce virus nous a prouvé qu’il est en perpétuelle évolution et que l’anticipation de ses nouveau variants reste une chose non acquise. Seule une veille internationale permettra de faire une analyse de risques et estimer l’évolution de cette pandémie ou la fin de la circulation du virus.â€
Dans cette optique, le Dr Maharzi évoque plusieurs scénarios plausibles qui s’articuleraient autour de l’apparition de trois variants possibles : très transmissible mais encore moins sévère ; un variant se rapprochant des variants antérieurs en termes de sévérité ; un variant d’échappement au vaccin. 
“Il faudra que les autorités sanitaires envisagent des possibilités différentes de l’évolution de la pandémie, mais surtout anticipent les différentes orientations possiblesâ€, ajoute la scientifique, qui préconise une évaluation de l’état d’immunité collective naturelle et post-vaccinale et sa durée, le renforcement des dispositifs de détection de potentiels nouveaux variants pour en mesurer les effets et agir en conséquence, et l’évaluation de la circulation du virus dans tous les pays, notamment ceux à ressources limitées et peu vaccinés.
Si Nesrine Maharzi concède que la hausse des contaminations à Omicron est une bonne nouvelle, elle insiste sur la vigilance : “La forte transmission du variant a permis à une grande partie de la population d’être naturellement immunisée mais il reste que nous ne savons pas comment la situation va évoluer.â€
S. OULD ALI
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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